«LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT' VARIETES LE SUD, dimanche 6 mars 1938. WESTFLANDRE Suite de la première page) La déclaration faite par la Députa- tion Permanente de W/estflandre en réponse cette lettre est d'une dignité et d'une simplicité remarquables. Ad mirez en la forme EN VUE DE LA CREATION D'UNE SECTION TOURISTIQUE REGIONALE A LA FOIRE COMMERCIALE DE LILLE. BRUXELLES-COURTRAI LES LANGUES A RENAIX Renaix fait l'exportation un com merce important. Est-il admissible que la poste dans l'oblitération des timbres ne fasse figurer que Ronse »f ville in connue outre-mer et que toutes les in scriptions de la poste soient unilingues. On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de MaSnes (Gare du Nord) Tél. 17-63.40 L'INDUSTRIE DENTELLIERE SE MEURT A CALAIS TANDIS QU'A NOTTINGHAM ON TRAVAILLE 48 ET MEME 52 HEURES LES BELGES AU CONGRES EUCHARISTIQUE DE BUDAPEST (MAI 1938) Bonjour, Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville Commencez par vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS'DU NOUVEAU LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT QTPRE5 ENTREE RUE DU VERGER citerez pa.-> d'accéder cette Union que nous vous proposons comme devant faire le bonheur de toutes nos Provin ces Messeigneurs, Nous avons appris avec satisfaction la Résolution que vous nous avez fait l'honineur de notifier par Lettre du 23 de ce Mois de vous déclarer indépen dant et de vous mettre en conséquence au Nom de la Nation Namuroise en possession de la Souveraineté de cette Province. Permettez-nous, Messeigneurs, de vous en féliciter et de vous témoigner «n même temps notre gratitude au su jet de l'Union que vous nous proposez les maux que Nous ressentons égale ment nous ont déjà déterminé nous joindre pour la défense commune du Pays aux Etats de la Flandre orientale, qui se sont unis également aux Etats de Brabant, et puisque cette Union doit être le ferme appui d'une indépendance stable et permanente, Nous espérons que dans peu elle sera également con clue par toutes les Provinces Belgi- ques. Il serait utile que le Conseil des Mi nistres de Sa Majesté le Roi LéopoLd III lise et médite cette lettre. II y trouve rait une solution nationale la plupart des problèmes vitaux qui nous préoc cupent. En Belgique il ne peut y avoir place pour des partis artificiels, mais uniquement pour des provinces vivan tes. C. v. R. (Suite de la première page) Nous devons la vérité de dire, Monsieur le Ministre, que samedi der nier, la victoire ne resta précisément pas au Règlement. Le pôvre 11 Ni les injonctions du chef-garde, ni les galons du chef de gare accouru en personne, ne purent empêcher qu'il soit propre ment violé (le Règlement...) Par bon heur, cela s'est fait avec calme et dou ceur la conscience professionnelle et réglementaire des susdits fonctionnaires ne les ayant pas empêchés de se voir un tantinet ridicules. Ils ont compris, les braves, que nul n'avait rien ga gner ce que la blague fut poussée jus qu'aux frontières de l'odieux. Vous comprenez. Monsieur le Mi nistre, ce que de pareils incidents ont de dommageable pour le renom et le prestige de vos services et aussi com bien ils affligent ceux des voyageurs qui, étant de voç amis, se voient dans l'impossibilité de se dire en même temps vos défenseurs. Nous croiriops vous faire injure, Monsieur le Ministre, en semblamt seu lement vous suggérer de remédier sans tarder cette intolérable situation. La solutipn, vous la connaissez mieux que nous. Monsieur le Ministre, elle évo que, par sa simplicité le Chevalier de La Palisse. Intervenez donc, Monsieur le Minis tre, dès même samedi prochain... Ou sinon, créez une 4me classe pour les gens qui aiment trimbaler en pile Un projet de création d'une section touristique régionale la grande mani festation d'avril prochain a été étudié au cours d'une réunion laquelle par ticipaient quelques-unes des personna lités touchant de plus ou moins près tout ce qui concerne le tourisme de la région. En l'absence de M. Delepoulle, pré sident de la Foire, appelé présider cette réunion, ce fut M. Reubrez qui dirigea les débats. M. Defives qui, le premier, a pensé créer une section touristique la Foi re et qui a longuement réfléchi sur les possibilités de réussite de son projet, dit tout d'abord sa confiance dans les résultats d'une telle réalisation. Il dé clara qu'au point de vue tourisme, l'é ducation du public restait faire et que la section touristique de la Foire contri buerait largement faire connaître les multiples attraits de notre région. Dans le stand qui abritera cette section, M. Defives se propose de représenter par des toiles de fond, des triptyques, des panoramas et divers objets de sport, tout ce qui peut inciter le public pren. dre la route, ou l'eau, ou l'air pour aller là où il connaîtra des satisfactions in soupçonnées. Des renseignements de tous genres, relatifs aux prévisions de dépenses pour un séjour dans tel ou tel coin de la région, aux diverses spé cialités régionales, etc... lui seront en outre donnés. Les hôteliers seront pressentis pour qu'ils fassent quelque chose en faveur des touristes. MM. Boitel, au nom de L'A.A.N.F. le représentant de l'Union nautique, le représentant du Canoé-Club lillois De- hédin président de l'Automobile-Club du Nord Dufour, délégué des Chemins de fer du Ncxrd Degryse, secrétaire général de la Foire Deparade, au nom du Touring-Club furent tour tour priés d'exposer leur point de vue concernant le projet de M. Defives. Tous y accor dent leur participation de principe et verront ultérieurement définir l'ob jet de cette participation. M. Reubrez rappela que la région du Nord n'est pas sans beautés. Il passa en revue les vieux monuments des Flan dres, parla du paysage admirable qu'on découvre du haut du Mont-Cassel, des étangs poissonneux, des forêts, du Bou lonnais etc., etc. Selon kii l'Association des maires du Nord et de l'Est ne peut rester indifférente au projet de cette section touristique. M. Bouchery, au nom de la Foire, demanda aux représentants des groupe ments présents de lui signaler les com merçants intéressés la section touris tique et susceptibles de louer un stand. ou en tas et faites rembourser la dif férence de prix tous ceux que le man que le place en 3me classe réduit la dernière extrémité. Montrez, en tout cas. Monsieur le Mi nistre des Transports, que, vous vivant, le bon-sens n'est pas mort. En retour, nous aurons le bonheur et l'honneur de vous dire que notre respect, lui aussi, vit encore. Pour un groupe de clients de Cour- trai. Ypres, Mouscron etc... Un abonné whisteur de 3e classe. En réunion du 1 7 février, la Cham bre de commerce de Renaix a adopté l'unanimité une motion dans laquelle, en affirmant la nécessité de connaître Renaix les deux langues, elle constate que la législation en vigueur ne tient aucun compte de la situation d'une ré gion où le respect des droits de la mi norité autochtone impose un régime spécial. Il n'est pas question Renaix d'un ilôt linguistique perdu dans la masse de la population, mais d'une fraction importante du peuple qui de temps im mémorial utilise le français dans ses relations privées comme dans ses rap ports commerciaux. Cette minorité représente plus du quart des habitants qui n'ont cessé d'ap partenir la région d'expression fran çaise au même titre que les localités de Russeignies, Amougies et Orroir situées comme Renaix le long de la frontière linguistique. La Chambre de commerce affirme que le bilinguisme est une nécessité lo cale et que si la question était ainsi po sée l'immense majorité adhérerait cette formule. Dans l'administration il convient que les deux langues puissent être utilisées au gré des administrés et que les publi cations officielle soient faites dans les deux langues. Au point de vue des communications les poteaux indicateurs doivent fournir les renseignements dans les deux lan gues et porler le nom de Renaix connu de l'étranger. L'enseignement Renaix est soumis aux prescriptions rigoureuses de la loi qui régit la partie flamande du pays et un programme exclusivement flamand est observé dans les humanités et dans l'enseignement professionnel. Cette loi fait table rase des besoins d'une ville où la langue véhiculaire est le français dans la quasi totalité des transactions et il en résulte que les jeu nes gens qui, sous le régime actuel, sor tent des écoles, ont une connaissance in suffisante du français pour remplir les fonctions auxquelles ils sont appelés. En conclusion la Chambre estime qu'un régime spécial s'impose Renaix et que, en voulant corriger des griefs légitimes, le législateur a dépassé le but et causé une catégorie de citoyens un réel préjudice. fluence énorme et des possibilités de lo_ gement restreint, d'autre part, le Comi té local, en plein accord avec les auto rités de la ville, s'est vu forcé de pren dre des dispositions spéciales. Aussi, pendant toute une semaine, Budapest sera pratiquement interdit aux touristes, en ce sens que toutes les disponibilités de logement, sans exception aucune, seront rigoureusement réservées aux pèlerinages, c'est-àdire aux voyages de groupes organisés sous l'initiative des Comités nationaux établis dans chaque pays par les Autorités ecclésiastiques. D'autres voyageurs ne seront pas reçus Budapest pendant cette semaine. Lçs parents adoptifs belges profite ront en grand nombre du Congrès pour rendre visite leurs enfants hongrois. Une grande manifestation de fraterni sation belgo-hongroise aura lieu pen dant la durée du Congrès. Cette réunion a été fixée au samedi soir, 28 mai. Une personnalité notoire présidera cette fê te. Le Comité Central de Budapest dément que la langue véhiculaire offi cielle du Congrès soit l'espéranto. En règle générale les Congrès internatio naux s'expriment dans la langue uu pays où il se tient. Compte a été tenu cependant du fait que la langue hon groise est très peu connue des étran gers, et il a été décidé que tous les dis cours et cérémonies seront traduits en italien français et allemand. En outre, quelques discours seront faits dans d'au, très langues, parmi lesquelles l'espéran to. 11 serait erroné cependant d'en con clure que l'espéranto sera la langue of ficielle. Le Comité National belge nous com munique L'intérêt porté ce Congrès Eucha ristique semble devoir dépasser de loin l'intérêt suscité par tous les Congrès précédents. Mercredi on notait 133.647 inscrip tions pour les divers trains spéciaux qui amèneront Budapest les pèlerins hon grois des divers Evêehés, sans compter ■les demandes de 15.000 cartes pour voyageurs individuels. D'après les derniers renseignements parvenus de Budapest, on s'attend la présence de plus de 100.000 catholir ques de l'étranger. Tenant compte, d'une part, de l'af- D'une étudç laquelle vient de se livrer une personnalité des milieux in dustriels calaisiens, il résulte que la cri se actuelle de la dentelle est loin d'être la conséquence d'une désaffection de la mode pour ce genre de parures. Au cours de l'année finissant en oc-, tobre 19:57, il a çté, en effet, établi que| les fabricants de Nottigham avaient ex porté pour 142 millions de francs de dentelles, tandis que l'industrie calai- sienne, dont la production était autre fois considérablement supérieure celle du grand centre dentellier britannique, n'en 3 vendu l'çtranger, pendant la même période, que pour 65 millions. Les causes de la décadence constatée Calais résident d'après l'auteur de cette étude, dans la carence des négo* ciateurs des traités commerciaux, en dé pit des avantages que le déficit de la balance économique de la France pour rait leur permettre d'obtenir. Elle vient ensuite des conditions du travail Calais, où la semaine de heures est rigoureusement appliquée, alors qu'à Nottingham elle est de 45 heures, avec faculté de la porter 5- heures, quand le besoin s'en fait sentit- Du Nord Maritime. I

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