LA BELGIQUE. Aurore BoréaK Assistance Pubîique. Westflandre Se ANNEE No 5. HfhdomMlùn bû cent, te IMMANCHE 30 JANVIER 193S Pour qu'une nation soit, il faut qu une fvolidarité nationale existe et qu'elle se cristallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT, FIN 1938 VINGT FRANCS DÉwt'ttw ArfrwurtxCh. van RENYNGHE, 19, rue Longue de Tlwuut, YPRES. Comote-chèonea postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Le plus parfait fantaisiste du Sénat aelge, l'avocat Van Dieren, a lancé une joutade qui a fait scandale La Bel- ique, c'est périmé Le scndale ne réside pas dans le clef flu politicien de formation latine qu'est Lan Dieren, mais dans le fait que, de- buis ving(tens, il soit permis des indi- iridus, le plus souvent par simple arri- risme, de conspuer la dynastie et d'in- kulter la Patrie. C'est là où le régime témoigne de sa [reulerie. Car la liberté trouve sa limite \ns le bien général, et il ne peut ja mais être toléré que l'on attente l'exis- •fcnee d'un Ltat dont on vit... Tous ceux qui font partie du corps administratif de l'Etat, qui sont payés pour être de loyaux auxiliaires du pays n'ont pas le droit non seulement de le trahir, mais même d'attenter son existence spiri tuelle. Le loyalisme, le patriotisme doi vent être le premier devoir du fonc tionnaire et c'est ce que l'on ne pourra jamais pardonner au régime dé mocratique parlementaire décadent d'avoir toléré, installé la trahïson# dans son oersonnel. Un régime qui ne se dé fend pas doit disparaître. I Et quelle fut la réaction au Sénat, après la boutade de Van Dieren. Une Scandaleux Quelques timi- Drotestations, et M. Lohest ayant Sisisté sur la nécessité de maintenir le |adre de la Belgique, il y eut quelques »res applaudissements. Ainsi sombrent |ans la veulerie des sentiments, tous les îarognards de la politique. C'est ce lue nous ne leur pardonnerons jamais, f'est ce manque d'élévation de senti ment. c'est ce matérialisme honteux de politiciens catholiques, c'est cette men- 'talité bassement électoraliste qui fait, dans le temps dans le parti, et îaintenant hors du parti, nous ne ces- Bios de dire aux politiciens catholiques |elges Vous trahissez votre Patrie, en la trahissant vous creusez votre t>mbe Dans un livre profondément évoca- tJur. Je Comte van der Burch, décrit le Calvaire ibérique C'est avec plaisir je nous trouvons dans Le Soir un scellent article de M. Albert Devèze ïtant ce livre, et approuvant ce pas- ^ge plein de sagesse, mais que jamais politiciens n'admettront, car, par son folication, la souveraineté des comités |>litiques serait détrônée par l'arrivée pouvoir des meilleurs citoyens. 1 -e Comte vah der Burch tirant une ton des événements d'Espagne écrit 13m* De même, que nos ingénieurs mi- Wr"es ont reconstruit nos forts, de mê- r?jjg nos forces vives doivent construire tir- état social légal capable de résister [x attaques du communisme. Elles ob- rndront le résultat le plus pratique le Jur où elles parviendront grouper en bloc tous les gens d'ordre, absolu- *nt tous, sans se préoccuper de leur leologie. du moment qu'ils s'engagent ■•*rcspecter intégralement la Constitu ai >n En face de cette force, dont une jfl -s be»es doit être la bourgeoisie et les classes moyennes, se dressera la troupe des partisans du désordre. Combien se ront-ils Très peu, car les perturba teurs n'agissent que dans l'ombre ou quand ils sont sûrs de l'impunité. La Belgique a le rare bonheur de posséder une Monarchie constitutionnelle d'une tedle souplesse d'adaptation qu'elle est comparable un arc, se courbant pro digieusement sans se briser. Après cette introduction, M. Albert Devèze fait un émouvant appel pour que le 17 février les Belges donnent généreusement pour l'achèvement du Monument au Roi Albert Nieuport. Nous espérons que cet appel sera en tendu. Mais nous reportant aux articles que nous écrivions dans LE SUD lors de la mort du Roi Albert, comme après le drame de, Kussnacht, nous constatons une fois de plus combien le peuple de Belgique est loyal, est patriote, est droit, et combien malheureusement, est If vr- de mauvais bergers. Les mauvais bergers ne sont pas les chefs des partis les Spaak, ou les de Man, les Côulonvaux ou les Devèze, les Jaspar ou les Rubbens. mais ils se trou vent dans tout le réseau odieux, mé diocre, vulgaire et veuh des comitardi- tes locales. Tant que ce cadre-là ne se ra pas brisé, rien ne sera fait. Tant oue nous n'aurons pas secoué le joug des comités électoraux, il nous sera impos sible de restaurer un esprit national. Ces réflexions ne datent pas d'au- iourd'hui. II j a quinze ans que nous le disons et que nous l'écrivons. Le phé nomène rexiste a été l'espoir de briser ces cadres vermoulus. Il a eu Je mérite de révéler dans le pavs l'existence d'une masse de citoyens libres, patriotes, dé cidés secouer le joug infâme des co- nv'tards de la politique. La Belgique est non seulement un fait diplomatioue. mais une vérité his torique. File fait l'étonnement et l'ad miration du monde par sa force de tra vail. son esprit d'initiative, et son sens social. La Belgique a eu. en outre le pri vilège de posséder une dynastie admira ble. Mais tout cela est trop noble et trop élevé pour les politiciens. Un partiotis- me ardent, un lovaîisme dynastique en thousiaste les feraient paraître si petits, si médiocres, que, raisonnant en bons démocrates, au lieu de tendre s'éle ver la hauteur de l'idéal qu'ils de vraient exalter, ils trouvent infiniment plus conforme leur nature de diminuer cet 5d»al dans l'esprit des foules. Réfléchissez et soyez francs quelles idées généreuses, quelles pensées éle vées, quels sentiments exaltants l'é gard de votre patrie avez-vous trouvé chez les professionnels de la politique rien. rien et rien. Le patriotisme est pour les politiciens une formalité, si par une corvée. Citons ce fameux article du budget de la pro vince, qui n'a soulevé ni les protesta tions du Gouverneur, ni celles des con- «■e'Térs prcc-Ve'îUix Subside nour par- (Voir suite page 2) On nous signale que dans le rapport du Docteur Marteau du budget de la Santé publique, le rapporteur deman de 1°) le retrait aux Communes du droit de gestion des Assistances Publi ques. 2°) l'aménagement d'un plan com plet pour se substituer la gestion des Communes. En attendant des détails complémen taires, nous jetons, une fois de plus, un cri d'alarme, et nous conjurons les Com missions d'Assistance Publique de ne pas oublier que les patrimoines des Assistances Publiques leur sont confiés et qu'elles n'ont pas le droit de se lais ser exproprier, directement ou indirec tement. Leur responsabilité est totalement en gagée Le phénomène qui a intéressé toute notre région mardi soir est d'ordre scientifique, mais fut d'une rare am pleur. Nous ne pouvons mieux faire que de donner la communication ré digée par cet homme charmant et ce parfait savant, qu'est le Directeur de l'Institut mécanioue des Fluides Lille, M.Kampé do Fériet Les aurores boréales constituent un des phénomènes les plus grandioses que l'on puisse observer dans l'atmo sphère. Fréquentes dans les régions circum-polaires, où l'on en observe en moyenne une centaine chaque année, elles sont au contraire très rares dans nos contrées. On sait depuis une centaine d'années qu'elles sont dues des décharges ca thodiques dont le siège est dans la très haute atmosphère ces décharges sont en liaison étroite avec l'activité solaire, en particulier avec la formation des ta ches solaires et les orages magnétiques qui les accompagnent. Les postes créés pour les observer dans les pays Scandinaves, mesurent régulièrement leur hauteur celle-ci s'échelonne entre queloue 200 kilomè tres et 70 kilomètres la hauteur la plus fréouente étant de 120 kilomètres. Les aurores boréales se manifestent sous la forme de vastes draperies mou vantes aux très riches couleurs dont la forme et l'aspect changent sans cesse l'illumination de ces lavons se. propa ge. en effet, des vitesses énormes at teignait jusou'à cent kilomètres par se conde. L'aurore boréale qui a été obse""ée mard! 25 janvier, dans le Nord et dans presoue toute 'a France ouisou'on la signale iusqn'à Lyon et Marseille a on être nart'cnlièrement bien su'vie nnr ]rs ■nostes météorologiques de notre région. Voici les obs-rvations faites au nostes météoro|q"rqi'e de l'Institut de Mécani que des de 1 Te. par le chef de nosr-» M Homhert A '8 h. ^5 Le ciel ^jairé au Nord-Oue-*- d'nne »-1arté ta'">âtre. (Voir suite page 2) IV APPEL A NOS LECTEURS Le Magistrat d'Ypres, capitale de la Westflandre s'était contenté de com muniquer les lettres du Ministre Trautt- mansdorf, mais le 24 novembre 1 789 il adresse un appel aux magistrats et ad ministrations de la Westflandre. Ypres venait de recevoir la visite des délé gués de Bruges et du Franc, H. Ysen- bant et Joseph Vinage. Ceux-ci avaient 'perçu, afin d'intervenir éventuelle ment. Le Comité général qui les avait délégués, était composé du Baron "rorites locales de West-Mandre au cou- rant des événements qui se passaient dans le pays et de leur demander de conserver tout l'argent qui pourrait être perçu, afin d'intervenir éventuellement. Le comité général qui les avait dé légués était composé du Baron Jean d'Haveskerke, de P. H. Veranneman de Preud'homme d'Hailly, J. d'Hollan- der et Jean de Cock, et avait siégé Bruges le 22 novembre. Le Magistrat d'Ypres fait part de ce qu'il lui a été demandé de faire cause commune avec ceux du Brabant, et de collaborer ensemble la défense de la ville et du pays de convoquer les magistrats et administrations du dépar tement de West-Flandre, afin que ceux- ci prennent position l'égard de l'atti tude de la Flandre Orientale et du Brabant, et qu'ils envoyent des délégués Gand et Bruges. Le 27 novembre les membres dépu tés par les Villes, Châtellenies et Ad ministrations de la West-Flandre, se rendirent Ypres et tinrent séance dans la salle échevinale. Nous croyons que de nombreux documents existent encore dans les familles au sujet de ces réunions. Ne faudrait-il pas créer au Musée d'Ypres une 9alle entièrement consacrée cette Assemblée de la West-Flandre, et y réunir les souvenirs et les portraits des délégués. Afin de faciliter les recherches nous donnons la liste de ces délégués pré sents le 27 novembre Pour la Ville d'Ypres Messire Jean- Baptiste Wullems, avoué, Messire Jac ques-Ignace de Langhe, Premier éche- vin. Sieur et Maître Constantin Ver- mersch. Conseiller Pensionnaire. Pour la Salle et Chatellenie d'Ypres Messire Joseph de Patin, échevin Mes sire Guillaume de Limon, échevin Sieur et Maître François Vander- meersch, Conseiller^Pensiônnaire. Pour la Ville et Chatellenie de Fur- nes Messire Ferdinand de Moucheron de Wytschaete, Bourgmestre et Land- houder de la Commune Messire Fer dinand de Man de Folkenswerve, éche vin et keurheer Sieur et Maître Nor bert Marranes, Premier Conseiller-Pen sionnaire. Pour la Ville et chatellenie de War- neton F-an'-ois-Jcseph Segers, avoué Charles-Constantin Sphtnewyn, échevin. Pour la Ville et ûrridiction de Pope- rnghe François de Soutter, bourg mestre de la Commune Sieur et Maî tre Pierre-f 'iillaume Cadock, conseiller- (Voir suite page 2)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 1