La Vie Bruxelloise DE GOENE FRÈRES LE «5TTD o« Grande Réputation Mondiale. Le Mutée de Guerre du saillant d'Ypres- Mim LE SUD, dimanche 17 octobre 1937; OSTENDE VEUT ETRE CLASSEE COMME VILLE BILINGUE S Les commissions réunies du Conseil communal viennent de tenir une im portante réunion au cours de laquelle il a été décidé l'unanimité de s'unir avec les autres communes de la côte afin d 'obtenir qu'Ostende et les au tres villes du littoral soient classées par mi les villes bilingues et qu'en outre la côte soit représentée par un délégué la commission linguistique. LA STATISTIQUE ECONOMIQUE Les statistiques du commerce spécial pour le mois d'août 1937 montrent une proportion des exportations aux impor tations de 94.41 p. c. C'est là une bonne proportion, sous l'empire de la quelle notre balance des comptes avec l'étranger est en fait favorable. Mais il ne suffit pas de constater ces résul tats et pour cela surveiller les indices généraux de nos prix, du coût de la vie et de nos salaires en rapport avec les mêmes éléments dans les pays voi sins, qui sont nos concurrents sur le marché international. A cet égard, l'Allemagne et la Fran ce sont pour des motifs différents et pour le moment d'un intérêt secondaire. En Allemagne, le contrôle de l'écono mie et les subsides l'exportation sont dosés de manière qu'il est pratiquement impossible d'établir des comparaisons. Prix et salaires y sont également arti ficiels. Mais les charges de l'économie sont telles qu'une politique agressive d'exportation s'y trouve impossible pour le moment. Quant la France, prix et salaires et monnaie sont en ce moment dans un état fluide et instable. Une comparai son du coût de la vie. des salaires et des prix est naturellement possible, mais, outre que les statistiques sont as sez difficilement comparables, il sert de peu de faire cette comparaison parce que les éléments sont exposés chan ger constamment. Tout ce que l'on peut dire, c'est que notre système de prix de gros paraît de voir s'établir plus ou moins prochaine échéance proximité des prix français, et que sur cette base nous sommes même de concurrencer la France. Mais un sujet de comparaison beau coup plus intéressant peut être établi avec l'Angleterre. De juillet 1936 juin 1937, les salaires nominaux ont haussé en moyenne de 8 en Bel gique. Actuellement la hausse est sen siblement plus forte. Au cours de la même période, l'indice anglaise ne s est Televée que de 0,6 Ainsi, les deux indices qui, sur la base de l'année 1930 s'établissaient approximativement parité au lendemain des hausses de salaires importantes accordées chez nous en juin 1935-1936 sont aujour d'hui différenciées au moins de 7 notre préjudice. Cette hausse de sa laire a été, il est vrai, compensée chez nous par le relèvement du coût de la vie au cours de la même période, mais dans l'intervalle les salaires réels an glais ont baissé par le mécanisme na turel que, restant peu près stables nominalement et le prix des choses aug mentant, leur valeur d'achat ne pou vait manquer de diminuer. En d'autres termes, aujourd'hui nos salaires réels s'établissent 3 environ au-dessus des salaires réels britanniques. Au cours de nombreuses années jamais coefficient pareil n'avait été observé. L'évolution du coût de la vie joue un grand rôle dans ces résultats qui doi vent occuper l'attention des pouvoirs publics et des syndicats. 11 y a naturellement lieu de tenir compte des points de départ différents et de la situation différente. Mais néan moins ce qui résulte péremptoirement de ces constatations, c'est que la mar ge très favorable qui était acquise notre industrie au lendemain de notre dévaluation, est en partie résorbée. On ne peut guère aller au-delà sans nous handicaper sur les marchés internatio naux surtout lorsque naîtra l'heute où l'industrie métallurgique anglaise moins occupée par les commandes d'arme ment et réoutillée aura moins besoin de nos produits et se présentera en concurrente plus redoutable sur les marchés internationaux. L'ESPIERRES BELGE rELlERS D'ART OE COUKTRA! Tél. 113-603-1033 Société Anonyme Adr. tél. MOBILiER-COURTRAI. MOBILIER-DECORATION La ph» votée usine du pays de bois contreplaqués. INSTALLATIONS ET TRANSFORMATIONS DE MAISONS PARTI CULIERES. CAFES. HOTELS. BANQUES, MAGASINS ETC.. F.TC. Visitez no* Sakm* d'Exposition contenant phe de 200 mobiliers. Oaver»» de 9 12 et de 1 '4 i S Vg h. Sur demande le dimanche de 9 11 h. BILLET BRUXELLOIS Sur l'initiative du Commissariat de I'O. R. E. C. pour la Région fronta lière de la Flandref Occidentale, une réunion des représentants des commu nes de Mouscrôn, Luigne, Dottignies, Coyghem et Espierres, s'est tenue. Sa medi 9 octobre en la maison commu nale de Dottignies, afin d'étudier les possibilités d'épuration, de rectifica tion et d'élargissements de l'Espierres Belge ou Grande Espierres. Par ses inondations répétées, ce ruis seau est cause de préjudices très sé rieux tant au point de vue économique qu'hygiénique. La réunion avait surtout pour but la recherche d'une formule de finance ment pratique, permettant d'entamer et de poursuivre l'étude de ces travaux urgents et indispensables. «-AÎTF5 ANNONCES DANS ce 12 octobre 1937. LIBERTE DE LA PRESSE Dans la Nation Belge du 8 oc tobre nous lisons, sous la signaiture R.P., propos d'une atatque du Peuple contre la Nation Même après la nouvelle cérémonie de Mamanouchi, réglée par Mr. Van- dervelde, que l'opinion et la presse in dépendantes continuent donc ouvrir l'œil et le bon. Depuis des mois, nos lecteurs seront d'accord avec nous Le Sud prêche cette prudence. 4 *r Nons lisons ensuite sous la même si gnature Quant la grossièreté sans égale de cette attaque, grossièreté malheureuse ment banale dans les colonnes de la feuille socialiste, la honte en retombe COLLECTIVEMENT sur tous ses diri geants et rédacteurs Marquons le point. Nous avons alerté l'opinion contre les tendances néfastes de l'Association générale de la Presse qui prétend encore représenter les inté rêts professionnels des journalistes vrai ment indépendants. Parmi les dirigeants et rédacteurs du Peuple, mis en cause par la Nation Belge, nous croyons re connaître les citoyens Housiaux, Tuns, Frédéric Denis, Paul Lévy et quelques autres qui occupent des postes mar quants, sinon de commande, l'A.G. P.B. Il y a quinze jours, nous avons si gnalé nos lecteurs le projet Maistriau sur la Presse. Quand on songe que ceux qui donneront leur avis en dernier lieu sur l'opportunité des mesures projetées sont, en nombre impressionnant, du ca libre des précités, on peut s'attendre de la belle ouvrage comme on dit an pays wallon. de belges de généalogie homologuée. A côté des joueurs de billard, on voit délibérer les comités de sociétés les joueurs de cartes et les fumeurs de bonnes pipes en ferre, précieusement calottées. Ce café a aussi une autre clientèle les soupeurs aux moules crues. De tra dition la place de la Chapelle a tou- jours été le grand mar< hé aux moule» de la capitale. Dès le matin, on y voit de nom breuses marchandes aligner leurs char rettes. Elles y resteront jusque tard dans la soirée et feront toujours de bonnes affaires. Le passant s'arrête on lui ouvre la moule et il la gobe. Six, douze ou plus payées la pièce. Mais, quand on a atteint l'âge mur. ou que l'on se trouve en famille, lu station la char rette n'est pas confortable. Ausssi, va- t on chercher asile au Lievekenshoek. Quelques assiettes sont portées aux marchandes et reviennent un moment après garnies de spleri îides mollusques, blancs souhait. Assaisonnés d'un bon verre de bière nationale, voilà un sou per délicieux et avantageux par ces. temps de vie chère. Le régime a du bon, car toute clientèle de ce bon vieux Cavitje resplendit de santé. A commencer par le patron et surtout la patronne dont la haute et majestueuse stature permet) de supposer qu'elle est issue de l'an cienne race des géants de l'Ommegang. Hélas, les travaux de la Jonction avan cent. Qu'adviendra-t-il très prochaine ment de ce cher petit coin P. L. T. ECOLE PROFESSIONNELLE SAINT-JOSEPH LE VRAI VIEUX BRUXELLES Ce n'est pas uniquement ou princi palement dans les vestiges architectu raux qu'il faut aller la recherche du vieux Bruxelles. Des manifestations comme celle de 1935, l'Exposition Universelle, por teraient le faire croire. Il existe encore dans la ville, certains coins où des traditions très vieilles ont été respectées et où on sent vibrer la vieille âme bruxelloise. Les exigences de l'urbanisme moderne tendent cepen dant détruire petit petit, ces oasis folkloriques et déjà maintenant, il faut bien connaître les recoins de la ville pour y découvrir une originalité. Le hasard d'une promenade nous ayant conduit place de la Chapelle, nous y avons découvert un des plus vieux cafés de ce quartier il porte un nom bien poétique, charmant et très suggestif. In de Lievekenshoek». Rien dans son extérieur ne le signale l'at tention spéciale du promeneur. C'est un de ces vieux cafés où le patron pro fesse la vénération des bonnes bières nationales gueuze, faro, blonde et brune, sont encore servies fraîchement tirées la cave, même le tonneau. C'est dire que la clientèle est composée, essentiellement de vrais connaisseurs et Dans le discours de Mr. Duesberg, recteur de l'Université de Bruxelles, l'occasion de la réouverture des couraj on a pu entendre cette affirmation. Les écoles professionnelles sont dq plus en plus désertées. 4^e recteur s'est-il basé, pour uird cette déclaration sur des statistiques o(J ficielles qui datent en général d'un lusf tre, lorsqu'elles sont publiées Nous sommes portés le croire. L'actualité nous prouve que l'enseigne ment professionnel a. au contraire, re| conquis l'estime du public, durant cet dernières années. Les parents comprenl r>ent qu'il vaut mie ix mettre aux maint de leurs enfants un bon métier, p1u< tôt que de les aiguiller vers des profes sions libérales pour lesquelles ils n ofj frent pas de prédispositions, très marj quantes. Nous ne voulons pour preuve de ceci que le succès de la rentrée l'école professionnelle Saint-Joseph Ypres. I Tous les records précédents ont étd battus, et l'effectif de l'école s'est aagj menté d'une cinquantaine d'unités suj l'année précédente. Si ce fait prouve l'heureuse cou préhension des parents pour l'avenil de leurs enfants, il faut en noter un auj tre tout aussi important les patron! unissent leurs efforts ceux des direcj teurs d'écoles professionnelles en don nant, l'embauchage, la préférence! aux jeunes gens qui sortent munis d ui| diplôme d'une école professionnelle. Voilà de quoi réjouir le cœur de toul ceux qui ont été les pionniers et les dél fenseurs de l'Ecole ProfessionneII| Saint-Joseph Ypres. r Quiconque Tintera le MUSEE DU SAILLANT D'YPRES ira de l'avant et prêchera toujours la Paix entre Nations. Paroles de lEvêque de Willesden St. Martin's-in-the-Fields, Trafalgar-Square, Londres. r La mefllera* collection qui existe complétée en 1937. Toutes les branches des différentes armées y sont représentée» Jarmi l'exposition Engins défensifs et offensifi, Equipements, Coiontés d'intérêt technique et historique dont plusieurs de par les faits qu elle* jTOqoesit, rappellent de notables exploits, de* Photographies Officielles de genre, prises par l'ennemi et les alliés reprodrasent les FAITS LES PLUS IMPORTANTS DE LA GUERRE. Conservateur Monsieur L. N. MURPHY, FJ.L-, Décoré de la plus haete Distinction iraBtaire Française, etc., etc. Uh ancien Combattant donne gratratement explications. OUVERT TOUS LES JOURS, EN FACE DES HALLES. ENTREE RUE DU VERGER, YPRES

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 2