Raphaël OLA„ DEMEEQE I G. Maerten A. GOUW Y V I RHUM j sans égal contre les rhumes. BOUILLON M LE SUD, dimanche 3 octobre 1937. 11 femme lience l'avertit peu peu. Elle a, tout d'abord, des principes in flexibles, des théories arrêtées, mais leur application pratique est malaisée, coû teuse, inutile, et il lui faut reconnaître que son intransigeance excessive est souvent maladroite. Quelle est la jeune fille sérieuse qui ne prenne cette résolution Quand je serai dans mon ménage, je veillerai, avant tout, la composition des repas, ils seront tous équivalents, symétriques, j'éviterai les caprices des ménagères qui font tantôt un dîner soigné, tantôt un dîner modeste. A première vue, ce projet semble lou able, mais, en l'examinant avec soin, on reconnaît qu'il manque de la plus élé mentaire psychologie. Si vous avez un crédit de 800 francs pour cent repas, n'allez pas chercher dépenser exactement 8 francs pour cha cun. cette répartition mathématique ne convient pas une maîtresse de maison avisée, qui sait se régler sur les circon stances et modifier ses menus d'après les événements. Elle sait que si l'on est en nombre, si l'on revient d'une grande promenade, on mange beaucoup et de bon appétit elle donnera ce soir-là plutôt une con fortable salade de pommes de terre que des haricots fins. Si l'on va au théâtre, elle ne s'ingé niera pas préparer des coulis savants, des sauces compliquées on est pressé, on mange vite, on est heureux dans l'at tente d'un plaisir, un mets simple suffit. Dans d'autres cas. au contraire, il ne s'agit pas seulement de nourrir les con vives, il faut provoquer leur bonne hu meur par un repas plus soigné, éveiller leur appétit pour ces circonstances, elle emploie les économies réalisées sur les repas moins travaillés. Lorsqu'il pleut, lorsque le père de famille a éprouvé une déception au dehors, lorsqu'on s'ef force de retenir au foyer un grand fils, qui voudrait sortir, la ménagère met en oeuvre tout son talent pour faire un dî-» ner travaillé, elle flatte les goûts de cha cun discrètement, sans bruit, pour don ner l'impression du confort. Toutes ces considérations sont mes quines, diront les grincheux mais non, elles sont importantes, capitales même, si l'on songe aux conséquences morales qu'elles peuvent entraîner. Une femme n'a pas de trop de toute son ingéniosité pour combiner adroitement les exigences de l'entretien journalier avec les besoins des siens et la direc tion de l'intérieur les ruses, la diplo matie domestique, les stratagèmes, tout l'arsenal des petits moyens sont admis pour réaliser l'équilibre du budget en donnant aux siens la plus grande somme de confort possible. Je connais une ménagère qui a tou jours soin de faire servir les légumes pendant qu'elle découpe le gigot. La vue seule d'un rôti succulent satisfait déjà mes convives, dit-elle, ils mangent les haricots avec l'appétit qu'éveillent en eux les tranches que j'aligne sur le plat. EPICERIE-CONFISERIE Rat de Ufe, 25 T«L s 519.Y PRES. connue de iongu date pour ma article* de Ire QUA LITE et es* pris le* plaa ba*. Grand eboix Tailleur façon Hommes et Dames Réparations et Transformations Une maîtresse de maison ne doit pas dédaigner cette tactique l'importance même de ses ressources ne saurait ex cuser sa paresse car son ambition ne doit pas être seulement de faire bien, mais de faire aussi bien qu'il est possi ble, avec l'argent dont elle dispose. (X...) LES SAUCES Voici le détail des principales sauces employées en cuisine Sauce allemande. Velouté réduit avec cuisson de champignons et fond blanc de volaille et lié raison de huit dix jaunes par litre. Crémer et beur rer grassement. Sauce anchois. Préparer une sau ce blanche. Ajouter deux ou trois cuil lerées d'essence d'anchois ou, mieux, 40 grammes de beurre d'anchois. Sauce béarnaise. Réduire un déci litre de vinaigre blanc avec échalote, estragon, thym, laurier, sel et poivre. Ajouter deux jaunes. Cuire en vannant au fouet sur le bord du fourneau jus qu'à consistance de pommade. Incor porer peu peu 100 grammes de beurre frais. Passer au tamis fin ajouter deux cuillerées, fond brun réduit, estragon, persil et cerfeuil hachés, une pointe de Cayenne et jus de citron. Sauce béchamel. 35 grammes de beurre, 50 gr. de farine. Faire cuire dix minutes sans colorer. Mouiller de quatre décilitres de lait bouilli. Ajouter un petit oignon émincé et fondu au beur re, un petit bouquet garni. Cuire trente- cinq minutes. Passer au tamis fin. Sauce bordelaise. Réduire un dou ble décilitre de vin rouge avec écha lote. thym, laurier, queues de persil, poi vre et sel. Mouiller de quatre décilitres de fond brun réduire de moitié. Incor porer hors du feu 80 grammes de beurre frais. Passer. Sauce crevettes. Piler 200 gram mes de crevettes roses dont on aura réservé les queues) avec 100 grammes de beurre. Faire fondre au bain-marie. Passer dans une terrine contenant de l'eau glacée. Retirer le beurre qui s'est figé la surface et le mélanger dans la sauce normande. Les beurres de langoustes et d'écre- visses s'obtiennent de la même façon. Sauce espagnole. Se fait avec un roux brun mouillé de jus de viande et enrichi de couennes de lard, d'un bou quet garni de carottes et d'oignons émincés. Le tout cuit lentement puis étaminé. Sauce hollandaise. Réduire com plètement un demi-décilitre d'eau avec une pincée de sel et quelques grains de poivre mignonnette. Ajouter deux jau nes d'eeufs et cuire en fouettant jusqu'à ce que l'appareil prenne une consistan ce homogène. Beurrer peu peu avec 100 grammes de beurre décanté. Jus de citron. Passer. Sauce mayonnaise. Dans une ter rine vernissée, fouetter deux jaunes 31, Boulevard Maréchal Haig, YPRES (route conduisant au Football) d'eeufs, sel, poivre, une cuillerée de vi naigre. Incorporer, en fouettant tou jours, trois décilitres environ d'huile d'olive. Rectifier l'assaisonnement (si le mélange s'épaississait trop vite, ajouter quelques gouttes de vinaigre ou de jus de citron.) Recettes demandées. Lapin de garenne aux cèpes. Un demi-lapin de garenne, 75 grammes de lard de poitrine, quatre beaux cèpes bien frais .beurre, farine, bouquet gar ni, quatre échalotes et oignons, un verre de cognac. Découpez votre lapin en huit mor ceaux, mettez le foie de côté. Coupez en lardons la poitrine et vos cèpes épluchés et coupés en gros dés. Dans une casse role, mettez un verre de cidre bien cuit, un bol de bouillon, le bouquet, le sel, le poivre, et faites bouillir dix minutes. Faites revenir le lapin avec beurre, un verre de cognac auquel vous mettez le feu, farinez vos morceaux, laissez-les roussir, mouillez avec votre bouillon, ajoutez vos lardons bien dorés et vos cèpes que vous avez fait revenir sépa rément. Laissez bouillir un quart d'heu re. et mijoter trois quarts d'heure une heure. Pilez votre foie avec un peu de moutarde, un jaune d'œuf, un peu de ▼in blanc, du cidre, et liez avec votre sauce seulement au moment de servir. Champignons étuvés au beurre. Les champignons qui ont atteint tout leur développement sont meilleurs pour cet usage. Les peler, les laver, les égoutter et les mettre dans une casserole plate en les arrangeant les lames au-dessus. Placer sur chaque champignon un morceau de beurre, saler et poivrer assez fortement et les sauter sur un feu vif. Si la sauce devenait trop huileuse, ajouter au der nier moment une très petite quantité d'eau dans la lèchefrite. Les servir très chauds et si possible dans le plat qui a servi les cuire. C'est la meilleure manière de préparer les champignons de prairies qui, bien que de la même espèce que les champi gnons de couche, ont un parfum beau coup plus délicat. Navets glacés. Une livre de na vets, sept ou huit morceaux de sucre, beurre, fécule. Coupez vos navets en rondelles, fai tes-les frire, puis mettez-les mijoter pen dant deux heures dans une sauce pré parée de la façon suivante faites fon dre sept ou huit morceaux de sucre dans un peu d'eau, jusqu'à ce que vous ob teniez un caramel blond ajoutez-y un peu de beurre et d'eau. La cuisson ter minée, liez la sauce avec un peu de fécule. Tante Mimie. Prodat Beiga PUR DÉLICIEUX ECONOMIQUE. Agent de vente Ypre* 32, Rm de Menai YPRES. CREDIT FONCIER DE BELGIQUE. Société Anonyme constituée en 1835. EMISSION D'OBLIGATIONS FONCIÈRES. Intérêt 3.25 net de tou* im pôts présenta et futur*. Le* obli gations émise* par cette Société centenaire et patronnée par la Société Générsde de Belgique constituent un placement de toute sécurité. PRETS HYPOTHECAIRES Taux et conditions avantageu se*. La Société ne prête que se* propres capitaux. BANQUE DE LA SOCIETE GENERALE DE BELGIQUE précédemment Banque de Cour- trai et de la Flandre Occidentale, Blanlceoberghe, Commet, Dix- mude, Knocke s/Mer, Menin, Nieuport, Popermgfae, Router* et Ypre*. P-.^ Jn cours donné par couturier profession- LLt lC 11" nel diplômé. Méthode sur mesures et moulage (Haute couture) spécialement I nunp MnrïPrnP recommandée aux professionnels, com prise des mesuresCoupe assemblage essayage et correction de tous vêtements cours particulier pour chaque élève, diplôme de capacité après fin d'études. Succès garanti. Prix modéré. Renseignements et Inscriptions 16, RUE EIGEN HEERD, YPRES.

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