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POUR LA
LA VOLONTE
ET L'EFFORT.
L'effort ne rend pas beau a dit
Balzac en parlant de l'effort physique.
11 avait raison pourtant, l'effort est
la clef de la vie. Toys les êtres vivants
dépendent de l'effort. 11 est partout. 11
est dans la plante qui, née par hasard
au fond d'une cave, pousse travers
et par-dessus tous les obstacles, des jets
patients et courageux vers ce soupi
rail qui lui permettra de boire enfin
longs traits le nectar de la vie bienfai
sante que verse le soleil. Il est chez les
abeilles qui l'on ravit sans cesse le
produit de leur travail, et qui recom
mencent inlassablement, pour assurer
leur existence pendant l'hiver. Que dire
des fourmis qui s'obstinent forer en
core et reboiser leurs galeries effon
drées sous le talon d'un passant
Mais c'est la nécessité qui contraint
les êtres l'effort, direz-vous La
plante recherche le soleil parce qu'il lui
est indispensable et le tigre n'a tant de
patience que parce qu'il lui faut man
ger.
L'effort nécessité dans la pratique
des sports demande parfois un déploie
ment de force et d'énergie dont les pro
fanes n'ont qu'une idée imparfaite. Le
simple fait de s'élever, l'aide des bars,
le long de la corde lisse est un effort
qu'on ne peut fournit que momenta
nément. 11 est heureusement un régu
lateur de l'effort humain qui intervient
pour empêcher de surmener l'organis
me. Ce régulateur, c'est la fatigue.
L'homme n'est pas fait pour se reposer,
le travail est la condition même de la
vie mais il n'est pas fait pour travailler
outre mesure. En produisant un trop
grand effort le muscle s'appauvrit et
le mode d'action de la nutrition est
trop lent pour pouvoir compenser
mesure les effets d une dépense exa
gérée. Peu peu, chez le sportif qui
prolonge son entraînement trop inten
sivement, une impuissance d'agir mus-
culairement se fait sentir, et bientôt il
est obligé de s'arrêter.
En résumé, l'effort n est! utile que
s'il est momentané. En ceci, comme en
bien d'autres choses, méditons le pro
verbe Ne forçons point notre talent,
nous ne ferions rien avec grâce
LE BON SENS
ET LA JEUNESSE
On peut découvrir les points de re
père dont se servent habituellement les
hommes de bons sens et les placer de
vant les yeux des enfants comme des
poteaux indicateurs qui leur montrent
le chemin du bon sens et les empêchent
de s'égarer.
Quand on veut examiner un pro
blème au point de vue du bon sens .il
faut se guider par les poteaux indica-
ters suivants
Commencer par le commence
ment
La proportion. Eviter les exagé
rations -ne pas confondre l'accessoire
avec le principal, la cause avec l'effet,
le but avec les moyens
L'opportunité. Préparer le ter
rain avant de semer et semer la bonne
saison
La prudence. Il vaut mieux ne
pas parler de choses que l'on ne con
naît pas. 11 est préférable d'observer,
d'écouter, de se renseigner, d'expéri
menter au préalable
La tolérance. Il est préférable de
rester sur le grand terrain de l'harmo
nie plutôt que de s'aventurer sur le
petit terrain de la discorde.
L'optimisme. 11 importe de faire
du progrès. Il ne faut rien critiquer sans
proposer de faire mieux
Le devoir. Il importe de s'occu
per de ce qui nous regarde et de finir
par des réalisations positives.
Lorsque la jeunesse sera ainsi mieux
préparée par une éducation plus aver
tie, son rendement sera évidemment
plus grand.
(X...)
LA MODE
LES FOURRURES
Travail de fourrures intimement lié
celui du tissu, variété des peaux, nou
veauté des lustrages, simplicité de cou
pe et classicisme de silhouette, telles
sont dans l'ensemble les caractéristiques
des collections de fourrures.
Tout en appréciant la beauté intrin
sèque de la pelleterie, les fourreurs se
rapprochent de plus en plus de la tech
nique! couture et traitent la four
rure comme un tissu. Ils la découpent
en bandes, en arabesques, en fleurs,
l'appliquent sur le drap, du daim, du
chiffon ou du lamé. Tissus et fourrures
intimement mêlés l'un faisant valoir
l'autre, constituent ainsi une troisième
matière, précieuse et compliquée. Des
ornemens supplémentaires, passemen
terie, boutons, boucles ceintures, en
métal cuir, joaillerie viennent encore
enrichir ces produits de l'imagination et
de la patience.
Au premier rang des fourrures de
jour se placent le castor rasé souple,
moelleux, léger, puis la loutre mordo
rée, aux reflets cuivrés, le renard roux,
le kolinsky et! l'agneau des Indes ce
dernier remplaçant l'agneau rasé. En
somme, exception faite du breitsch-
wanz et de l'astrakan noirs, classiques
et irremplaçables, de l'opussum d'Amé
rique, s'affirme une tendance vers les
tons roux, bruns, baies, comme les ro
bes des purs sangs. Le cheval lui-même
prête son pelage comme le phoque, 4
des vêtements tailleurs ou sportifs.
Pour le soir, l'hermine est employée
dans sa blancheur native, mais les lus-
trages rose-beige et brun-roux lui font
une sérieuse concurrence. Même dua
lité entre les renards blancs et les re
nards bleus les argentés restent la
mode parce que pratiques, mais sont-
ils toujours aussi élégants
La silhouette des vêtements de four
rure suit normalement celles des autres
manteaux épaules effacées, manches
moins bouffantes, retour aux cols. Pour
le jour, une tendance s'affirme en fa
veur des manteaux tout fait longs,
ajustés comme une redingote, ou ce
sont les plus nouveaux vagues et
d'une ligne verticale. Mais les petits
manteaux, les 7/8 les 3/4 les
2/3 pour parler mathématiques,
sont si seyants et si agréables porter,
que tous les fourreurs en ont fait de
nombreux modèles, où l'ampleur part,
dans le dos des épaules formant plu
sieurs godets réguliers tandis que le de
vant est plat. Certaines jaquettes sont
plus ajustées, la taille marquée par une
ceinture. Les capes courtes, en vison
ou kolinsky, les plus longues, en four
rure plate, sont assez droites et bien
prises aux épaules.
Le soir, enfin, des vêtements longs
d'une rare élégance, ajustés comme
une redingote, évasés du bas, rivalisent
avec les mantelets, les capes et les col
lets de renard.
LES LIGNES
Au point de vue des lignes, les der
nières créations laissent prévoir, pour
le début de la saison du moins, des
manteaux demi-longs et vagues qui
tiendront la fois du vêtement de sport
et du vêtement de ville. Nul doute que
la redingote ne fasse une brillante sai
son, cependant les manteaux droits et
longs, bord bord, sont accueillis fa
vorablement par la clientèle. Le de
vant est coupé droit mais le dos reste
plus ou moins vague. Ils portent des
cols d'astrakan ou d'oppossum ou^ de
longues bandes de loutre allant de 1 en
colure jusqu'en bas.
Succès il va sans dire de ces ja
quettes droites qui ont déjà modifié
la ligne de cet été.
Les jupes des tailleurs tendront vers
plus d'ampleur. On avait déjà remar
qué ce changement ce* derniers mois,
il doit s'accentuer encore. Bien enten
du, leur largeur ne sera pas excessive,
il ne s'agit que d'aisance.
(X...)
RIZ A LA CONDE
(demandé par une lectrice)
Laver plusieurs eaux un petit go
belet de riz le mettre dans une cas
serole avec une écorce de citron et un
demi-bâton de vanille. Laisser cuire
A sec et A neuf. w__
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