Courtrai
CHRISTIAEN
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Baron Noël de VINCK Zonnebeke
Daniel LELEU
DISTINCTIONS MERITEES.
J. VAN OPSTAL DECOENE
28, Rue au Beurre, YPRES
LE SUD, dimanche 20 mars 1938
Trois Courtraisiens viennent d'être dé
corés par le gouvernement français. Ce
sont M. le Sénateur Robert Gillon,
nommé officier de la Légion d'honneur
M. Joseph De Spoot, officier de l'In
struction publique et M. Henry Nys,
officier d'Académie.
Nous sommes particulièrement heu
reux de pouvoir féliciter M. Robert Gil
lon, qui est un des très rares représen
tants de la dignité parlementaire. Mal
heureusement M. Gillon ne fait pas éco
le, pas même dans son parti. Espérons
que M. Gillon par la plume et par la
parole défendra encore longtemps la
culture et les manières civiles, dans un
inonde où cela parait n'être plus qu'un
accessoire.
Mlle LOUISE FRAYE, CENTENAIRE
D'ARDOYE, EST DECEDEE.
Il y a une semaine, nous annoncions
que Ardoye, allait compter sous peu,
une centenaire, Mlle Louise Fraye qui,
s'apprêtait allègrement doubler le cap
le 2 avril prochain.
Hélas alors que rien ne laissait pré
voir une fin si proche un léger re
froidissement l'a clouée au lit et Mlle
Fraye s'est éteinte doucement au seuil
même de ses cent ans.
UN CONGRES DE FRONTALIERS.
La confédération des Syndicats chré
tiens de Belgique, a pris l'initiative de
convoquer Courtrai un congrès en vue
d'étudier la question frontalière.
Pour le Sud de la Flandre qui inté
resse les régions groupées autour des
centres de Mouscron, Menin et Ypres,
ce congrès s'est tenu dimanche Cour
trai. La première impression qui se dé
gagea de ces assises, c'est qu'enfin un
espoir commence poindre pour les ou
vriers frontaliers, qui commençaient
désespérer de leur cause.
L'opinion publique aura été saisie d'un
problème qui se pose depuis des années
et ne fait que s'aggraver de jour en jour.
Quelque chose de tangible au moins
sera tenté pour le résoudre. Sans doute,
un congrès par lui-même ne peut rien
résoudre, mais il pose les premiers ja
lons. Et ce sera le mérite de la confé
dération des Syndicats chrétiens, d'a
voir été la promotrice d'une action en
faveur des frontaliers.
Le congrès était présidé par M. Emi
le Verhecke, président de la Centrale
chrétienne du travail. Au bureau, on re
marquait la présence de MM. Moulart,
consul général de Belgique Lille Jo
seph Demeyere, du commissariat de la
région frontalière
La séance s'ouvrit 10 h., après
quelques mots de bienvenue du prési
dent, par un rapport de M. Michel Ver-
hoye, qui dans une étude très documen
tée. exposa le problème frontalier, son
origine et son extension. Il passa en
revue les grosses difficultés qu'a con
nues l'industrie du Nord de la France,
particulièrement au cours de ces derniè
res années et la situation créée en Bel
gique par cet état de choses, dont les
conséquences les plus graves furent la
suppression progressive des cartes fron
talières et la fermeture, quasi complète,
du marché du travail du Nord, pour les
jeunes ouvriers belges.
Nos lecteurs connaissent trop cette
pénible situation pour qu'il soit besoin
d'y insister ici. M. Verhoye n'omit pas
non plus le côté moral de la question
qui doit aussi retenir l'attention des
pouvoirs publics. Le rapporteur tira de
son exposé des conclusions que nous
mentionnerons au chapitre des résolu
tions générales.
Après lui, M. G. Verhamme examina
le problème sous un tout autre jour. Il
envisagea le côté économique de la ques-
*ion-
Se basant sur des faits bien précis
relevés au coure des enquêtes menées
par le commissariat de la région fronta
lière, il résuma comme suit toute la si
tuation 54 d'ouvriers frontaliers de
la région frontière belge formée par un
arc de cercle ayant son centre Lille et
passant par Dottignies d'une part et
Bas-Warneton, d'autre part, plus de la
moitié donc de ces ouvriers sont aujour
d'hui chômeurs complets. Ce qui est plus
grave, c'est que rien ne permet d'espé
rer que le relèvement de l'industrie du
Nord français soit proche. Il faudra
donc chercher en Belgique les solutions
du problème. Celles-ci seront d'autant
plus difficiles que la plupart des fronta
liers chômeurs sont des ouvriers de 40
45 ans spécialisés dans l'industrie de
la laine et ses dérivés. Par conséquent,
leur réadaptation une autre industrie
présentera de sérieuses difficultés.
En conclusion, M. Verhamme propo
se une série de projets dont la réalisa
tion favoriserait incontestablement le
progrès économique de la région fronta
lière. Ces projets ne sont autres que les
mesures préconisées par M.-J. Demeye
re, commissaire gouvernemental, dans
son magnifique rapport sur la résorp
tion du chômage dans la région fronta
lière, rapport que nous avons publié et
commenté longuement.
Le président, après avoir constaté que
les intérêts des ouvriers frontaliers ont
été défendus constamment et énergique-
ment par la C.S.C. et les organisations
professionnelles intéressées, a présenté
au congrès diverses résolutions qui mé
ritent le plus vif intérêt.
C'est ainsi qu'après ce sérieux examen
du problème frontalier dans sa forme
actuelle sous ses multiples aspects éco
nomique, matériel et moral, recherchant
travers les constatations d'aujourd'hui
des solutions durables pour un avenir
proche, le congrès soumettra son co
mité directeur les propositions suivan
tes adoptées l'unanimté 1° Création
au sein du C.S.C., d'un conseil spécial
chargé de l'étude du problème fronta
lier. Ce conseil se composerait de dé
légués des centrales intéressées et des
fédérations régionales 2° Organisa
tion d'un secréatriat au centre de la ré
gion frontalière dont les fonctions se
ront d'entretenir des rapports suivis
avec les syndicats libres du Nord de la
France de prendre en main la défen
se des ouvriers frontaliers (accidents de
travail, conflits, etc) d'établir une do
cumentation précise de toutes lois et dé
crets caractère professionnel où le sort
du frontalier se trouve engagé d'éta
blir des statistiques trimestrielles sur le
mouvement frontalier d'informer les
centrales syndicales de toutes les diffi
cultés d'ordre professionnel de pro
mouvoir des réunions et de tenir des ses
sions pour consultations diverses de
convoquer régulièrement le conseil fron
talier aux fins d'y faire rapport sur son
activité et d'y exposer la situation des
frontaliers sur tous ses aspects en re
gard des réglementations et conditions
travail en France.
Le congrès a encore émis le vœu de
voir le gouvernement belge déployer
d'énerginues efforts pour créer l'in
térieur du pays des centres industriels
adaptés aux connaissances techniques
des frontaliers que la création de ces
centres commence d'abord pour les
communes frontalières les plus éloignées
de la France et qu'elle se renforce pro
gressivement vers les communes frontiè
res elles-mêmes.
Il a demandé qu'on recherche les mé
thodes emoloyer pour mener une ac
tion syndicale intense dans les régions
frontalières.
Enfin, il a attiré spécialement l'atten
tion du gouvernement belge sur la né
cessité de prendre d'urgence les mesu
res qui permettront aux frontaliers de
jouir des mêmes avantages des lois so
ciales que les ouvriers travaillant dans
leur propre pays.
Avant de clore les travaux du con
grès. M. Moulart, consul de Belgique
Lille, dans une brève allocution, a te
nu assurer les ouvriers frontaliers de
son dIus large concours et de tout son
appui.
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