Pour sauver le littoral. Faits et discourt Bonne nouvelle Opex et Aurora. Les enfants basaues. Vandendriessche. nouvelle Adresse La Cenfiste 7, rue de Stuers, Ypres l2e ANNEE No 39. Hebdomadaire 50 cent, le améra. DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 1937. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une Jidarité nationale existe et qu'elle se istallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT s I AN 20 FRANCS - Ch. van RENYNGHE, 19, rue Longue de Tho^iso* YPHrs Compte-chèque» postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Pour bien comprendre les politiciens faut savoir se résigner donner ur vocabulaire un sens sybillin. D'ail- urs tout dépend des circonstances et lut est relatif. Il en est ainsi également ins la langue courante. Prenons un temple. Une expression très courante peut ïoir mille significations diverses après les circonstances. Vous dites, ar exemple Quel bon temps Y t-il une expression plus simple que lle-là. Mais elle peut signifier, si vous isirez prendre un bain de soleil qu'il y trente degrés l'ombre mais si vous luhaitez patiner, qu'il il y a dix de- rés sous zéro. Si vous souhaitez jouer tennis, que le ciel est serein, mais vous partez pour taquiner le goujon, ne le temps est orageux. Si depuis trois ■aines le temps a été sec. quel bon mps quand une douce pluie chaude lit pousser vos radis, mais si depuis lit jours vos jeunes radis se confon dit avec la boue du sol -cette expres- on signifie qu'un doux rayon de soleil rat sécher leurs premières feuilles. Ainsi en est-il des hommes politiques, après leur position au pouvoir ou dans Jpposition. Ces doctes maîtres en rela- rité ne s'encombrent pas d'une con- tadiction ajoutée tant d'autres, et le Duple et fin lettré qu'est M. Léon Blum lent de nous en donner un exemple ma- nifique. dimanche dernier, Lille. De grands calicots rendaient hom- age au chef socialiste en rappelant les îux grandes conquêtes ouvrières les nngés payés et la semaine de quarante rares. Une foule énorme de travailleurs dama le Président du parti socia- ste. parce qu'il avait réduit la durée travail et octroyé les loisirs. Et Blum, ans son discours, follement acclamé. 'Posa pourquoi... l'ouvrier français de- 'ait travailler plus ,et comment, avec "Messe, la loi de quarante heures se- ait appliquée aux circonstances. Blum déclare il y a deux ans qu'il rat le pouvoir pour réaliser la Grande Solution. Vive Blum. Blum prend le ravoir et décrète une série de réfor- ,es sociales. Vive Blum. Blum doit frei- |er devant l'économie du pays mise en l"ger c'est la pause. Vive Blum. Le abinet Blum conduit la France la atastrophe économique, et le cabinet -nautemps lui succède. Vive Blum. Et Ptès cet échec, triomphalement Blum reçu Lille et annonce comme une "foire... qu'il fera machine arrière, 've Blum. T La orofonde philosophie qui se dé- '3a de cela, c'est la relativité totale ra doctrines et des discours politiques, 1 éternelle et sage leçon des lois éco- tomiques et des faits. Les faits restent faits, et il n'existe point de politi sas ni d'idéologues capables d en nier, d'en dominer la puissance. Tôt ou lrd les faits se retournent contre leur tyueil. (Voir suite page 12) Le projet de budget 1938 déposé par la députation permanente prévoit une imDortante diminution des centi mes additionnels. L'ouverture de la session ordinaire du Conseil provincial de la Flandre oc cidentale est fixé au vendredi 1er oc tobre, 10 h., l'hôtel provincial, Bruges. Le projet de budget pour 1938, pré senté par la députation permanente (ma jorité cath.) et qui sera soumis l'ap probation des membres du Conseil, se présente dans les conditions les plus favorables. En effet, alors que le solde présumé des années antérieures, évalué au 1er janvier 1937. s'élevait seulement 5.965.968 fr. (13.728.017 fr. en service ordinaire, moins 7.773.048 fr. en service extraordinaire), ce solde évalué au 1er janiver 1938, se monte 12.504.638 fr. (4.729.554 fr. ordinaire, plus 7.773.048 fr. extraordinaire). Comme première conséquence, le bud get extraordinaire ne doit plus être ali menté par un transfert du budget ordi naire et ce dernier se trouve ainsi libéré pour 1938, d'une charge qui, au budget de 1937 sé'levait 12.717.403 fr. Ce résultat extraordinairement favo rable des exercices antérieurs entraînera une contribution au fonds de roulement qui sera portée 3.000.000 de francs. Malgré cette augmentation du fonds de roulement, le vœu si souvent émis par les membres de la droite du Con seil provincial recevra une satisfaction puisque le projet comporte une diminu tion des taux des centimes additionnels qui sera ramené de quarante trente, d'autre part, il est également proposé une diminution de la taxe provinciale sur les bicyclettes de 15 fr. 12 fr. 50. Un crédit de 6.600.000 fr. est prévu pour travaux d'amélioration aux routes et canaux provinciaux. Cette situation budgétaire est com parer celle des provinces gérées par les socialistes. Notre étude sur le tourisme et l'abon dance des matières laissent momentané ment dans l'ombre les abus de la so ciété Opex qui néglige de payer l'indem nité due aux expropriés. Nous savons de source sure que les articles du SUD ont attiré utilement l'attention sur les faits signalés, et nous souhaitons vive ment que les intéressés reçoivent satis faction. Ce qui nous évitera de devoir insister sur ce point. L'affaire Aurora ne trouvera, hélas pas aussi facilement une solution. C'est la question du crédit qui se pose dans ce cas. comme dans tant d'autres. Le petit épargnant écrasé par les abus de capital anonyme, toujours assez habile pour ne pas être inquiété par la loi écrite. Poursuivant notre programme constructif. nous exposerons en détail, dans LE SUD l'affaire Aurora, afin de toucher la plaie du doigt, et nous étu- La propagande l'étranger doit se faire par l'affiche, mais également par des bureaux de tourisme. N'insistons pas sur l'activité de l'Office belgo-lu- xembourgeois de tourisme. Nous avons eu l'occasion d'en déplorer fréquemment la solennelle et lamentable incapacité. Les stands de la Foire Commerciale de Lille sont typiques et témoignent du manque d'imagination et* du peu d'ef forts de l'Oblut. Et que dire des tracts et des brochures Que dire de l'indi gence absolue de renseignements que l'on trouve au bureau de la Place de Brouckère. A plusieurs reprises nous avons envoyé des personnes ce bu reau. en les priant de demander des conseils pour un séjour dans notre ré gion, Ypres, ou dans les Monts. Et le candidat-villégiaturiste s'en revenait nanti du tarif des hôtels Avons-nous l'étranger des maisons, telles que celles de ITItalie, la Suisse, l'Autriche. Prenons le seul exemple de Londres. Comment se fait-il qu'un nom bre aussi considérable voyageurs tra verse la Belgique sans même s'y arrê ter une heure, venant de l'Angleterre Ce trafic est profitable la ligne Os- tende-Douvres. d'accord. Mais une po litique vigilante, devant ce fait, trouve rait bien le moyen de retenir ces di zaines de milliers de voyageurs un jour en Belgique. Voyez ce que cela repré senterait dans ce seul domaine, con dition que l'action de propagande soit active et vigilante sous la direction d'une commission permanente de la propa gande touristique. Enfin dernier moyen, dont l'influence peut être énorme la presse, les revues, le cinéma. Quelque chose est fait dans cette voie, mais beaucoup trop peu. Il y a de la part des villes et des orga nisateurs de fêtes, une incroyable in compréhension. Des petits communiqués habiles, bien faits, sans caractère com mercial, peuvent plus pour le tourisme qu'une propagande tapageuse. C'est chaaue ville, chaque syndicat d ini tiatives trouver les moyens de réaliser au mieux des intérêts généraux cette propagande du tourisme frontalier Nous voyons fort bien tout ce qui pour rait être tenté dans ce sens en West- flandre. pour retrouver la précieuse clientèle du Nord de la France, dans laquelle on n'a pas su distinguer les profiteurs du change, les clients inté ressants et... lucratifs. Les revues étrangères manquent ab solument de copie sur la Belgique, et il serait cependant fort possible d'y en voyer des articles sous mille prétextes sportif, artistique, folklorique, histori que, etc. Mais c'est ici le nœud du problème ceux qui prennent en mains la direc tion de la propagande touristique ne doivent pas considérer celle-ci comme une occasion de représenter personnel lement la Belgique l'étranger, au cours dierons ensuite comment, l'avenir le pêcheur doit être mis l'abri. La so lution, évidemment, ne pourra prendre qu'une forme la corporation. de fêtes ou de banquets. Cette parade est coûteuse et vaine. Ils doivent d'a bord entrer en contact avec les anima teurs locaux du tourisme, leur donner confiance, prouver aux villes et aux groupements que leur effort est utile, qu'il est compris et qu'il est profitable. Il ne suffit pas d'envoyer des démar cheurs de publicité, ni des caissiers qui touchent de fortes cotisations. Il faut vivre avec la Belgique entière commu nier avec l'âme de son pays, le sentir vivre et vibrer, pour pouvoir ensuite uti lement, et non administrativement tra duire l'étranger le visage et lame de nos provinces Nous espérons que M. le Ministre des Transports, qui a marqué, dimanche dernier Tournai, tout l'intérêt qu'il portait une propagande touristique effective (nos lecteurs liront dans ce nu méro du SUD le compte-rendu de cette journée touristique) aura cœur de coordonner les effortsc tentés dans le pays entier, et de donner ainsi au lit toral le moyen de fairé l'étranger tint propagande utile et d'organiser la ré ception des touristes. Car il ne suffit pas de faire venir l'étranger en Belgique. Il faut le rece voir convenablement, de façon ce qu'il revienne, et ce qu'il applique notre pays la formule commerciale idéale ce sont les clients de la maison qui sont ses meilleurs propagandistes. Dans les articles suivants nous passerons ce se cond chapitre la réception. C. v. R. Nous apprenons avec plaisir, par un communiqué publié par le Chanoine Prims, dans la presse flamande, que l'oit s'occupe pratiquement de rapatrier le plus tôt possible les enfants basques en Espagne. Un comité Bilbao s'occupe de ce rapatriement. Mais nous appre nons par la même communiqué que les parents doivent, pour obtenir le retour de leurs enfants, faire dresser leur de mande par acte notarié. Voilà, comme le fait très justement remarquer la Métropole d'Anvers, oû a conduit, en pleine civilisation du ving tième siècle, cet exode d'enfants orga nisé systématiquement par le Frente Popular pour échapper aux atrocités des troupes rebelles. Voilà jusqu'à quel point le mensonge dans la pro pagande a poussé l'odieux. On nous signale qu'actuellement une bonne centaine de demandes sont arri vées en Belgique, et qu'un premier ra« patriement aura lieu bref délai. CONSULTATIONS TOUS LES JOURS

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 1