tout l'idéal de REX. g W8e PrUXeitOlse A ceux oui portent en eux 1 la UIa RruvAlInko A. Bouckaert LE SUD LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT» VARIETES par Paul VAN HUFFEL. BILLET BRUXELLOIS CONSEQUENCE IMPREVUE Bonjour, Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville? LE CABINET JANSON JULIUS BARMAT On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17-63.40 LE DENTISTE Tient ses consultations tous les jour* de 8 12 h. et de 14 18 h. Téléphone No 588 74, Rue de Lille, YPRES. FAITES VOS ANNONCES DANS Commencez par vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D*YPRES ENTREE RUE DU VERGER. Le mouvement rexiste peut compter sur le travail de ceux qui militent jour et huit «dans ses rangs, et qui ont foi dans un idéal qui s'avère de plus en plus juste «t de plus en plus réel. Ils sont peu nombreux, ceux qui jusqu'à ce jour ne se sont pas encore sacrifiés. Et chaque sacrifice exigé d'eux, a toujours été exécuté avec le plus grand des enthousiasmes. Car REX, l'amour .pour une idée pure et juste est im- mense, et journellement nous voyons des touchantes manifestations de cet amour, le plus souvent encore chez les humbles et chez ceux qui sont cruellement éprouvés par le sort. Et ce qui est le plus admirable, c'est que tous ces sacrifices sont rendus chez nous parce que c'est la règle, parce que notre idée îe veut car aucun mouvement n'est grand sans le don absolu de tout ce qu'un homme a de sublime, sans le don complet de soi- même. Aucune rrcompense en perspective, aucun honneur, aucune joie matérielle, seule nous reste la joie intime du devoir accompli. Oui vraiment Etre rexiste n'est pas chose facile. Mais il existe au sein de REX une pléiade, un beau groupe de jeunes gens qui d'un •sacrifice ont fait une habitude ils n'atten dent aucune récompense, si ce n'est l'appro- ivation de leurs chefs et la joie du travail accompli. Leur plus grande ambition rési de dans un travail soutenu pour leur idéal. Nous les avons vu, les soirs d'hivers, prêts aux travaux les plus répugnants des nuits entières ils collaient des affiches, leurs doigts gelaient sous la bise, le sommeil alourdissait leurs 'paupières, mais néanmoins tendus vers un but de sublime désintéresse ment, et pour que REX soit victorieux, ils restaient là, stoïques. Et quand le soleil le matin vint dorer les rues encore désertes, on voyait tous les coins des preuves tangibles de notre idéal, des affiches au sceau de REX portant toute une population des mes sages de bonté et de réconciliation, des phra ses qui disaient au peuple que malgré tou tes les embûches et toutes les coalitions REX serait quand même vainqueur. Ah, il faut avoir vu des choses pareilles pour comprendre qu'un mouvement comme le notre ne périra jamais. Nous les avons vu aux journées mémo rables de Courtrai ils méritaient les pre mières places dans les rangs, aucune estra de n'était assez belle, aucun fauteuil n'était assez orné pour eux, et cependant ils mar chaient dans le cortège inconnus, anonymes, avec un seul désir, celui de voir le chef, et non pas d'être vus. Puis vinrent les jours de découragement, jours de doute et de tristesse; quelques-uns abandonnèrent la partie, soit .parce qu'ils n'avaient pas la foi suffisante, soit parce que chemin gravir était trop ardu et trop dif ficile. Les purs sont restés, les rangs ont été épurés, et le même désintéressement a con tinué présider toutes leurs actions et toutes leurs pensées. Nous les avons vu l'œuvre, et nous les avons admiré. Un rexiste actif, côté de tout cela, est porteur d'un idéal. C'est lui qui sème tout vent la bonne graine qui germera et qui donnera la fin de l'été cette belle moisson dorée pleine d'espoirs et de promesses. Cest lui qui est en contact immédiat avec les foules sapant les fortifications de l'ad versaire, sans cesse l'œuvre, sans répit et sans repos. De terribles brèches ont été frappées dans les murs ennemis. Des adversaires sont de venus des amis, des tièdes sont devenus des propagandistes ardents pour la justice so ciale et pour notre belle idée. Le propagandiste est un éclaireur sur le chemin qui mènera REX la victoire, il cas se la résistance de l'ennemi, il épie ses mou vements ils est toujours prêt sans peur et inlassable. Il sait que sa tâche est dure, qu'une grande responsabilité lui incombe. Il connaît la signification du mot Dis cipline, car sans cette vertu-là aucune vic toire n'est possible. Un propagandiste a aussi d'autres qua lités. Dans ses relations, dans ses travaux de prospection, il s'est aperçu que le monde politique est pourri, que les politiciens sont des combinards, sans aucune pudeur et sans le moindre idéal. Il a vu également, que REX doit prendre part la lutte politique pour arriver la victoire complète mais que la pureté de notre mouvement est la raison première de cette participation. En effet, tout le monde a vu la bassesse de ces compromissions, et chacun de ces actes vils doit être considéré comme un attentat la pureté de l'idéal rexiste. C'est pour cela, que toute discussion avec un propa gandiste s'avère inutile, pas de compromis, un rexiste n'est content qu'avec la victoire complète. Une conviction intime d'un propagandiste cest que la victoire ne se réalise pas en quelques jours. Peut-être demain, peut-être plus tard quoique jeunes nous savons que cette victoire viendra, que nos enfants cueil leront les fruits de nos efforts, mais nous sommes contents et satisfaits qu'un jour cause de nous la Belgique sera plus belle et plus pure que jamais. Nous travaillons pour l'avenir, pour les générations futures, nous voulons le bon heur et le bien-être de ceux qui nous suc céderont, mais les forces antagonistes sont grandes. La puissance du marxisme et de l'hyper-capitalisme ést étendue, et seul un travail soutenu, journalier pourra réaliser du grand et du sublime. La victoire viendra, mais une victoire am putée, un idéal compromis n'est pas pour nous, nous connaissons une ligne, et c'est la ligne droite, et ceux qui voudraient dé vier, nous les rappellerons la raison, sans ménagements. La pureté de notre mouvement est notre grande force soyons purs, donc soyons forts. Une autre grande qualité d'un vrai pro pagandiste sa confiance illimitée en son chef Léon Degrelle. Une admiration obscure, un réel dévouement voilà deux vertus sans lesquelles aucun travail n'est possible au sein de REX. Non comme quelques-uns qui suivent le chef comme son ombre, essayant de se trou ver partout sur son passage, demandant des audiences pour ne rien lui dire mais pour êtré vus, flattant pour obtenir des faveurs, et n'obtenant de lui que du mépris et de la compassion. Tout propagandiste connaît le fameux mot de L. Degrelle Ceux qui travaillent, je les connais, mais je ne les ai jamais vus. Tout bon rexiste suit le chef sur le chemin semé d'embûches, ne demandant qu'une chose, c'est de serivr son idéal, et d'arriver malgré tout la réalisation de tou tes nos espérances. REX VAINCRA. Ce 28-12-1937 LA LIBERTE DE LA PRESSE Dans notre chronique de la semaine der nière, nous invitions le Peuple se montrer très prudent, dans l'attente du jugement intervenir entre lui, T.e Soir La Flan dre Libérale et d'autre part, Mr. Léon De grelle. Il n'a fallu que huit joins pour nous donner raison. Le jug.rtr.er., attendu a été rendu ce matin et les trois grands journaux, «de la grande presse çuotidhvne ont été condamnés pour imp Tuions La belle leçon pour les pseudo-professeurs de vc tus jour nalistiques. Surtout lorsqu'on sac que les rédactions de ces trois journaux monopo lisent un bon nombre de dignitaires des Organisations professionnelles d" la Presse belge Nous invitons nos h.teins perde con naissance, dans Cassandre Ju 2'" d'Vem- bre, de l'ait". 'e de Max ITodcige. Cet ar ticle est une analyse serrée du p-oiet de loi sur la Presse, qui sera déposé sous peu sur le bureau de®la harribre par le Mi nistre de la Justice. Nos lecteurs comprendront mieux les cris d'alarme que nous poussons depuis un an. Répétons-le encore Aujour t'iiui, une réac tion salutaire est possible demain, il sera trop tard, car nous aurons la plume le boulet de l'es c'avage. f On se rappe'le noti° ap ré jftion le jour de la formation de l'équipe gouvernemen tale actuelle. Nous disions, que Mr P.-E. Janson risquait de perdre, dans cette aven ture, tout le prsogt qu'il avait acquis au cours d'une honorable carrière. Où en est- il aujourd'hui Il a, dans soi équipe, un min.stre cou pable de mensonge. (Il n'y a pa® d'autre mot pour qualifier les déclarations de Mr. De Man au sujet de l'emprunt anglais.) D'après Mr. Léon Degrelle et Cassan- dre il a, encore dans son équipe, un ou plusieurs ministres socialistes coupables de forfaiture dans les affaires espagnoles. Quelle sera la prochaine mésaventure En attendant qu'elle survienne, il nous sem ble que le Premier Ministre doit déjà être très flatté des hautes qualités morales dont ses collaborateurs au gouvernement se font le drapeau. On parle aussi d'un remaniement. Une belle farce cousue de gros fil et dont les catholiques vont faire les frais. Les finances sont en mauvais état On va donc rem placer le socialiste De Man par un catho lique. C'est ce dernier, et, avec lui le parti qu'il représente, qui supporteront les con séquences des dépenses du ministre socialiste. En échange, au Ministère des Affaires Eco nomiques et des Classes Moyennes, où un catholique a atteint certains résultats, on placerait un socialiste. Ce dernier n'aura qu'à porter son front les lauriers tressés par son prédécesseur: Quel beau bourrage de crâne en perspective pour tous les Peu ples et sous-Peuple de Belgique Et quel plaisir pour les marxistes de lutter avec un adversaire pour lequel la naïveté est sans limite Voilà, en cette fin d'année, où en est la combinaison Janson. On sait que depuis les dix-neuf ans que le pays vit sous le signe du progrès démo cratique, nos parlementaires se sont plu voter des lois qui atténuent les rigueurs du Code. C'est ainsi qu'actuellement, des actes méritant un châtiment sévère, ne sont plus sanctionnés que par des peines dérisoires. Evidemment, le niveau moral de là Nation accuse le coup. Nous citerons cet exemple, puisé des sources françaises, mais qui pour rait parfaitement être vécu chez nous. II est typique. X enlève la femme d'Y. Y, en bon ci toyen, a recours la justice pour obliger l'infidèle rentrer au domicile conjugal. II épuise, cet effet, toutes les possibilités que les différentes juridictions lui offrent. Enfin, il aboutit une condamnation du ravisseur et de sa complice 25 frs. d'amende Ne bondissez pas vous lisez bien, vingt cinq francs. Y, le bon citoyen, en ivt; comme deux ronds de flan Le 2 janvier 1938, il y aura deux mois que le sieur Julius Bannat a été arrêté en Hollande sur réquisition du parquet belge et que son extradition est demandée. A l'é poque, nous avons prévu que cette forma lité serait contrariée. Les événements sem blent nous donner raison. En effet, nous avons appris par les journaux que le ministre hollandais de la Justice avait donné avis favorable l'extradition, mais qu'il restait une autorisation donner par le ministre hollandais des Affaires Etrangères. Depuis lors, silence. Les Affaires Etrangères, n'est- ce pas un peu le domaine des Internatio nales Et Julius Barmat n'est-il pas un sujet de choix des Internationales Alors Faut-il s'étonner P. L. T. agréé de Chemins de fer Belges et du ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones 9t

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