YPRES Heursel-OptiQue I Les Laines de l'Arsenal Hôtel Excelsior René Schmidt-Âcke Briqueteries Mécaniques Le Progrès POUR VOS TRICOTS Apéritif-Concert. IN DE PUPPEN Aimé GBLW EZ SCIERIE MÉCANIQUE LE SUD, dimanche 31 octobre 1937/ 5 DATES RETENUES Le Bal des Amitiés reste fixé au 13 no vembre. Si la date choisie est un samedi, c'est porr permettre une nombreuse jeu nesse d'assister ce bal qui réserve des sur prises. Eir effet, un comité spécial a été con stitué, afin de donner cette fête un carac tère de nouveauté et d'originalité. Les colo nies étrangères fixées Ypres ont promis d'apporter leur concours cette soirée. Le Bal de l'Armistice sera cette année un bal surprise, et les membres anciens ne man queront pas d'amener de nouveaux mem bres cette fête. Signalons que les personnes désireuses de «tenir des tables peuvent en faire la de mande au secrétaire M. Gaimant, rue de Menin. Le 25 novembre aura lieu le premier grand concert de l'Ypriana. Des artistes dfc tout premier plan ont été retenus pour cette soirée, et tous auront l'occasion d'applaudir une sélection du Barbier de Sévlile Nous n'avons pas conseiller nos lecteurs yprois de se faite membre de l'Ypriana, car ils font tous partie de cette société, qui mérite d'ailleurs l'appui de tous, et donne, d'autre part, ses membres une série de fêtes de premier ordre. Mais nous prions nos lec teurs de faire un peu de propagande auprès dfc leurs amis, afin de leur rendre un réel service en les inscrivant comme membres de l'Ypriana. Ils ne le regretteront pas. Le samedi 11 décembre, bal annuel de l'Ecole Moyenne. LA FEMME ET LE PLAISIR Le R. P. Draime n'a pas déçu son audi toire. Présenté d'une façon charmante par M. le Doyen, le sympathique dominicain entra immédiatement dans le vif de son su jet. La première partie de sa conférence fut particulièrement étincelante et il avoua, lui-même, être très en forme Avec quelle joie avons-nous entendu le conférencier stigmatiser les esprits renfro gnés et timorés qui voient, en tout et par tout, des occasions d'interpréter la vie d'une manière maussade. Et nous éprouvions, cer tes, une réelle satisfaction songer que d'aucuns, ou d'aucunes devaient se trouver fort désorientés en écoutant un dominicain optimiste et non un rédemptoriste tonitruant. Le plaisir est non seulement légitime, mais le plaisir est nécessaire. Non seulement le plaisir, comme abstraction, mais les plaisirs, les plaisirs dans tous les actes car le Créa teur l'a voulu ainsi. Comme cela nous change de l'hypocrisie assez lâche de ceux qui estiment que, de certaines choses, il ne faut point parler. Et pourquoi donc Pourquoi vouloir tout prix tromper la jeunesse par l'ignorance, et quand avez-vous entendu conseiller d'a border un oroblème sans chercher en con naître les données Le grand, le plus grand et le plus grave problème, le problème de la vie. devant lequel se trouve placée bien plus dangereusement la femme que l'homme, ce problème^doit-il être abordée les yeux ban dés En d'autres termes, les temps sont-ils révolus où les parents, hypocritement, par manque de courage, livraient leurs enfants la vie sans les avertir, sans les instruire, sans les prémunir Le R. P. Draime a ré pondu cette question en abordant, en ter mes combien délicats, les problèmes de face. Et c'est l'enseîenement que les mères pré tentes la conférence eussent dû tirer pour l'éducation de leurs filles. La vérité et la sincérité, Je temps des oies blanches étant passé. Cest au foyer, et ce n'est qu'au foyer que l'être humain trouve une source sans cesse renouvelée de plaisirs, de vrais plaisirs, ceux qui procurent la joie intime et durable, et qui soutiennent l'affection. M. l'échevin Vandermersch remercia l'ora teur, et se fit l'interprète de tous, en assu rant le R. P. Draime de ce que chacun tire rait d'utiles leçons pratiques de ses excel lents conseils et il fit un éloquent appel en faveur des Sœurs de la Providence. Aussi la collecte faite par ces dévouées religieuses fut combien abondante, et les bonnes sœurs se dirent que le R. P. Draime ne les avait pas oubliées, car, elles aussi, connaîtront le plus noble des plaisirs réservés aux fem mes faire du bien au prochain. MONUMENT REINE ASTRID L'assemblée de la Société royale des Amis fte la Médaille d'Art a eu lieu le dimanche 17 octobre au matin au Palais des Acadé mies Bruxelles. Nous avions appris que cette assemblée avait été plus nombreuse que de coutume, et pour notre documentation sur les organisations professionnelles dès métiers d'art, nous avions été demander des renseignements au dévoué Directeur de la Bibliothèque Royale M. V. Tourneur, et M. Marcel Hoc, conservateur du Musée des Médailles de Bruxelles. Ceux-ci nous dirent le succès croissant de leur groupement, et nous en donnèrent comme preuve- les per sonnalités présentes cette assemblée M. Moeneclay, directeur de la Monnaie de Paris, les généraux Michiels et Wiener, les sculp teurs Bonnetain, Devreese, De Bremaecker, Bija, Rau, De Cuyper, Theunis, Wansart etc. en d'autres mots, tous les amateurs et les artistes de la Médaille d'Art. M. Tour neur fit un exposé très applaudi sur le Congrès «Je la Médaille d'Art de Paris. Et il présenta ensuite plusieurs œuvres, dont il nous donna l'énumération qui comprend les plus beaux noms du palmarès artistique belge un portrait du profeseur J. Demoor par Bonnetain une plaquette de St-Chris- tophe par Wansart un portrait de l'avocat Losseau par Devreese un portrait du bourg mestre Max par De Breemaecker une pla quette, le Roi, la Reine et les enfants, par Rau un portrait de Léopold II par De Cuyper un beau portrait dû Cardinal Mercier par Piere Theunis un portrait du Roi par le major Lebrun; des pla quettes par Jorissen, mais le clou, nous dit- on fut, tenez-vous bien une superbe pla quette Reine Astrid du sculpteur Bija. La présentation de ce'Ie-ci movoqua l'en thousiasme de cet auditoire «l'élite. Pour ré pondre aux applaudissements de l'assemblée l'artiste Bija fut, par trois fois, obligé de se lever. Et on nous confia le sort flatteur qui était réservé cette œuvre. Mais il est trop tôt pour en parler. Ceci sans commentaires. Nous sommes fort heureux d'avoir pu, en nous mettant en relations avec le sculpteur Bija et en échan geant avec lui nos conceptions sur la fa çon symbolique de présenter l'admirable fi gure de la Reine Astrid, lui suggérer cette œuvre si hautement appréciée par les milieux compétents. Nous eussions voulu doter la ville d'Ypres de cette œuvre d'art. Mais voilà après le monument au Roi Albert, l'œuvre de l'artiste Bija la mémoire de la Reine Astrid... la série continue des réalisations dès défenseurs brevetés de la région (Voir la suite en 6e page) Vous pouvez conserver une bonne vue jusqu'à un âge avancé, en ayant re cours de bonnes lunettes aussitôt que le besoin s'en fait sentir. Tout retard ne fera qu'empirer le mal, portant préjudice vos yeux, vos nerfs, et diminuant votre capacité de travail. 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