la Vie Bruxelloise «LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT VARIETES Bonjour, Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville? Commencez par vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU LE SUD, dimanche 20 février 1938. BILLET BRUXELLOIS Ce 1 6 février 1 938. ABRACADABRANT C'est le titre que nous donnions au dernier paragraphe de notre billet de la semaine dernière. Nous sommes obli gés de le reprendre et cette fois, en l'honneur de Mr. Max, qui a cependant déjà eu les honneurs du billet précé dent. Nous y parlions d'un certain meeting contre l'Antisémitisme en Roumanie. Nous faisions remarquer qu'une telle activité politique pouvaint être néfaste aux vrais intérêts de la Belgique, il ap partenait au Bourgmestre de Bruxelles, de l'interdire ou tout au moins de pro poser la mesure d'interdiction au Mi nistère de l'Intérieur. Depuis lors, on a appris, que Mr. Max, bourgmestre et Ministre d'Etat en Belgique, loin d'interdire le dit mee ting, avait permis aux organisateurs de le faire figurer sur la liste des orateurs annoncés. Nous prenons acte que Mr. Max s'est excusé au dernier moment et n'a pas paru la Tribune. Mais, il aurait, paraît-il, envoyé un message de sympathie Voilà où nous en sommes en 1938. On trouve des hommes d'Etat belges qui perdent complètement la notion de la dignité de leurs titres honorifiques et qui vont, d'un cœur léger, se com promettre et risquer de compromettre les intérêts de leur patrie dans des pa- labes internationales sans aucun intérêt réel pour leur propre pays. Quel cata clysme faudra-t-il pour ouvrir les yeux des intéressés LEON DEGRELLE ET LES SCANDALES Il est incontestable que depuis le jour où Léon Degrelle rua dans les rangs Courtrai, cela a permis au pays de voir clair dans beaucoup d'affaires té nébreuses. Degrelle a la fougue de la jeunesse. C'est la cause pour laquelle il présente souvent, comme l'a dit Pol de Mont au Sénat, des sardines pour des saumons. Ceci n'excuse pas la presse de gauche d'accuser, comme seul responsable de tous les scandales, le seul Léon Degrelle. Un scandale n'exis te pas du fait de celui qui en_est l'au teur. Ces derniers temps, Degrelle est par ticulièrement calme. La presse anti- rexiste va en être singulièrement incom modée depuis lundi une nouvelle ava lanche de scandales bondit de ministère en ministère. Scandale de l'office des imprimés, scandale de l'Inspection du Travail, et d'autres dont il est trop tôt pour parler. Comme par hasard, ces scandales éclatent dans des organismes créés l'instigation des socialistes et des démocrates chrétiens (dits socia listes de droite). Comme le silence momentané de De grelle va ennuyer la presse socialiste Qui donc sera responsable de ces scan dales-ci SARDINE ET SAUMON Si Pol de Mont n'a pas eu tort d'em ployer cette figure, qui n'est pas l'avantage des rédacteurs du Pays Réel, il n'en reste pas moins vrai que l'opi nion publique ne serait pas saisie de l'incident de l'aviation si celui-ci n'avait pas été mis en vedette. Evidemment, le gouvernement et ses ministres ont pu tirer leur épingle du jeu. Mais, il reste la question des 1 50.000 francs qui ont disparu. C'est actuellement la Sa- bena s'expliquer sur l'emploi de cette somme. Les hypothèses en présence sont les suivantes 1° La Sabena n'a encaissé que 600.000 frs. et a délivré'un reçu de 750.000 frs. Pourquoi 2° La Sabena a encaissé 750.000 frs et en a ristourné 150.000. Pourquoi Et quel est le nom du Monsieur qui fi gure au livre journal de la Sabena D'une façon comme de l'autre, il y a des explications donner. Mais soyons certains que si la sardine n avait pas été présentée saumon on n au rait jamais rien su. Dans le régime pourri que nous su bissons, tout s'enchaîne. Ministre et Ministre d'Etat qui ont perdu le sens de la dignité belge, fonctionnaires qui ont perdu le sens de l'honnêteté indispen sable l'exercice de leurs fonctions, so ciétés subsidiées par l'Etat, qui s'ache minent délibérément vers l'escroquerie qualifiée et bien d'autres choses lamen tables. LES ARTISTES BELGES Parmi les choses lamentables, il faut signaler l'inertie du pouvoir protéger les arts belges. Il y a Bruxelles cer tains théâtres subventionnés par l'Etat qui se plaisent constituer leur pro gramme avec des pièces et des artistes étrangers. La semaine dernière, l'Union de la Presse théâtrale a offert un grand dîner en l'honneur d'un certain Mon sieur Mayer. Le dit Monsieur est peut- être un excellent manager pour lui et ses commanditaires, mais il est loin, très loin même, de mériter une simple mo tion pour ce qu'il a fait en faveur du théâtre et des artistes belges. N'aurions-nous vraiment pas en Bel gique des éléments de valeur, capables d'assumer les rôles les plus difficiles du répertoire Que si. La preuve en a été faite par la série de représentations que la G.C. A.T. vient de terminer par Athalie de Racine. Cette courageuse gilde comprend des éléments de tout premier plan des éléments dont on peut dire ils ont de la branche L'animatrice, Mme Bianca Conta Boine est un premier prix avec grande distinction au Conservatoire de Bru xelles et prix de virtuosité l'année sui vante. C'est la tragédienne de Grande Classe, mais dont le talent permet l'in terprétation de rôles tels que Rose Ma- maï dans l'Arlésienne et Pomona dans Kaatje Mme Boine est entourée de nom breux artistes hors-concours. Il en est une qui mérite une particulière atten tion Mlle Irène Vannall. Un critique autorisé d'un journal bru xellois sérieux a résumé son talent en cette courte phrase File (Mlle Van nall) peut jouer indifféremment la co médie et la tragédie au cours du Cycle des représentations de la C.G.A.T. elle a prouvé que son sens exact de la me sure lui permettait d'interpréter avec WESTFLANDRE (suite de la première page) elle prit une série de mesures adminis tratives et fiscales et reçut les serments de nombreux fonctionnaires. A partir du 1 0 décembre ce sont les bulletins de victoire des insurgés et les lettres conciliantes de l'Empereur, qui sont lus aux réunions de la députation permanente de West-Flandre. Mais cela n'empêche celle-ci de prendre toutes les mesures administratives utiles. Elle siège chaque jour, et reçoit le serment de nombreux fonctionnaires. Il faut reconnaître que ce serment n'était pas politiquement révolution naire. Il ne répudiait pas la Souverai neté politique de la maison d'Autriche. Les termes du serment étaient les suivants Je... promets et jure par dessus le serment que j'ai déjà prêté en ma dite qualité, pour autant qu'il n'est pas contraire celui-ci, d'être fi dèle l'Etat et la Nation de West- Flandre, comme l'ancien Souverain du dit pays. D'autre part nous avons signalé qu'il avait été décidé d'enlever toutes les in scriptions administratives du régime au trichien. Mais les députés de West- Flandre étant gens d'éducation, firent en 1 789 la leçon nos contemporains et, tout en communiquant cette déci sion, ils recommandent aux administra tions d'ôter sans délai avec tout le ménagement possible les dites armes de Sa Majesté votre bureau, et de les remplacer par une inscription en lan gue flamande, pour autant néanmoins que cette exécution ne se trouve déjà effectué de la part du Magistrat du lieu. On n'a guère fait de progrès de puis 1789. Autres gens, autres mœurs. Nous verrons dans l'article suivant les premières discussions concernant l'indépendance de la West-Flandre. Fal lait-il devenir un membre des Etats de la Flandre Orientale, ou un Etat parti culier comme la Brabant Afin de ré pondre cette question l'assemblée gé nérale fut convoquée par la députation permanente, le 1 6 décembre une réu nion fixée au 23 décembre 9 du ma tin. C. v. R. DECLARATION DE PAUL DE MONT AU SENAT On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17.63.40 le même succès Marivaux, Banville et Racine. Mais, de tels artistes, Mr. Mayer les ignore. Peut-être faudrait-il, pour qu'il s'en occupe, que le nom se termine en sky ou en ska. C'est cette conclusion qu'arrive l'oncle Tom de Cassandre après avoir fait un tour aux expositions de peintures de la Capitale Et que pour conquérir la vedette, cet artiste trop conciencieux ferait bien de prendre un pseudonoyme Stob- kine, par exemple, ou Marcasso et une adresse du côté du boulevard Ras- pail. Tout cela ne fait que confirmer la médiocrité du régime et de nos gou vernants actuels. P. L. T. Nous sommes venus Rex, attirés par sa pureté. Si nous voulons avoir le droit d être sévères, intransigeants, nous devons payer d'exemple nous mon trer disciplinés, justes. Nous ne pou vons tolérer, sous aucun prétexte, et malgré les avanies et les injustices dont nous avons été nous-mêmes l'objet, des manquements la charité. Comme aînés, nous avons le droit et le devoir de dire certains de nos jeunes amis, dont nous connaissons par ailleurs le dévouement, que nous sommes effrayés de trouver parfois chez eux, comme chez les meilleurs et les plus idéalistes du reste de la génération d'après-guer re, une espèce de nihilisme, faute d'ex pression plus adéquate, qui les pousse des outrâmes qui nous heurtent et que nous devrions désavoue*, s'il n'était pas tenu compte de nos amicales objurga tions. Messieurs, ne vous faites pas l'injure d interpréter cet avertissement comme un désaveu quelconque de Léon De grelle ou comme un re; "ement de no tre mouvement. Ce serait, de notre part, une iâcheté bien inutile nous avons lutté solidairement, et solidaire ment nous portons la responsabilité du passé comme solidairement nous assu merons celle de l'avenir. Nous savons ce que Rex doit Léon Degrelle, nous savons ce que nous lui devons, nous savons les espoirs immen ses qui reposent sur lui. Vous qui n'a vez pas vécu notre vie, notre incessant combat, vous ne pouvez réaliser ce que représente Rex, que! immense élan vers le bien, vous ne pouvez réaliser les dévouements obscurs mais sublimes dont nous sommes témoins tous les jours tout cela ne sera pas déçu, tout ce potentiel ne s'égarera pas. Nous qui prétendons être des redresseurs de torts, nous puiserons dans notre foi rexiste l'humilité de redresser, s'il y a Heu. no< erreurs et la force de remplir, jusqu'au bout, notre mission. Nous nous en rendons compte R'- avait pris, dans ses manifestations pu bliques, un masque agressif, cruel que! quefois. Or ce n'est pas cela. Rex J viens de-vous montrer son véritable v sage. Peut-être nous a-t-il fallu le retrou ver nous-mêmes. Qu'importe I Nous sommes nos devons être essentiellemei:' un mouvement pacificateur paix rei gieuse, paix sociale, paix linguistique ce sont les trois piliers de notre do< trine, ce seront les trois objectifs c notre action future. Nous ne somme- venus la politique que pour les at teindre et les réaliser. C'est là mot: rôle et nous le remplirons. Ceci, Messieurs, est une déclaration de paix. 11 dépendra de vous que que' que chose change, soit changé dans le pays. Nous avons conscience de la g; vité de la situation internationale, tou jours tendue, de plus en plus menai çante il faut que le pays soit intérieu rement fort, uni et calme pour que les périls extérieurs puissent être af frontés dans les conditions les moins redoutables. Nous soutiendrons, sans faiblir, no tre mission d'opposition de Sa Majest< Plus que jamais une opposition ferme- vigilante, inébranlable est nécessaire Comptez sur nous pour cela. Mais il est des intérêts supérieurs, ceux de Patrie, qui ne doivent pas être affectés par les luttes politiques comptez aussi sur nous pour les préserver. LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER.

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