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Ce dimanche aura lieu une intéressante
manifestation de la Croix Rouge de Belgi
que, au Cercle Catholique, 12, rue de Wer-
vkq. Aux 15 h. démonstration en plein air
par la section de Wervicq. A 16 h. Con
férence par le Capitaine Commandant Cal-
berg délégué par le Ministère de la Défense
Nationale. Cette conférence sera accompagné
d'un film parlant L'Usine sous- les Bom
bes.
AUX PROTESTANTS DE COMINES
Martin, Luther, moine austère, tellement
scrupuleux qu'il mettait 7 fois le temps
habituel pour dire sa messe Orgueilleux
l'excès, tellement qu'il ne voulut pas se
soumettre l'autorité du Souverain Pontife
lorsque celui-ci lui reprocha ses erreurs
qui traitait le Pape de truie et de tout le
répertoire des noms les plus abominables.
Il se mit en révolte ouverte, se défroqua,
ameuta toute l'Allemagne contre l'Eglise.
Ses erreurs, ses théories fausses furent la
cause de la mise feu et sang de toute
l'Europe. Les crimes les plus abominables,
les destructions les plus inimaginables, qu'on
peut lire dans l'histoire et constater dans
les arts, furent les conséquences terribles de
sa dbctrine funestre et de son fanatisme.
II a semé la haine, le désordre, l'anar
chie, la destruction des hommes et ides cho
ses partout où il a passé. Des maux innom
brables, moraux et matériels, furent les con
séquences de ses doctrines perverses. Tous
les pays d'Europe en souffrent encore.
II faut lire toutes les histoires générales et
locales pour se rendre compte des ruines ac
cumulées par cet apostat.
Ses erreurs et celles du protestantisme sont
innombrables. Leur nombre augmente cha
que jour. Jusques quels abîmes n'ont pas
conduit les erreurs du libre examen, ainsi
que les négations de la primauté de Pierre
Ce névrosé, ce moine défroqué, aussi gros
et gras qu'il fut maigre avant son apostasie,
dévergondé il s'unit une ancienne reli
gieuse en regardant, le soir, le ciel étoilé,
disait Beau ciel, tu ne seras jamais pour
nous
Est-ce là une réformateur de la Sainte Egli
se Est-ce l'homme qui peut être mis en
parallèle avec les grandis Saints du XVIe
siècle ou avec les grands Docteurs de l'Egli
se Le seul examen de sa vie n'est-il pas
capable de faire rentrer dans le giron de
la Sainte Eglise nos frères séparés Que
cette union mettrait de joie au ciel et sur
la terre Ils n'y aurait alors, qu'un seul trou
peau et un seul pasteur. Espérons
La cérémonie du flambeau aura lieu ce
dimanche devant le monument aux morts
(le flambeau sera remis place Joseph Wau-
ters la F. N. C. de Mouscron).
Mr Léopold Goudenhoofd, brigadier des
douanes, vient de recevoir la médaille ci
vique de 1ère classe, en récompense de ser
vices rendus l'administration des douanes
durant plus de 35 ans.
X
Mr Raymond Troch, commissaire adjoint
de police, est décédé en son domicile, rue
Wahis, 250. Il avait été pensionné en 1936
et était titulaire de plusieurs distinctions
honorifiques.
Ses funérailles ont eu lieu en l'église St
François le 3 novembre.
kVoici les numéros gagnants de la tombola
de l'exposition missionnaire
1568 3049 1575 5 3055 1381 430
170 659 1881 1739 403 3349 1951
758 121
A la Gilde des Métiers aura lieu le 7 no
vembre la 2me représentation d'abonnement.
Au programme Le Secteur de la Mort
pièce en cinq tableaux.
POUR LA DEFENSE
DE NOS COTES
La guerre entre l'Italie et l'Ethiopie est
encore assez récente pour que l'on se sou
vienne de l'intérêt que suscita dans la presse
la comparaison des forces navales anglaises
et italiennes. L'idée d'un conflit possible en
tre ces deux nations s'étant ancré dans l'es
prit d'un grand nombre on discutait et l'on
pesait les forces en présence pour préjuger
de l'issue d'une guerre éventuelle.
Le conflit actuel en Extrême Orient est
nouveau prétexte ces comparaisons et déjà
nous avons vu évaluer, en regard de la ma
rine de guerre japonaise, les forces russes,
voire celles de la Grande Bretagne et de
l'Amérique.
C'est en profanes que nous prenons note
des tonnages, des armements, et que nous
lisons la plupart des termes sans même com
prendre la différence existant entre un des
troyer et un croiseur. Car, nous ne sommes
pas une nation maritime bien que nous ayons
tout pour l'être. Nous sommes des terriens
ignorant le glorieux passé de nos marins
et pour qui l'appel du large s'arrête au ri
vage. Encore faut-il que le temps soit pro
pice et la plage accueillante. Il nous manque
peut-être dans ce passé héroïque des marins
de chez nous, une épopée qui soit plus dis
tinctement belge. Et elle nous manque parce
que depuis que la Belgique existe en prin
cipe autant qu'en fait, notre marine de guerre
a disparu.
Pour certains cette marine de guerre est
«un dada» avec ce qu'il comporte d'uto
pie. Pour d'autres elle est, avec des raisons
très justes, une réalisation la fois utile et
indispensable au point de vue militaire et
au point de vue économique. Ses plus chauds
partisans ont cité l'exemple de la Hollande
dotée d'une forte marine de guerre, ils ont
posé la question du ravitaillement de notre
colonie en cas de conflit, et ils ont émis
des craintes sur la défense de nos côtes.
D'autres, entrevoient dans la constitution
d'une' flotille de guerre l'instrument indis
pensable une formation maritime de nos
jeunes gens qui seraient ensuite guidés vers
la marine marchande. Il semble bien d'ail
leurs qu'une marine marchande digne de ce
nom ne puisse vivre et prospérer dans un
climat favorable sans l'appoint de cette flo
tille de guerre vers laquelle seraient cana
lisés les jeunes marins en âge de faire leur
service militaire.
Ces considérations, qui n'ont pas la pré
tention de résoudre le problème de notre
marine de guerre, tant s'en faut nous
rappellent que récemment propos de la vi
site de navires de guerre étrangers pendant
la semaine maritime, un confrère écrivait
en rompant une lance en faveur d'une ma
rine de guerre A-t-on pensé que nous
avons construit Zeebrugge le plus beau
port de débarquement que pourrait rêver une
escadre ennemie. File rentrerait là comme
dans un moulin, et tout paraît l'y inviter
Observation combien logique et qui plaide
en faveur de l'armement de quelques unités
susceptibles de défendre nos côtes contre les
éventuelles attaques ennemies.
En cas d'attaque par la mer ce n'est cer
tes pas nos petits moyens qu'incomberait
la tâche de lutter contre les puissantes flot
tes adverses. Notre rôle devrait se borner
nous opposer toute tentative de débarque
ment de troupes et empêcher les navires
ennemis de rentrer dans nos ports. Pour
cela il nous faudrait au moins un poseur de
mines et quelques-unes de ces petites unités,
terriblement efficaces, adoptées pour les mê
mes besoins par les pays étrangers.
Aux hydravions, aux sous-marins se sont
ajoutés ces pucerons que l'on appelle les
MAS dont les premiers spécimens furent
"LE SUD, dimanche 7 novembre I937
construits il y a une trentaine d'années. Les
MAS, ou vedettes automobiles très rapides
munies de lance-torpilles, en 1918 coulè
rent trois cuirassés de ligne dans la Mer
Adriatique. Montés chacun tout au plus par
deux hommes ces petits navires qui filaient
l'époque trente ou quarante l'heure
envoyèrent eux seuls par le fond la moi-
tié de la flotte de bataille austro-hongroise.
Depuis lors d'énormes progrès ont été ac
complis dans la construction des moteurs lé-
gers, et la vitesse, facteur principal dans
l'attaque par surprise, n'est plus l'apanage
des gros navires. Les Anglais, maîtres des
mers, l'ont si bien compris qu'ils ont prévu
dans leur programme 28 de ces vedettes dont
la vitesse atteint 40 nœuds (env. 75 kmh.),
munies de deux torpilles lancer par l'ar
rière et de plusieurs mitrailleuses.
Nous avons pu nous-mêmes, tout récem
ment, admirer quel degré de perfection
les ingénieurs navals anglais étaient arrivés
avec ces petits bateaux en prenant part aurl
démonstrations faites au large d'Ostende par I
la même firme qui fournit les vedettes de]
l'Impérial Airways. La stabilité reste par
faite aux plus grandes vitesses (20 nœuds
en l'occurrence pour ces canots adoptés éga
lement par les services de douane en Anele-
terre) la coque a été étudiée de telle façon
qu'elle coupe littéralement la vaque sans
prendre les paquets de mer qui constituent
une grosse entrave la vitesse, le roulis est
quasi supprimé et, du même coup, on né-
prouve aucune sensation désagréable dans ces I
canots qui paraissent sauter de crête de vague I
en crête de vague et qui se manœuvrent avec I
une facilité remarquable. Au cours de ces
essais, tout en voyant défiler nos côtes nous
songions qu'en somme il nous faudrait très I
peu d unités semblables, armées de torpilles I
pou' couler impitoyablement tout navire qui I
oserait forcer nos ports.
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