La Vie Bruxelloise LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT» VARIETES 2 Bonjour, Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville? Commencez par ous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TQUJOURSJDU NOUVEAU LE SUD, dimanche 30 janvier 1938.. WESTFLANDRE, (Suite de la ''ère page) pensionnaire Benoit Reyphens du Col lège des Conseillers Pierre-Joseph de Vrière, du Collège des Notables. Pour la Ville et le Territoire de Wer- vicq François Fauvarcq, Bourgmes tre Jean-François Paret, échevin. Pour la Ville de Menin Sieur et Maître Jacques-Louis-Antoine Angillis de ter Hoye, échevin Sieur et Maître Joseph-Vincent van den Bussche, gref fier. Pour la Verge de Menin Jacques Holvoet, échevin Sieur et Maître Jo seph Gesquiere, conseiller-pensionnaire. Pour la Généralité des Huit-Parois ses Sieur et Maître Henri de Mey, bailli d'EIverdinghe Jean-François Pille, greffier de Coppernolle. Pour la Ville de Dixmude Sieur et Maître François de Breyne, premier échevin Pierre Rabaut, échevin. Pour la Ville de Loo Jean-Baptiste Ryon, premier bourgmestre Joseph- Louis Provoost, greffier. Pour la Ville de Roulers Pierre-Jac ques d'Hulster, Bourgmestre Sieur et Maître Pierre de Necker, échevin. Si nous avons donné cette longue liste, c'est dans l'espoir que les lecteurs du SUD répondront notre appel, nous communiqueront des documents et nous1 signaleront l'existence des portraits des personnages cités. Deux membres du Comité patrioti que d'Ypres furent conviés assister cete réunion Charles-Benoit van Hove et Pierre Malou, tous deux anciens échevins de la Ville. Enfin deux membres du clergé fu rent également cqnviés le Sieur et Maître Antoine-Pierre Walwein, Doyen et et Sieur et Maître Benoit-Vincent Samarcq, chanqine "de la Cathédrale d'Ypres. Dans le prochain article nous don nerons les questions qui ont été posées aux députés de l'Assemblée de la West- flandre. C. v. R. LA BELGIQUE (Suite de la première page.) ticipation aux fêtes patriotiques aux quelles il est impossble la Province de se soustraire. C'est de cela dont nous souffrons. C'est cette mentalité qui anémie les for ces vives du pays. C'est surtout le crime du parti catholique. Le remède un prompt et total redressement spirituel. Le parti catholique fait appel aux bon nes volonés. Il oreche la concentration. Jeu de dupes. Nous répondons non Mais qu'il fasse appel, sans condi tions et avec enthousiasme aux deux idées fondamentales la Patrie et le Roi,; et nous répondrons avec ioie oui. Cela dépend du parti cathol que, et non de nous. Ce serait pour 1 idee cathodique un triomphe. Ce serait le moyen d'ouvrir larges les fenêtres, de faire entrer un air frais et régénérateur. Ce serait le moyen, dans 1 esprit de tolérance, de former le front de tou tes les bonnes volontés. Les politiciens moisis et vieillots peu vent-ils comprendre ce magnifique be soin d'enthousiasme des foules Atten dons leur réponse C. v. R. On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17.63.40 ASSISTANCE PUBLIQUE (fin de la prerni°re narre i 19 h. 40 Le ciel s'éclaire fortement l'Ouest et au Nord. De longues traî nées jaunât.es sont notées d'Ouest- Nord-Ouest a F.st-Nord-Est, entrecou pées par instants de rayons blancs et verts orientés du Nord au Sud. Un arc de cercle de couleur blanche de 45° semble se dessiner dans le secteur Ouest-Nord-Ouest, Nord-Nord-Ouest, limitant le rouge du ciel. Puis des rayons semblent partir de cet arc de cercle et, en éclairant les nuages rouges, donnent l'impression d'une draperie plissée. les couleurs allant graduelle ment du rose au rouge sombre. 2 I heures La moitié Nord rede vient seule éclairée d'une lueur bleutée et demeure ainsi, ce qui donne l'impres- BILLET BRUXELLOIS. AVIS AUX NOTAIRES Nous voudrions que les Notaires de West- flandre lisent attentivement cet article de La Dépêche d'Ostende Combien de fois n'avons-nous pas reçu des demandes de ren seignements de nos lecteurs, se plaignant de ce que les Notaires omettent de nous en voyer leurs annonces Lorsque l'on consulte, ce qu'il est convenu d'appeler le Moniteur des ventes notariales l'on est frappé par le nombre restreint d'immeubles, qui trouvent preneurs, alors que tant de bâ tisses sont mises aux enchères. Ne faudrait-il pas chercher la cause de cette crise de transactions dans cette forme nouvelle donnée la publicité des ventes notariales II semble bien que oui. si nous nous en référons la lettre d'un de nos abonnés de l'inté rieur du pays qui nous écrit mais n'y a-t-il donc plus de ventes d'immeubles Ostende Habitué du littoral, pos sédant plusieurs immeubles et disposé sans doute en acheter d'autres, notre correspondant s'étonne de ne plus trou ver dans les journaux ostendais d'an nonces de ventes. Encore que l'on puisse nous accuser de vouloir prêcher pour notre chapel le force nous est de constater que le système employé actuellement est loin de donner satisfaction tant aux ven deurs qu'aux acheteurs. Nombre de vil- légiateurs, habitués du littoral, sont abonnés m iournal local, ils aiment suivre en ses colonnes notre vie hiver nale et étaient habitués y consulter la situation du marché immobilier. De puis quelques années, plus aucun rensei gnement ne leur parvient ce sujet. Y a-t-il des immeubles vendre un prix intéressant, ils l'ignorent et ainsi sont perdus de nombreux acheteurs possi bles. tel notre correspondant. Certes, les frais étaient plus élevés auparavant, mais par contre, quelle dif férence de diffusion, avec comme suite logique des transactions plus nombreu ses. Ne serait-il pas temps, dans l'intérêt de tous, de songer revenir l'ancien système Il nous semble qu'un accord entre les notaires et les différents jour naux ostendais ne doit pas être impos sible réaliser. Ce 26-1-1938. LIBERTE DE LA PRESSE. Nous y voilà Ce matin, le groupe parlementaire socialiste a examiné le projet du Bus de Warnaffe qui doit (dit-on) accélérer et simplifier la pro cédure en matière de délits de Presse. Nous le redisons le jour où cette loi sera votée, l'accélération et la sim plification vers la suppresson de la li berté de la Presse atteindront l'allure vertigineuse des meilleurs tobogans. La réunion en question fut marquée d'un vif incident. Le citoyen Hubin, surnommé Le Cracheur a fait une charge fond contre les journaux qui déblatèrent et calomnient (Lisez qui dénoncent de tels scandales, que les personnalités visées n'osent pas re courir aux bons soins de la Justice 1) Cette diatribe fut d'une telle violence, que le très socialiste Ministre Wauters, qui assistait cette réunion, se rappela soudain qu'il était ex-directeur d'un grand quotidien et qu'il jugea utile de se proclamer défenseur énergique de la totale liberté de la Presse. Après quoi, ces messieurs 4 d'atta que et de défense s'étant mis d'accord, il fut décidé de demander la mise très prochaine l'ordre du jour des travaux de la Chambre du projet de M. du Bus de Warnaffe. Alerte Alerte plus que jamais I UN CONTE. On pourrait croire que vraiment il s'agit d'un conte. Il n'y a que dans les livres de Perrault qu'on trouve des his toires aussi abracadabrantes. Et encore, chez ce littérateur enfantin, la moralité de l'histoire est toujours la récompense du bien et le châtiment du mal. Ici, c'est l'inverse. 11 s'agirait d'élever au titre de Comte, un monsieur qui s'est mis en délicatesse avec des lois écrites et non écrite^ f t avec des statuts de sociétés nationales Il se fait que précisément, une in struction du parquet est en cours. Si le monsieur futur comte n'était pas couvert par une immunité parlemen taire indécente, (car comme député il n'affirme aucune activité parlementai re), il n'y a pas mal de temps que le parquet lui aurait demandé des comp tes. Si cette promotion dans la noblesse est ratifiée et si, les circonstances obli gent malgré tout le monsieur (que tout le monde nous envie) s'expliquer au Parquet, les journaux, amateurs de bel- sion d'une belle nuit d'été. 2 I h. 45. Les traînées rouges sont encore visibles quelque temps, vers 2 1 h. 45. Ouest-Nord-Ouest et au Nord- Est. Puis, tout redevient sombre. Les perturbations magnétiques et électriques qui accompagnent presque toujours les arores boréales n'ont pas manqué celle du 25 janvier depuis plusieurs jours déjà, des courants élec triques donnaient lieu des phénomè nes accentués sur les lignes téléphoni ques de la région. Ajoutons que vers 23 h. 45 te phé nomène se renouvela et fut visible pen dant près de 45 minutes. les manchettes, pourront arborer celle- ci Un comte conte comptes. Par la même occasion, l'auteur de la comédie gaie et spirituelle Mr. Tamines, pourra modifier le thème de son œuvre actuelle pour en faire quel que chose de vraiment gai et spiri tuel ALLEMAGNE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI. La date de notre billet nous rap pelle que du temps de l'Empire, le 26 janvier était la fête de Guillaume. Tous les journaux s'appliquent don ner des reportages inédits qui tendent tous démontrer que sous la férule d'Hitler, le peuple allemand est mené durement. La grave erreur. Quand donc com- prendra-t-on que le peuple allemand s'adapte au régime, qui lui est impose Un simple exemple. C'était en 19.09. Près de Cologne, un 26 janvier, jour j de fête de l'Empereur Quel est l'allemand qui n'aurait pas j fait acte de loyalisme ce jour-là en I festoyant dès le matin Il y avait con gé partout. Dans les églises, on chan tait des Messes la prospérité du sou verain. Les commerçants, tout comme aujourd'hui pour Hitler, ornaient leurs étalages en l'honneur du chef de l'Etat. Et dès l'après-midi, tous les multi ples Kring et Verein étaient réu nis au grand complet et on y célébrait la joyeuse fête coups de chœurs, de Hoch Hoch I Hoch et de litres vidés consciencieusement jusqu'à la der- I nière goutte. Alors aussi, l'étranger on considé rait l'allemand comme une victime du caporalisme I Qi^and donc, de peuple peuple, s'observera-t-on en toute objectivité et j respectera-t-on chez le voisin ce que l'on considère comme un travers ridi cule ou comme un martyr? C'est seule ment ce jour-là qu'une réelle compré hension se créera, qui permettra de sau vegarder les intérêts propres chacun, j tout en ménageant de respectables sus ceptibilités. Ce jour-là, hélas, nous sem ble bien lointain. PARODIES. Tous les grands cafés de Bruxelles ont actuellement un orchestre sympho- nique Jazz-bandiste. Nous n'y voyons aucun mal. On peut aimer un peu de musique sans être né cessairement amateur de concerts clas siques. La question des droits d'auteurs est l'ordre du jour. A-t-on déjà examiné si outre le problème financier, il ne se rait pas urgent d'empêcher de parodier et de dénaturer certaines œuvres Il y a urgence. Dans les cafés or chestre dont nous parlons, il devient un impossible d'encore entendre une sé lection pure de tel ou tel opéra. Les chefs d'orchestre ont un malin plaisir composer une sélection de la Tos- ca sur un rythme de rumba ou une au tre, de la Bohème, cadencée en tango argentin Si c'est cela qu'on appelle des créa tions les créateurs de notre époque sont bien plaindre. P. L. T. LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER

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