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SAISON
19 3 7
La saison les dimanches de 11
{X SUD, dimanche 26 septembre 1937
ruges
BILLET DE BRUGES.
La bénédiction des locaux du nou
veau monastère de La Vigne a eu lieu
mardi. Une foule d'invités y assistait,
et Mgr. Lamiroy chanta le salut pon
tifical. Dans l'histoire de Bruges le Bé
guinage apporte un charme, une poésie
qui fut de tous temps l'objet de l'inté
rêt des artistes. Mais le Béguinage de
Bruges se mourait, et c'est l'initiative
et grâce la persévérance du chanoine
Hoornaert que le Béguinage de Bruges
reprend. Aussi l'hommage rendu par
M. Robert Coppieters 't Wallant, Pré
sident dévoué des Amis du Béguinage,
au chanoine Hoornaert était-il entière
ment mérité. M. le Bourgmestre de Bru
ges s'associa cet hommage. Et l'ar
chitecte Viérin qui a réalisé au Bégui
nage une œuvre architecturale vraiment
parfaite mérite également les félicita
tions de tous ceux qui ont cœur la
grandeur et la vitalité du Béguinage de
la Vigne.
Parmi les nombreux invités présents
signalons M. le Gouverneur Baels, le
Collège échevinal de Bruges, les Ab
bés des abbayes bénédictines de Steen-
brugge et de Saint-André, Mgr. Dugar-
dyn, Mgr. Vandermeersch, le délégué
du Ministère de l'instruction Publique,
M. Lambot, etc.
Les nouveaux locaux sont occupés
par les Filles de l'Eglise, qui s'adon
nent l'apostolat du culte liturgique
sous la règle de Saint-Benoit. Leurs
travaux d'apostolat sont non seulement
appréciés en Belgique, mais l'étran
ger et notamment en France, en Angle
terre et en Hollande.
A la salle Memlinq exposition du
peintre brugeois Haeqhebaert partir
au dimanche 26 septembre.
CINLMAS: Au Vieux-Bruges: La
vie de Pasteur et Tarzan s'évade.
Au Nova Pauvre petite fille, avec
Shirley Temple et Un Soir de Carna
val avec Anny Ondra.
La Kermesse oragnisée en faveur de
l'œuvre les 285 missionnaires de la ré
gion brugeoise, s'est ouverte dimanche
en présence d'une foule d'autorités ci
viles et religieuses. Celles-ci ont été re
çues dans la salle des pas perdus des
Halles.
Mgr. Vander Meersch, directeur des
œuvres missionnaires, rendit un chaleu
reux hommage aux organisateurs de
cette troisième Kermesse en faveur des
missionnaires. Il en souligna ensuite le
but élevé et fit appel la générosité
de la population pour soutenir l'œuvre
des missionnaires, qui compte tant de
mérites.
M. Boydens, prés'dent de la Ligue
des missionnaires Bruges, remercia
l'administration brugeoise et tous ceux
qui n'ont pas marchandé leur concours
Pour assurer le succès de la Kermesse
Le R. P. Lams, au nom des mission
naires brugeois, remercia les organisa
teurs de leur généreuse initiative.
Mgr. Lamiroy. suivi des invités, pro
céda ensuite l'ouverture de la Ker
messe. Celle-ci qui compte plus de cin
quante stands des plus variés installés
dans les grandes salles des Halles, est
très réussie. Elle connut pendant toute
Cette première journée une animation
extraordinaire.
Le livre sur la vie des Ducs de Bour-
flogne, par le Baron Albert van Zuylen
rencontre un vif succès. Voici le début
de l'intéressant chapitre sur la Cour des
irinces
La ville de Bruges possédait au XVe
«iècle, une des plus somptueuses et des
Plus opulentes résidences de la Maison
de Bourgogne, notamment la Cour des
Princes, dont le nom seul déjà rappel^
son glorieux passé.
La construction, laquelle avaient
travaillé les maçons les plus renommés,
est reproduite telle qu'elle existait vers
1500, sur une carte conservée l'hôtel
de Gruuthuse. Marc Gheeraert en
donne le plan vu du Nord en 562 et
Sanderus, dans son ouvrage Flandria
illustrata, publie une gravure du côté.
Sud vers 1634. Son enclos formait un
vaste quadrilatère, borné au Nord par
la rue du Marécage l'Est par la rue
Gheerwyn l'Ouest par la rue des
Receveurs et au Sud par la rue Nord
du Sablon, entre la vieille chancellerie,
située au coin de la rue des Receveurs
et l'hôtel de la Monnaie.
II comprenait le palais proprement
dit, la chapelle et les dépendances.
L'entrée principale se trouvait dans
la rue Nord du Sablon. La grande porte
était primitivement surmontée d'un ta
bernacle, dans lequel se trouvait placée
une Vierge assise, entourée d'anges.
Plus tard ,on y sculpta les armes du
cales et douze blasons de duchés et de
comtés avec la devise Je l'ay em-
prins Au dessus de la niche était
posé un buste de Philippe le Bon, de
chaque côté une statue de St Georges
et de St André. -
Une grande cour précédait le palais
elle était entourée de galeries, commu
niquant avec l'hôtel de la Monnaie, les
cuisines, les baignoires, les écuries et
les étables. Au milieu de cette place,
deux puits étaient construits la mar
gelle de l'un était ornée de sculptures,
I,autre avec sa potence et son gracieux
couronnement en ardoises, ne lui cé
dait en rien.
Le principal corps de bâtiment de
l'hôtel, bâti en briques du pays, re
haussé de cordons de pierres de Bra-
bant et d'Ecaussines ainsi que de fenê
tres croisillons, était surmonté d'un
toit en ardoises, percé de nombreuses
lucarnes.
On y accédait par un escalier d'hon
neur, précédé d'un porche, dont les ar
cades étaient supportées par des piliers
en pierre de taille.
Le palais comprenait au rez-de-chaus-
sée une grande salle, une petite salle, un
grand escalier et divers offices. A l'éta
ge se trouvaient les appartements du
duc et des hauts dignitaires de la cour.
Une maison particulière, également bâ-
Voir suite page 12)
LES ACCIDENTS
DANS L'AVIATION
(Suite de la page 3)
Six accidents durant un mois Il
y a de quoi rêver devant un pareil bilan.
A qui la faute Aux pilotes non suf
fisamment instruits Au matériel A
l'insuffisance de certains règlements
Encore une fois, nous posons la ques
tion dans l'intérêt même du personnel
naviguant qui quotidiennement expose
sa vie et accessoirement dans l'intérêt
du budget. Car il est peut-être utile de
le répéter les moindres dégâts que su
bit un avion, coûtent souvent des dizai
nes de milliers de francs, voire plus
Il y a trois ans, la répétition des acci
dents l'aviation militaire, révélée par
notre journal, émut ce point l'opinion,
qu'on crut nécessaire en haut lieu de
constituer une commission d'enquête.
Celle-ci se réunit plusieurs fois. Puis,
un beau jour, elle rentra dans le néant
sans faire connaître ses conclusions et
sans déposer aucun rapport. Et l'on dut
se demander si la commission n'avait
pas été réunie dans le simple but d'apai
ser l'inquiétude du public L'encommis-
sionnement ne constitue-t-il pas le pro
cédé classique pour étouffer les affai
res ennuyeuses
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