POLITICIEN/ L'AutO'Route Brux*lles*Os(ende Westflandre Allemagne 2) Pour qu'une nation soit, il faut qu'une iolidarité nationale existe et qu'elle se cristallise dans la volonté du pouvoir. I ABONNEMENT, FIN 1938 VINGT-FRANCS I>ir«_no«r^ sr»*»:»}»* - van RENYNGHE. 19, rue Longw de TWwpw». VPRES Compte-cbicM ixdmr 1003 43 I Nos aînés liquident le passe pendant que nous construisons avenir. L'historien Philippe de Co mines, d'abord au service du Téméraire et en suite de Louis XI, avait diagnostiqué les faiblesses de ces hommes du peuple, qui, avec les meilleurs intentions du monde, firent au cours de l'histoire bien du mal notre pays. Citons cette sage parole de Commes Ils ne pen saient qu'à leurs divisions et faire un monde neuf et ne regardaient point plus loin mais c'étaient des gens QUI N'AVAIENT POINT ETE NOURRIS EN GRANDES MATIERES Il y en eut de tous temps. Ils provo quèrent de tous temps In mêmes ex cès. Les époques de décadence sont les au cours desquelles les élites ,ab- rent devant les menées et cla- de ces gens ignorants de la tra dition, et dont l'esprit peu nourri n'é tait orienté que vers la satisfaction des appétits immédiats. Les types modernes de ces gens se précipitent, pour le moment, sur les multiples mandats que le gouvernement jette en pâture. Leurs propos et leurs arguments valent que l'on mesure toute leur bassesse. Il n'est point question de dignité, de savoir, de compétence. Ils n'en ont guère de souci. Il s'agit de onnaître les opinions, de ne penser LEURS DIVISIONS. II faut ha- ilement doser catholiques et socialis es, en laissant une grosse part du ca- eau, ou du gâteau aux libéraux. D s'a- surtout de sacrifier la question lin- t'que. Ces derners jours, des plumi- ou des démagogues chevronnés, ont ulé les plus riches éléments d'un ifique «oftisier Des statistiques urlesques établissent des pourcentages vants, déterminant le nombre de Fla- ands ou de Wallons qui occupent les iverses places, prébendes ou froma- es. Ils ne comprennent point, les pau- es la somme d'aveus qu'ils jettent ans le débat, ou couchent sur le pa- ier. De la compétence, du bien général, es services rendre, il n'est pomt u est "on, Mais bien d'influences, de bé- éfices, et au-dessus de tout, de cette ieuse reconnaissance de l'usage par- méthodiquement partial de cette uence, afin d'avantager en recon- de la nomination, la clique, la ôterie, les amis. C'est la collectivité ise au pillage. C'est la Patrie mécon- ue. C'est la république des camarades t des exploiteurs. C'est le régime dans splendeur... et pour notre honte - Que les générations futures nous par- orment d'assister ce spectacle odieux, 'ois surtout que la Flandre pardonne ses fils méd'ocres et indignes, de cher- her Pâme séculaire de la Flandre der- ère un guichet parastatal ou au fond 'un pot de couleur. Philippe de Commes écrivait Us e pensaient qu'à leurs divisions et taient gens qui n'avaient point été -«ris en grandes matières. Le triomphe chi primaire, du roé- iocre.du politicien. C. v. R. (Suite) Pour pouvoir construire cette rou te reliant Bruxelles au Littoral en ligne droite on ne pouvait certes pas em ployer les routes existantes il a fallu procéder d'importantes expropria tions. Les expropriations pour l'entre prise en cours ont été faites en très peu de temps, puisqu'il fallait immédiate ment les terrains nécessaires pour en tamer les trarvaux. Ceci au détriment de beaucoup de petits propriétaires. La date du premier coup de pelle, donné dans une commune de la Flan dre Occidentale, Beemem, est en core fraîche dans la mémoire de tout le monde, et surtout chez les automo bilistes. Depuis lors les travaux de l'autostrade battent tous les records. Les travaux préparatoires, c'es-à-dire les terrassements son faits presque ex clusivement mécaniquement par des draglines et des pelles mécaniques, qui déplacent des centaines de mètres cu bes de terrain vierge par jour, afin de préparer une assiette idéale pour l'éta blissement du tablier en béton de la route proprement dite. Une véritable révolution se manifeste dans la commune de Beernem, le pai sible village a été transformé en quel ques jours en une fourmilière grouil lante. Si on passe maintenant dans ce village on se croirait dans un centre où une industrie ignorée s'est éclose et travaille plein rendement. Les trains Decauville circulent et s'en trecroisent un rythme accéléré en hâte des voies ont été ajoutées, des ma gasins on été bâtis, des matières pre mières arrivent sable, gravier, ciments, machines apocalyptiques, rails, silos etc. et l'on n'entend plus parler que de ce travail gigantesque l'auto-route. Il nous faudrait plusieurs colonnes pour commenter les événements qui viennent de se passer en Allemagne, et pour extraire quelques vérités de l'amas de stupidités qui paraissent dans la presse quotidienne, tous les records étant battus par la presse française. Ceux qui se donnent la peine de suivre de près la politique allemande, et de la considérer telle qu'elle est et non telle qu'ils s'imaginent ou qu'ils souhaitent la voir, reconnaissent que la ligne de conduite du troisième Reich n'a pas dévié depuis l'arrivée d Hitler au pouvoir. Il suffira aux esprits objec tifs de lire le texte du discours qu'Hit ler prononcera ces jours-ci et de se con tenter d'y trouver ce qu'Hitler dit, pour voir avec précision où le Fuehrer con- du't, en même temps que le Reich, l'Europe. A moins que les politiciens démocra tes prétendent appliquer au Chancelier leur déformation habituelle, qui consis te parler fréquemment pour dire ce qu'ils ne veulent pas dire, et pour tra hir leur pensée Ce qui frappe première vue c'est le matériel. Comme je le disais, il est la fois compliqué et simple. L assiette étant préparée on pose sur une fondation préalable les rails ayant un écartement de 7 mètres, largeur to tale de la route, et c'est sur ces ranls que se meuvent toutes les machines dammeuses, rouleaux de papier, cen trale électrique, première bétonnière avec répartisseuse, deuxième béton nière avec répartisseuse, tisseuse et vi- breuse, ainsi que les appareils de par achèvement. Tout d'abord parlons des matières premières les routes devant être con struites en béton il faut que les ma tières qui entrent dans la composition du béton arrivent en quantité suffisante pour permettre la continuation des tra vaux sans aucune interruption. Pour cela on a établi Beernem une gare annexe où arrivent journellement les wagons chargés de sable du Rhin, de gravier, de tout échantillon, du ci ment, du bitume, de l'asphalte etc... en un mot toutes les matières qui peu vent entrer dans la construction de la route. Il faut aussi que ces matières soient rendues au lieu d'emploi d'une façon rapide. Cette question a été résolue d'une manière rationelle grâce l'em ploi de silos. Les matières sont jetées du wagon dans ces silos, grands entonnoirs en forme de pyramide renversée, fermés en bas par une vanne. Des voies Decauville avec un écar tement de rails de soixante centimètres ont été établies de façon ce que les wagons qui sont compartimentés, vien nent passer en dessous de ces silos où l'on remplit le compartiment réservé telle ou telle matière, puis le train quitte la gare annexe pour passer dans le ma- (Voir suite page 2) 1 1 ni i H'WP'W HP!— LE SOUVENIR DU ROI ALBERT. Le Comité du monument au roi Al bert se propose de commémorer par diverses manifestations, le 17 février, l'anniversaire de la mort du roi Albert. Dans toutes les communes du pays, les anciens combattants monteront la garde, avec des flambeaux, de 1 7 1 8 heures, devant le monument aux morts de la commune ou, éventuellement, de vant le monument au roi Albert. Dans les chefs-lieux de provinces, la garde des monuments aux morts sera assurée, de 1 7 19 heures, par quatre anciens combattants. A 18 heures, les drapeaux des an ciens combattants, précédés des tam bours des unités de la garnison, voilés "de crêpe, flanqués de torches, iront s in cliner devant les monuments aux morts. A Bruxelles, une garde sera montée la Crypte royale devant le tombeau du Roi. Un cortège se rendra, 1 7 heu res, la crypte, précédé des tambours de l'armée et de porteurs de torches. Un défilé de drapeaux aura lieu de vant le tombeau du Roi. VI Lel jour dit, 7 décembre 1789, neuf heures du matin les délégués de Westflandre se trouvèrent réunis dans la salle échevinale de la capitale de la Westflandre. Ils prirent les résolutions suivantes I la Généralité de Westflandre dé cide de collaborer avec les Etats de Flandre Orientale, pour la défense com mune de la Patrie. 2) de nommer deux députés per manent pour former une députation permanente de West-Flandre siégeant Ypres afin de prendre toutes les me sures qui ne supportent pas de délais deux délégués de cette députation se ront inrvoyés au Comité Patriotique et réciproquement. 3) d'envoyer de la part du dépar tement de West-Flandre des députés aux Etats de la Flandre Orientale, ain si qu'au Comité des Pays-Bas réuni a Gand, afin de conférer avec eux sur tous les intérêts de la Patrie 4) de désigner des recruteurs dans toutes les villes et paroisses du Dépar tement, et de lever autant de troupes que possible 5) d'utiliser pour tous les payements, tant civils que militaires, tous les de niers et revenus qui étaient versés an térieurement Sa Majesté et étaient perçus par Elle, et même l'entretien de la Cour 6) le Comité patriotique ou les ma- magistrats des différentes villes sont autorisés ouvrir au bureau de la Poste, les lettres et les paquets qui paraîtraient suspects, mais le faire avec le maxi mum de prudence et de circonspection, les commissaires ayant prêté serment cette fin ne pouvant être ni marchands, ni négociants, et pourvu que chaque fois en cas de suspicion un procès-verbal pertinent en soit dressé. 7) l'ordonnance du Conseil de Flandre du 26 novembre concernant le serment de fidélité sera publié et exécuté par qui de droit. 8) Les armes du Souverain seront enlevées des bureaux respectifs et une inscription sera placée provisoirement, jusqu'à ce qu'une décision soit inter venue concernant les armes nouvelles. 9) conformément l'article 3° il est décidé de députer un membre du clergé et deux hommes du département et sont désignés le Prélat de Saint- Jean, C. Heddebault,, Messire Jacques- Ignace-Jean de Langhe, premier éche- vin de la Ville et le sieur et maître Norbert Marrannes, premier-conseiller pensionnaire de la ville et châtellenie de Fumes. Voilà comment sans tumulte, sons coup de force, en toute sérénité nos ancêtres accomplirent une révolution. Nous croyons le'xemple unique dans l'histoire. Il né'tait question ni d'idéo logie, ni de grands principes. Tout sim plement les villes et administrations de <V«

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 1