I LE DI/COUR/ D'HITLER. Tourisme Histoire ANNÉE 0. Hebdomadaire 50. Cent, le numéro. DIMANCHE 27 FEVRIER 1938. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une ,ydarité nationale existe et qu'elle se istallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT, FIN 1938 VINGT FRANCS DirectiAn-Administrât!on Ch. van RENYNGHE, 19, rue Longue de Thourout, YPRES. Compte-chèque postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Première constatation les grandes émocraties déclarent chaque in- ant que le régime hitlérien conduit Allemagne la ruine. Comment se :it-il que devant pareille éventualité le onde entier attache une telle impor- nce aux déclarations du chancelier faut reconnaître que le discours d'Hit- i est le plus grand événement de politique mondiale, par l'importance lue toutes les chancelleries lui donnent, faut donc admettre, par conséquent ue le chancelier Hitler a donné l'Al- magne une influence énorme, et que ar son régime il a doté cette influen- t d'une force qui engendre le respect, u du moins la crainte. Quand les pays protestent contre ce lit, c'est tout bonnement parce qu'ils nragent de ne pouvoir faire preuve e la même influence et de la même uissance. LeuT rage est l'hommage le lus parfait qu'ils puissent rendre Hit- r. L'homme qui se .dégage des stupi- lités qui paraissent dans les colonnes le la presse quotidienne, d'oit recon- laître que le discours d'Hitler était >lein de bon sens et d'objectivité. Ne discutons pas le bilan économi se, chargé de chiffres et de précisions, -ela ressemble si peu aux chansons bro- netteuses des Premiers Ministres des jrandes Démocraties, que toute com- >araison serait pour eux un cinglant ca- nouflet. De nombreux émonomistes listingués ont démontré d'une manière rréfutable, depuis une dizaine d'an- lées que l'économie allemande n'était >as viable, que nous sommes obligés de roire l'incompétence de ces écono- nistes. La question qui nous intéresse au- ourd'hui n'est pas non plus celle de a politique intérieure. Hitler a utilisé égard des grandes démocraties le cul ton qui convienne l'ironie. L'oli- jarchie anglaise, la dictature de Roo- evelt ressemblent des démocraties wnme un poisson une pomme. Le 'ront Populaire trouve le plus parfait effet de la démocratie dans le régime "oscoutaire sans commentaires. Ce qui importe pour la Belgique, est la politique extérieure die l'Alle magne. Les déclarations formelles 1 Hitler, quant la frontière franco- ^Ige, ont été renouvelées. Pourquoi Vouloir tout prix revenir sur un pro blème qui est liquidé. Dimanche Hit- er a fait allusion la Belgique, et a •alué avec svmpath'e la politique in- ernationale du Roi. Réjouissons-nous être assurés de ce côté-là de ce que, îrace Ta clairvoyance de la Couronne, notre pays se trouve en sécurité. Ce que nous n'eussions jamais obtenu d'un Quelconque Ministre des Affaires Etran ges, car celui-ci restera toujours un Artisan avant d'être un patriote. Ap précions, une fois de plus, le bienfait jfe la Monarchie. JAMAIS LA BELGI- NE S'EST TROUVEE PLUS LOIGNEE D'UN DANGER DE gUERRE, A CONDITION QU'ELLE COMPRENNE SA POSITION ET L'INUTILITE DE SE MELER AUX CONFLITS DES GRANDES PUIS SANCES. Hitler s'est moqué avec ironie de la Société des Nations. Tout homme de bon sens doit partager son avis. Ge nève, la Babel moderne, a entrepris une tâche qui devait échouer Seuls les théoriciens se gargarisent encore des utopies wilsonniennes Hitler a eu des paroles très dures pour la journaille des grandes dé mocraties. Ce n'est pas nous qui lui donnerons tort. La presse démocrati que est la honte de notre civilisation. Elle s'est avilie aux derniers degrés du servilisme. Ce n'est plus qu'une presse partisane et mercantile, composée de journalistes politiciens payés pour dé former la vérité et bourrer le crâne des électeurs. Quand on parcourt les collec tions des journaux d'il y a une cinquan taine d'années, quelle différence... et quelle décadence. Là, comme en tout, la démocratie a accompli son œuvre néfaste de nivellement par le bas. La journaille a été accusée par Hitler d'être le facteur le plus dangereux pour le maintien de la paix européenne nous devons reconnaître la clairvoyan ce totale de ce jugement d'Hitler. Hitler a déclaré ouvertement qu'il ne demandait pas mieux que de vivre en paix avec tous les pays, hormis la Rus sie soviétique. Cette déclaration aurait dû provoquer les clameurs enthousiastes de tous les VRAIS démocrates. Si le régime moscoutaire est odieux, la honte de notre époque ne réside pas dans le fait de cette constatation, mais dans la tolérance complaisante de pays suppo sés civilisés, l'égard d'un régime qui est ainsi défini par l'ambassadeur Bu- tenko L'expérience de la révolution bolchevique en Russie, que j'ai suivie pendant 25 ans, m'a convaincu du ca ractère éphémère et de l'erreur des idéologies socialistes appliquées la pratique de la vie quotidienne et je suis passé en Italie dans le monde de la véritable culture, de la civilisation et de la justice, décidé consacrer tous mes efforts la défense du progrès humain. Hitler a eu le courage de prendre la seule attitude digne d'un homme ci vilisé, et a ainsi infligé la lâcheté de bon nombre de catholiques, un camou flet cinglant. Reste la dernière question la puis sance de l'Allemagne et le problème autrichien et tehéco-slovaque. Le 11 novembre 1918 l'Allemagne était écrasée. L'empire austro-hon grois, gardien millénaire de la civilisa- t:on européenne, devait devenir le foyer civilisateur de l'Europe centrale. En 1918 on pouvait Téparer les erreurs commises par Napoléon III. L'empereur Charles était l'Empereur de la Paix. Malheureusement pour lui, son empire était catholique. Des propo sitions de paix de 1917 la signature du Traité de Versailles, l'objectif es sentiel des négociateurs alliés fut la des truction de Fempire austro-hongrois. Nous leur demandons d'observer au jourd'hui plus de discrétion, quand ils se trouvent devant les conséquences fa tales de leur stupidité. Ce sont signataires du traité de Ver sailles qui ont préparé l'Anschluss. Hit ler en profite. Il a raison. Mais l'Anschluss eut été impossible I l'Angleterre, craignant la supré matie de la France en Europe, n'avait pas favorisé le relèvement de l'Allema gne depuis le lendemain de la signature du traité de Versailles 2) les socialistes de Belgique, de France et de toutes les démocraties n'avaient soutenu les revendications continuelles de la social-démocratie du second Reich. Nous avons connu l'épo que où l'Allemagne trouvait comme dé fenseur continuel en Belgique, M. Emile Vandervelde. Ainsi il se vérifie que les hommes politiques qui obéissent leurs passions partisanes avant d'obéir leur devoir patriotique, fatalement, font fausse route. 3) la France ne s'était opposée la politique rhénane de la Belgique et la création d'une Rhénanie indépendan te. 4) la France et l'Angleterre avaient soutenu la Bavière catholique contre la Prusse centralisatrice. Les politiciens français et anglais payent actuellement la rançon de leur stupidité. C'est bien fait. Ils ont forgé l'unité allemande. Ils ont imposé une paix, qu'ils n'ont pas eu l'énergie de faire exécuter. Une dernière possibilité demeurait de faire face l'impérialisme de Berlin. Remettre l'Empereur Otto sur le trône austro-hongrois. Les puissances démo cratiques ont préféré sacrifier leur idéologie. Elles ont ce qu'elles méri tent. Hitler tire les conséquences de leurs idolâtries démocratiques. IL A RAISON. Conclusion. Le discours d'Hitler a été un parfait discours d'homme d'Etat réaliste, oonstructif, volontaire, et ar demment patriote. Si ce discours porte ombrage cer tains pays, c'est que ceux-ci périssent du fait que les qualités maîtresses du discours d'Hitler font défaut chez les politiciens pusillanimes, décevants et parlementaires de «ces pays. Au point de vue belge le discours d'Hitler nous donne tous nos apaise ments. Restons farouchement indépen dants des puissances voisines. Ne sui vons qu'une politique étrangère celle de l'intérêt national, et ne mettons pas notre drv<rt dans l'engrenage du con flit idéologique démocratie ou dicta ture car ce conflit n'est qu'une odieu se piperie de mots, qui ne cache le plus souvent que des intérêts financiers ou judéo-maçonniques. Cela ne nous intéresse pas, et cela ne nous regarde pas. (Suite en page 9) Une grande réunion touristique s'est tenue Dunkerque. Elle avait été pla cée sous le signe du tourisme franco- belge. L'évolution de la vie économi que donne une place de tout premier rang au tourisme, parmi nos industries nationales. Nombreux sont ceux qui 1 admettent actuellement mais il faut reconnaître qu'il y a quatre ans, plus nombreux étaient ceux, dans notre ré gion, qui considérèrent que les campa gnes touristiques du SUD méritaient d'être traitées avec ironie, et que notre action était plutôt la satisfaction d'une douce manie, qu'une précieuse indica tion pour l'avenir de la région. Les habitants du sud de la Flandre eussent dû soutenir avec énergie et en thousiasme l'action menée par LE SUD. La création d'une affiche n'a rencontré que l'indifférence la plus complète de l'administration et de la Chambre de Commerce d'Ypres, quand, d'autTe part, l'étranger des demandes conti nuelles de ces affiches en épuisèrent bientôt le trrage. Ici en. ville l'appui moral et le soutien furent inexistants. LE SUD a été créé pour faciliter et organiser les relations entre notre ré gion, de Fumes Courtrai, et le Nord de la France. Nous écrivions, l'épo que, que la situation monétaire, qui nous était momentanément favorable, ne pouvait perdurer, et qu'il était in dispensable de pénétrer régulièrement dans le Nord, de créer des liens solides avec le Nord, notre clientèle normale. Nous posons la question où sont les autorités communales qui ont compris cette nécessité et qui nous ont soute nus Maintenant on se lamente. La clientèle française ne vient plus. La responsabilité retombe entière ment sur ceux qui n'ont rien compris aux nécessités de l'heure, et qui se sont préoccupés uniquement de questions électorales. Ici comme en tout le poli ticien a accompli son œuvre négative et imbécile. LE SUD, avant tout, travaille dans le but de servir la collectivité. Sans haine et sans passion. Nous n'en vou lons pas ceux qui ne nous ont pu soutenu, par esprit partisan ou paT man que de compréhension. Une seule chose importe le bien général. Nous leur re disons il est temps de réagir. Et, une nouvelle fois, nous leur tendons la main. Car le danger est immédiat. Il y a quinze jours la réunion touristique de Dunkerque a été une cinglante défaite pour notre région. Pendant que de pau vres types s'attardent chez nous des médiocrités linguistiques, d'autres tra vaillent. Us profitent d'une situation créée par l'incompréhension des diri geants de nos régions. Us ont mille fois raison de tirer partie de l'ét d'esprit de nos concitoyens I (V«4r «te pnge 2)

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 1