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guilles INOX de 3 mm. et 2 de 4 mm.
Manière de procéder tricoté comme
suit Tour de poitrine 92 cm.
maille endroit,
o maille envers.
Le modèle d'exécution est imprimé
tel que les mailles se présentent l'en
droit de l'ouvrage.
Pour le devant et le dos, monter avec
les aiguilles de 3 mm. un nombre de
maillas correspondant aux patrons et
tricoter au point indiqué ci-dessus.
Après avoir atteint une hauteur de 3
cm., continuer avec les aiguilles de 4
mm. jusqu'à la fin. Depuis le commen
cement de l'ouverture, terminer le dos
en 2 parties. Du côté gauche, monter
5 nouvelles mailles pour le croisé de
l'ouverture.
Les manches sont exécutées au mê
me point que le Pullover, selon la for
me du patron. Les 3 premiers cm. sont
tricotés avec les aiguilles de 3 mm- et
le reste avec les aiguilles de 4 mm.
Les bandes pour les rouleaux sont
tricotées jersey avec les aiguilles de 4
mm. selon patron.
Après avoir terminé les différentes
parties, les repasser légèrement depuis
l'envers et les assembler. Resserrer la
tête de la manche la largeur de l'em
manchure et poser les manches. Les
bandes des rouleaux sont bourrées d un
cordon dont la grosseur dépend du
goût personnel 1 envers du tricot for
me le bon côté. Les rouleaux sont ap
pliqués autour de l'encolure comme vi
sible sur la gravure. L'ouverture du dos
se ferme par des boutons et des gan-
settes. Sur le devant coudre un mono
gramme de cuir une ceinture de même
cuir complète ce Pullover.
Patron frs. 7.
Ce n'est qu'en employant les four
nitures prescrites que vous aurez la ga
rantie de la réussite de votre ouvrage.
Reproduction interdite.
LES CHAPEAUX
Nous avons ces dernières saisons et
même cet hiver porté des feutres de
couleurs vives on nous propose main
tenant des feutres de tons pastels très
clairs et très doux, qui seront égale-
men les tons de nos manteaux et ja
quettes de printemps.
On voit toutes les gammes de beige
et de gris tourterelle, depuis le kasha,
le mastic, en passant par le grège et
le beige rosé on voit des gris très ten
dres fonçant jusqu'au gris taupe ou
souris on voit des feutres bleu pâle
très doux et rosé tirant sur le bois de
rose on voit des vert nil, tilleul et
salade tirant sur le jaune et des jaunes
pâles tirant sur le vert. G'est dire que
les couleurs ne seront jamais crues,
ma s adoucies.
Toutes les femmes voudront avoir
un chapeau noir ou marine ceux-ci
seront alors garnis de petites ailes, de
minoches ou d'oiselets aux tons pâles
comme ceux des perruches.
Les chapeaux foncés resteront dans
toutes les gammes de corinthe, de boT-
deaux, de chambertin, de mûre sau
vage, mais ces gammes seront adou
cies. Le marine lui-même s'adoucit d'un
soupçon de gris qui fait que ce n est
plus le marine de l'an passé.
D'après les premiers modèles soTtis,
il semble que trotteurs et chapeaux
sport gardent avec un bord assez
grand la calotte haute, très drapée, tra
vaillée de pinces et de plis, d'incrusta
tions et de piqÛTes. l'ensemble très dé
gagé, posé sur les cheveux plutôt que
très enfoncé, afin de rester coiffant
jeune.
Les auréoles vont être de nouveau
l'honneur. Après les feutres clairs, le
gros-grain est le gTand triomphateur de
la saison, se prêtant tous les drapés,
tous les mouvements.
QUELQUES-UNES SONT,
PEUT-ETRE, DE VRAIES
PERSONNES
La foule des rues et des places fait
d ordinaire une basse assez sombre la
symphonie des grandes villes.
A mesure que la frivolité manque
notre vie, tous ces individus noirs
semblent les notes d'une musique de
fièvre, de labeur, de presse et d'inquié
tude, où, par endroits, la misère la
maladie la solitude, la haine mettent un
accent plus sinistre.
Sur ce fond morose seul le motif I
femme chante légèrement, mais jamais I
il ne développe une harmonie plus fine.
plus persuasive qu'en des jours comme
ceux-ci. Même les beautés vulgaires le
paraissent moins que d'habitude, en
veloppées dans une brume plus délicate
que leurs fourrures.
Comme ces passantes sont différen
tes I
Les unes n'ont qu'un éclat de jeu
nesse qui leur est prêté, elles portent
avec une naïve insolence une couronne
qu'elles pensent garder toute leur vie
et que le Temps va leur ôter.
D'autres, d'une exacte élégance, ne
ne sont que les brillants soldats de la
mode, astiqués, vernis.
D'autres, sans aucun caractère qui
leur soit propre, ne sont que les en
seignes de leur temps, n'ayant de sen
timents ou d'idées que ceux dont les
remplit leur époque.
D'autres, filles hardies du plein air,
le corps ennuyé par leurs jolies robes,
font de grands pas sans coquetterie
travers l'artifice des villes, comme si
elles étaient pressées d'en sortir pour
retrouver les plages ou les neiges.
Mais quelques-unes, peut-être, sont
de vraies personnes. Quelques vraies
femmes sont cachées dans la multitude
des femmes, comme quelques hommes t
réels sont jetés dans le nombre immense
des hommes.
L'humanité véritable et essentielle
ressemble une poignée de diamants,
de rubis et d'émeraudes, dispersée dans
une énorme quantité de pierres fausses.
Sur la foi d'un bel oeil, d'un air réservé
qui l'enveloppe et qui la protège, on
croit soudain que cette jeune femme
qui s'avance existe en réalité. Et s il
n'était pas ridicule de parleT brusque
ment des inconnus selon ce qu'ils en-
lermert en eux de plus vrai, on serait
tenté de lui dire Belle porteuse d'une
âme, laissez-vous voir un instant.
(X...)
LES FRUITS
COMMENT ON LES MANGE
Si la question de l'arrangement des
fruits est quelquefois embarrassante
pour une maîtresse de maison, celle
de la façon dont on doit les manger
laisse bien souvent aussi des convives
indécis.
Lorsqu'on commet un impair ta
ble, le plus sage est de ne pas le souli
gner par un mot d'excuse. Mais comme
ces règles sont faciles, fondées sur une
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