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«LE MUSEE DE GU ERRE DU SAILLANT»
Bonjour, Monsieur
Avez-vous visité les Musées en ville?
Commencez par
vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU
-
LE SUD, dimanche 28 novembre 1937,
don touchant l'enseignement, nous voyons
le Conseil se diviser automatiquement en
deux camps rivaux et hargneux. Si paradoxal
que cela paraisse première vue, je n'hésite
pas dire, Messieurs, que chacun des anta
gonistes a raison. Oui, chaque clan a rai
son lorsqu'il accuse l'autre d'être composé
d'un tas dte marchandeurs et de sectaires.
Et l'un et l'autre ont tort de continuer éter
nellement mériter de tels reproches. Ces
rivalités chroniques, vous vous en doutez,
nous amusent un peu. Car elles prouvent,
s'il en serait encore besoin, la vanité de la
fameuse formule politicienne dite d'Union
Nationale. En fait d'apaisement, avouez-le,
c'est vraiment merveilleux...
Que voulez-vous, la belle Union tripartite
dont vous êtes, Messieurs, les fervents sup
porters, n'a aucune base, aucune racine so
lide. Ou plutôt si, des racines, elle en a...
Mais qui au lieu de pousser dans les cœurs,
plongent comme on sait dans les coffres-forts
i sec du Boerenbond et de la Banque du
Travail.
On imagine quel concert de sarcasmes tri-
partites accueillit ce pavé Signe évident
que le coup avait porté.
SOLIDARITE POLITICIENNE.
On sait comment et par quoi, de nos
jours, les extrêmes se touchent... en poli
tique. La preuve expérimentale en est faite,
au Conseil provincial, chaque fois qu'un ma
ladroit ou un importun a le malheur de faire
seulement une allusion au Boerenbond ou
la Banque du Travail.
Cest vraiment curieux...
Le plus drôle c'est que, dans ces occa
sions, la réaction ne vient pas, comme on
pourrait s'y attendre, de la partie mise en
cause. Ainsi, quand le mot Boerenbond
vole dans la mêlée, comme un reproche ou
une accusation, les Catholiques en chœur
font... le mort Mais il faut voir et enten
dre. les Socialistes. Ces charitables citoyens
bondissent littéralement. Et les pauvres
Catholiques de leur envoyer force re
gards, sourires et autres témoignages gratuits,
mais évidents de soulagement et de grati
tude.
Lorsque l'occasion s'en présente, la comé
die se répète avec ferveur en sens inverse.
Les citoyens orphelins de la défunte Banque
du Travail ne pourraient vraiment trouver
meilleurs soutiens que les chevaliers Boe-
renbondiens.
C'est du plus fin comique.
Celui qui ne nous croit pas n'a qu'à venir
voir. Un petit signe de sa part et, au mo
ment choisi, après avoir frappé les trois
coups, nous tirerons la ficelle et il jouira
du spectacle
(A suivre) G. Van Houtte.
Les taxes communales. Une en
quête de commodo et incommodo est
ouverte sur la décision du Conseil ten
dant percevoir en 1938 les taxes sui
vantes 1 40 centimes additionnels aux
impôts cédulaires taxe spéciale sur les
salaires de 44 de la taxe de l'Etat
taxe de voirie 5/6me de la contribu
tion foncière pour les immeubles bâtis,
et 5/12mes de la contribution foncière
pour les immeubles non bâtis taxe sur
immeubles dégrevés 1 40 centimes ad
ditionnels la contribution foncière, en
supposant que celle-ci soit due la taxe
sur le personnel occupé 20 fr. par
tête dans les exploitations commer
ciales, industrielles et agricoles 140
centimes additionnels la taxe mobi
lière sur les revenus des capitaux in
vestis en Belgique.
Clôture de l'enquête le 23 novem
bre, 19 h.. Maison communale.
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BILLET BRUXELLOIS
LA FIN DE LA CRISE
MINISTERIELLE
Ce 24-11-37.
A l'instant où nous commençons ce bil
let, on annonce la constitution d'un minis
tère P. E. Janson. A la suite de l'échec du
premier essai du Ministre d'Etat libéral, le
Roi avait jugé utile de faire la leçon ces
messieurs de la tripartite. Cette leçon fut
efficace, puisque M. Janson a réussi dès
son deuxième essai. C'est d'ailleurs la seule
solution possible dans l'état actuel des Cham
bres.
Mais pour toute homme un peu averti,
la formation de ce gouvernement se traduit
par ces mots A gauche, alignement
Sur quatorze portefeuilles, cinq vont aux
catholiques le reste est réparti entre le
socialo-rnarxisme et les loges.
Nous nous bornerons cette constatation.
Tous les hommes de bon sens comprendront
ceci le Ministère Janson ne sera pour la
Belgique que ce que le ministère Doumer-
gue fut pour la France l'ultime étape avant
le front populaire rouge Le gastonnet
fut appelé au lendemain des scandales fi
nanciers en France P.E-. Janson l'est, en
Belgique dans des circonstances analogues.
Lorsqu'il y a quelques mois le Peuple
imprima cette proposition Après l'Espa
gne, la France, après la France, la Belgi
que on parla dans la presse dé pro
phétie une prophétie est toujours sujette
caution. Cette proposition indiquait bel et
bien les grandes lignes d'un programme com
plet. Dès aujourd'hui, on peut se rendre
compte, qu'une volonté aussi tenace qu'oc
culte, veille sa complète réalisation
Une fois expédiées les affaires urgentes
on neut prévoir que le Ministère Janson
S'effondrera la première difficulté parle
mentaire. Donnons-lui trois mois
Après, ce sera sans doute la dissolution et
l'avènement d'un Frente Popular
A moins que.d'ici là, ce qu'il reste
d'hommes d'ordre se décide changer d1'at
titude. Si au lieu de continuer se faire
une guerre coups d'épingles, ils unissaient
leurs efforts, on pourrait espérer. En présen
ce de la conjoncture politicienne actuelle,
peut-on espérer
ART PICTURAL.
P. S. Nos prix comprennent transport, frais d'hôtels, taxe de
de facture et de douane.
Pour LOURDES est également compris la boisson.
tejott?
Parmi les expositions d'art qui ont lieu en
ce moment dans la capitale, il y en a une
qui attire particulièrement l'attention. C'est,
celle du peintre Dolf Van Roy, au Palais
des Beaux Arts, où elle occupe quatre salles.
La police judiciaire a mis la main
sur un ancien condamné Emile Des
camps, originaire de Becelaere, âgé de
60 ans et domicilié légalement Ghe-
luvelt. Celui-ci avait été condamné en
1935 30 mois de prison, par la Cour
d'Appel de Gand, pour fraude. Il avait
fui en Hollande et a séjourné Bres-
kens. Jusqu'ici la police n'avait jamais
réussi l'appréhender. Etant au cou
rant de son passage en Belgique la po
lice judiciaire manoeuvra si habilement
qu'elle parvint arrêter Descamps et
son ami au moment ou ils passaient en
auto Menin.
Descamps a été écroué la prison
de Courtrai.
On le voit peu, ce peintre, et il expose
rarement. C'est un des ainés de la Fédéra
tion Nationale des Artistes-peintres et Sculp
teurs de Belgique II est féliciter pour la
superbe série de tableaux qu'il a réunie là
C'est réellement du grand art.
Il a des sanguines de toute beauté des
fleurs et des natures mortes, peintes l'hui
le, dont le fini et l'ensemble font songer
aux plus fins pastels des paysages qui évo
quent les fonds de tableaux des maîtres an
ciens de l'Ecole Flamande. Il y a des inté
rieurs, ceux du Musée Frans Hais Haar-
Iem, par exemple, qui sont de petits chefs-
d'œuvre... puis des nus admirables, des
compositions, des portraits... tout cela peint
d'un pinceau vigoureux et exercé. E>e la
peinture moderne enfin, mais si étudié et si
raffinée, qu'elle reflète une continuité de
goût et de métier avec les toiles de nos
plus grandis peintres du passé.
BRUXELLES ET LES AVIONS.
Nous avons trouvé dans notre courrier
la lettre ci-dessous
Mon cher P.L.T.
Mon voisin, Saint Michel, retenu par son
service d'indicateur des vents, au sommet de
l'hôtel de ville, me prie de. vous adresser,
en son nom cet appel angoissé.
SONNET D'ALARME
C'est moi qui suis Michel, patron de la
cité.
Au sommet de la Tour, je jais front la bise.
Je suis toujours là-Haut, l'hiver, comme l'été,
Ben que voilé, parfois, par une brume grise.
J'ai lutté autrefois De satan révolté
j'ai brisé la superbe et j'ai vaincu l'emprise.
Maintenant les avions, démons ressuscités,
Me frôlent en passant, et ...m'en !ont voir
[de grises!
J'en tremble sur ma base et ie crains qu'un
beau jour
Accroché par leur aile, entrai né mon tour.
Comme Satan, jadis, je tombe sur la Place
Avant qu'il soit trop tard, ie demande se-
cours f
La Presse en l'occurrence, est mon der-
nier ret ours f
Ayez pitié de moi:... et vous rendrai
[grâce!'
signé. St Michel Archange
p. p. c. H. de C.
Saint Michel a tout fait raison. On:
oublie trop dans les milieux de l'aéronauti
que qu'il y a un règlement qui interdit le
survol des villes et des agglomérations im
portantes.
Il serait temps qu'on fasse respecter cette-
réglementation journellement, par temps bru
meux, on entend les gros avions de trans
port passer au-dessus des toits. Il y a pas
mal de points dangereux Colonne du Con
grès, Saint Michel, Palais de Justice. Outre
le triste sort des victimes de l'accident on
peut redouter la destruction de monuments
d'art. Quel incendie aussi, si 4.000 litres
d'essence s'en mêlent Nous joigons notre
voix celle de St. Michel pour réclamer
des mesures d'ureence.
P. L. T
Nous demandons aux personnes
reçoivent le Sud qu'un ami leur passe
en lecture, de le passer d'autres. D»
nous aideront.
LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER.
