Courtrai
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LE SUD, dimanche 10 avril 1938.
LE 5me SALON INTERNATIONAL
DE PHOTOGRAPHIE
Le Ve Salon international d'art pho
tographique s'annonce particulièrement
brillant. M. Hoste, ministre de l'In
struction publique et des Beaux-Arts,
a accepté de présider le comité d'hon-
jçeur, qui comprend encore les noms de
MM. Stijn Streuvels, le réputé littéra
teur flamand Willem Putman, le dra
maturge bien connu, et les peintres de
renom, Saverits, A. De Leu et J. De
Coene. Plus de 1.500 photos sont déjà
parvenues au local du club et repré
sentent trente nations. Les plus grands
clubs du monde entier sont représentés
par leurs meilleurs membres. Il faut
dire que les prix décernés sont très im
portants et représentent une réelle va
leur artistique.
Trois médailles en or, argent et
bronze seront octroyées aux trois meil
leurs envois de chaque pays. Une cou
pe d'honneur sera adjugée la plus
belle photo du salon. Les membres du
F.C.C. entrent également en compéti
tion pour une coupe spéciale. Les mé
dailles sont l'effigie des quatre rois
des Belges, œuvre du sculpteur de Bre-
maecker.
Le Jury sera composé cette année, de
MM. Herman Burton, un des meilleurs
amateurs belges Robert Gillon, séna
teur et amateur photographe très es
timé M. Audiens. professeur l'Aca
démie de dessin de Courtrai Joseph
De Coene, artiste peintre et un photo
graphe professionnel de la ville, M.
Gvselinck.
LE BUDGET COMMUNAL
POUR 1938
f
Suite de la 2e page)
1er AVRIL.
Le budget communal, qui a été voté
au cours de la séance du conseil du
8 mars dernier, diffère peu de celui de
1937 en ce qui concerne l'ordinaire.
Les recettes sont évaluées
15.700.000
Les dépenses 15.400.000
Boni prévu de fr. 300.000
La taxe sur les vélos qui était de
6 fr. a été ramenée 2.50 fr. tandis
que la taxe de voirie a baissé dans la
même proportion que l'impôt foncier
perçu par l'Etat. Les additionnels ont
été maintenus cent, ce qui classe
Courtrai parmi les localités qui ne vont
pas au-delà de la limite fixée autrefois
par la loi et qui est actuellement dé
passée par un grand nombre de com
munes. Les autres impôts communaux
n'ont pas varié.
A l'extraordinaire figure un emprunt
de sept millions qui doit servir fi
nancer les 10 millions de travaux ins
crits au budget. La différence de 3 mil
lions devant être fournie par des sub
sides de l'Etat et de la province.
Les intérêts et l'amoitissement de
sept millions sont déçà inscrits au bud
get ordiKjire de 1938.
Le budget extraordinaire comprend
Recettes 12.100.000
Dépenses 11.980.000
Soit un excédent de fr. 120.000
La baisse de l'index permet d'espé
rer que les prévisions budgétaires ne
seront pas dépassées quant aux dépen
ses ordinaires.
Quant aux dépenses extraordinaires,
il est difficile d'émettre un avis car il
est sérieusement question de diminuer
ou de supprimer certains subsides que
l'Etat mettait généreusement la dis
position dés communes.
Nous reviendrons sur cette impor
tante question au fur et mesure que
nous serons dorumentés. Nos rensei
gnements nous permettent d affirmer
que pour tous les travaux en cours les
j,..*-do la Fic.incç de l'Etat ou
de l'OREC ont été obtenus.
!~h
Les poissons d'avril n'ont pas man
qué cette année dans la capitale. Il y
eut, gare du Nord, l'arrivée du délégué
allemand qui venait rembourser les
marks de l'Armistice. Gare du midi, on
attendit l'arrivée de la Commission mé
dicale de Genève. Les badauds couru
rent pour voir l'inondation des travaux
de la jonction ce fut un des poissons
qui eut le plus de succès.
Le public trouva tout naturel d'uti
liser, pour ses farces, les nombreuses"
cabines de téléphone appareils auto
matiques. Les malheureux qui furent
victimes de cette plaisanterie ont pensé
devenir fous. Toutes les cinq minutes ils
étaient appelés leur appareil, et n'ob
tenaient jamais de réponse. Par contre,
l'auteur de la farce l'autre bout du fil
entendait toutes les réflexions qui
vous pensez bien.
Grâce au système automatique, les
farceurs ont pu ainsi s'amuser sans
bourse délier. Comme ils ne déclen
chaient pas le signal pour parler
lorsqu'ils avaienet bien joui de la fureur
de leur correspondant, ils raccrochaient
le récepteur et "récupéraient leur franc.
C'est beau, le progrès
P. L. T.
POUR LES AUTOMOBILISTES
La Direction générale des Douanes
vient de prendre une mesure intéres
sante pour les automobilistes français
et belges qui ont franchir fréquem
ment la frontière.
A partir du 1er avril, le service des
douanes aura la faculté d'autoriser les
automobilistes domiciliés dans une zone
de 60 km. de part et d'autre de la
frontière, ne plus remplir les volets
des passavants (carnets de passage en
douane française) concernant les auto
mobilistes français, ni les acquits cau
tion concernant les automobilistes bel
ges, pour les passages devant figurer
entre la souche n° 1 et la souche n° 50.
En conséquence, il suffira aux inté
ressés de remplir, comme par le passé,
la souche d'entrée et de sortie n° 1
et celle représentant leur dernier pas
sage avant la date d'échéance de leur
carnet.
D'une manière générale, les automo
bilistes habitant dans la zone de 60 km.
de part et d'autre de la frontière seront
dispensés de l'obligation de remplir les
volets intermédiaires, dont les souches
recevront simplement le cachet du tim
bre date et la signature de l'agent.
Les facilités que nous venons d'ex
poser seront accordées par les rece
veurs de douane des bureaux appelés
enregistrer le premier passage, au vu
d'une déclaration sur papier libre, par
laquelle le signataire s'engagera pré
senter sa voiture au dit bureau ou
un autre, avant l'échéance du titre pour
faire constater, suivant le cas, la réex
portation ou la réimportation définitive
du véhicule.
La dispense d'établissement des vo
lets ne constitue pas un droit dont pour
raient se prévaloir les usagers, mais
seulement une faculté laissée aux ser
vices des douanes pour faciliter leur
târko ceux-ci auront donc le droit et
parfois le devoir quand il le jugeront
utile de la refuser.
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