Un rappel. Beigique-Portugai. L'Uniori économique La Propriété Commerciale Supplément au Journal LE SUD N° 23, du 5 juin 1938. Les rapports belgo-brésiliens 2e ANNEE No 23. MERCREDI 1 JUIN 1938 LA PROFESSION Abonnement 1 an 20 franc». Direction Administration 2, RUE DELA BOURSE, BRUXELLES. Bruxelles Tél. 12.93.62 C. ch. portai 193834 F.a riiamKrp Ae> Pm Il ne suffit pas que dans La Pro fession paraissent des articles doctri naux et pratiques que nos lecteurs ont l'amabilité d'apprécier. Evidemment nous avons rempli notre mission en leur adressant un périodique intéressant. Mais nos lecteurs sont moralement obli gés de nous apporter en échange une collaboration active. De différents côtés de nombreux ap puis nous viennent qui témoignent de l'utilité de notre action. Il y a déjà, en quelques mois, un bon bout de che min qui a été franchi. Ce n'est cepen dant qu'une étape minime, comparée ce que nous voulons réaliser. La Profession doit être la fois la tribune largement ouverte toutes les organisations professionnelles, le centre de documentation, le conseiller dévoué et objectif des Classes Moyen nes. Voyez l'abondante documentation que nous vous avons adressée par la voie de votre journal. Ce fut le pro jet gouvernemental sur l'organisation professionnelle, document difficile obtenir Et ensuite le projet de loi sur la profession d'expert-comptable, et le projet van Ackere sur l'organisation professionnelle. Actuellement nous vous donnons le support de la Com mission du Sénat sur cette même ques tion. Rien que ces documents justi fient le prix de votre abonnement. Mais nous suivons le mouvement Syndac, l'activité des Chambres de Commerce nous reproduisons les vœux et décisions des Chambres de Métiers et Négoces, et des Associations des Commerçants nous appuyons les campagnes du Front Unique et de la Fédération des Associations de Com merçants. Et que de services nous pouvons Vous rendre, grâce aux offices de la C.R.I. Lisez les pages 2 et 3 de ce numéro. La Profession est la grande salle de famille où se retrouvent tous les professionnels du pays, tous ceux qui veulent faire triompher, dans leur pro fession, en dehors de l'emprise poli ticienne, la devise que nous lançons comme un cri de force, de joie et de confiance Ordre et Travail. C. v. R. SOMMAIRE Pages 2 et 3. La page de la C. R. I. et de ses techniciens. Page 4. Rapport de la Commission du Sénat sur le projet van Ackere. Page 5. Groupement professionnel des représentants et voyageurs de commerce de BelgiqueAux acheteurs. A Ixelles. Deux cabinets au ministère des affaires économiques. Le ministère de la Santé (3me manière). Une dé légation des Chambres de Commer ce chez le ministre des affaires éco- nomiques. page 6. Syndac. La profession aéronautique. âge 7. Chronique économique et financière. La corporation des Arts. rage 8. Une grande conférence comptable Gand. XVIIe Con- §vès national des architectes. La Chambre de Commerce Belgo- Portugaise vient de se constituer. Cette Chambre de Commerce est ap pelée rendre des services apprécia bles nos industriels, exportateurs, im portateurs. Le Conseil d'administration a été élu comme suit Président M. R. Billiard, ingénieur, président de la Chambre Syndicale de l'Exportation de Belgique. Vice-présidents MM. E. Ludig, ad ministrateur de la Foire Internationale de Bruxelles Pereira de Silva Raul, négociant Bruxelles. Secrétaires MM. Carneiro Arman- do, négociant Bruxelles C. Ruyters, secrétaire de la Section d'économie po litique de la Chambre de Commerce de Bruxelles, etc. Siège social et Secrétariat permanent 258, rue Royale, Bruxelles; tél. 17.82. 73. La Chambre de Commerce Belgo- Brésilienne a organisé un déjeuner qui suivit son assemblée générale annuelle. 11 était présidé par M. J. Feyerick, président de la Chambre. M- Martins Pereira e Souza, ambassadeur du Bré sil, honorait cette réunion de sa présen ce. M. Feyerick fit un court aperçu de la situation économique du Brésil en montrant les possibilités énormes des échanges belgo-brésiliens et des res sources minérales qui pourraient être exploitées. Il termina en souhaitant qu'une saine compréhension des intérêts réciproques de nos deux pays amène ra les hautes autorités dirigeantes des aménagements favorables l'augmenta tion de nos transactions commerciales et industrielles. M. Hugo Gouthier de Obviera Gon- dim, secrétaire commercial l'ambassa de du Brésil, a fait ressortir toute l'im portance du développement des Che mins de fer au Brésil, où les réseaux at teignent déjà plus de 33,000 km., signa lant les nombreuses perspectives d'af faires qui s'offrent la métallurgie et l'industrie belges. Il a insisté sur les avantages d'une entente commerciale plus avisée. Cette communication a été accueillie favorablement par l'assistance. LA SITUATION ECONOMIQUE A EUPEN - MALMEDY - St-VITH La Chambre d'industrie et de com merce d'Eupen-Malmédy-Saint-Vith vient de publier son rapport annuel pour l'exercice 1937. Passant en revue la situation écono mique particulière des cantons de l'Est, le rapport stipule qu'îl n'est pas nier que la situation de la classe ouvrière a été sensiblement améliorée. Les salai res ont été adaptés au renchérissement de la vie, assurant ainsi aux travailleurs un pouvoir d'achat certain. Quant la situation de l'industrie et du commerce, on peut dire qu'en géné ral. elle se présente sous un jour meil leur qu'au cours des exercices précé dents. Il faut tenir compte, toutefois, que certaines branches d'industrie, avanta gées par les circonstances, ont servi de contrepoids celles moins bien loties. La Chambre syndicale de l'Industrie Alimentaire a adressé le 17 mai au Mi- nistre de l'Intérieur la lettre suivante Monsieur le Ministre. Nous nous permettons d'attirer vo tre attention sur le fait que le Commis sariat général pour la Défense pas sive (organisme attaché votre Dé partement) met ses services la dis position des volontaires pour leur faci- citer l'affiliation l'« Union Economi que S. C. Bruxelles. Il nous est permis de croire que nos coopératives de Province ne manque ront pas de profiter des mêmes dispo sitions. En bon patriote, nous approuvons la création de la Ligue pour la Protection Aérienne et nous admettons que le re crutement des volontaires puisse être encouragé par des réductions, primes etc. Mais, nous ne comprenons pas quel titre ces volontaires peuvent être considérés comme des fonctionnaires publics et autorisés ce titre s'affi lier des Unions Economiques ou autres sociétés similaires. Vous n'ignorez pas les difficultés quasi insurmontables dans lesquelles se débattent les commeraçnts détaillants, et vous ne permettrez pas, nous en som- mes sûrs, que l'on y ajoute cette provo cante injustice. Nous sommes persuadés que ces ten tatives de détournement de clientèle se font votre insu, et qu'il aura suffi. Monsieur le Ministre, d'attirer votre attention sur ces faits pour que vous y portiez les remèdes qui s'imposent. Nous nous permettons d'insister sur l'importance de cette attaque dirigée contre les petits détaillants. Vous n'ignorez pas en effet, que les prospec tus de la Défense passive font état d'un besoin de 2 3.000 volontaires pour chaque faubourg de l'aggloméra tion bruxelloise, ce qui pratiquement pourrait donner quelque 10.000 affiliés nouveaux l'« Union Economique Nous ne doutons pas. Monsieur le Ministre, que vous donnerez des in structions formelles pour que la Dé fense passive s'occupe de son objet te non de commerce, et que vous vou drez bien nous honorer d'une réponse ce sujet. Veuillez agréer, Monsieur le Minis tre, l'assurance de notre haute considé- tion. Pour le Comité général, Le Président, F. De Praet. Dans la vieille industrie textile une firme fêta, en 1937, son 140e anniver saire, une autre son centenaire il s est confirmé nouveau que, malgré de meilleures conditions de travail et de production, cette industrie n'arrive pas au chiffre d'antan. A souligner cependant que, des trente pays avec lesquels des conventions d'échange existent, au moins un tiers entre en ligne de compte pour 1 expor tation du drap d'Eupen, bien que la possibilité de vente ait actuellement di minué jusqu'à 5 pour cent. Lindustr'ie locale a reçu, dès le dé but de 1937, des ordres assurant le tra vail pour un certain temps, mais plu sieurs indices font augurer qu il faudra compter avec un certain ralentissement des affaires. C'i-relier résoudre «le problème de la Propriété Commerciale du point de vue de la concurrence déloyale, en matière de baux commerciaux, c'est dé placer la question. Le bail est d'essence civile la Propriété Commerciale n'a pas ce caractère. Chercher la solution, par une atteinte au droits de la Propriété Immobilière, c'est affaiblir la notion du droit de la propriété lui-même, parce que c'est por ter la discussion sur le terrain de la démagogie antithèse de toute propriété quelconque. La seule vraie méthode de solution, consiste aborder et résoudre le pro blème en lui-même. Pour le bien résoudre, il faut d'abord admettre comme un fait acquis, que la Propriété Commerciale n'est plus une inconnue au regard de nos lois. Quel que chose qui paie des taxes, qui peut être aliénée, qui peut servir de gage, est jugée exister. Quelque chose qui est doit être protégée contre la spo liation. Tel est le problème dans son aspect juridique. Les partis politiques, en nous pro mettant, en matière de Propriété Com merciale Tout nous ont leurrés. Le Parlement, en ne faisant Rien a tout simplement perpétué un enrichissement sans cause et affaibli progressivement jusqu'à la conception elle même du droit de propriété. Certes, on n'a point fait grève au Parlement. Les 42.000 francs n'en four* nissait pas l'occasion. On y a même tra vaillé la chaîne On y a fait des lois l'emporte-pièce tout propos et hors de propos. Malheureusement tou tes ou presque toutes ces lois sont mau vaises, parce que chacune constitue la photographie du jeu des compromis et des compromissions entre les partis po litiques. A ce compte, les 42.000 francs ne seraient-ils point également un enri chissement sans cause Quoiqu'il en soit, une chose est certaine, en ne votant pas une bonne loi sur la Propriété Com merciale, le Parlement s'est diminué au point de méconnaître un des principes essentiels qui le caractérise La Protec tion du Travail. De plus, il a porté at teinte un principe essentiel de notre civilisation la Propriété. Il a même mi né le régime dans sa base essentielle t la Classe Moyenne. En compensation, celle-ci s'est vu of frir sur un plateau en arguMt son argent une mauvaise législation en matière de Crédit aux Classes Moyen nes. Cette législation prévoit des finan cements aux Classes Moyennes, contre solides garanties, jusqu'à concurrence d'un demi-million. Elle écarte cependant l'octroi du crédit, si modeste soit-il, con tre nantissement de la meilleure garan tie et souvent de l'unique garantie dont dispose la Classe Moyenne Le Fonds de commerce c'est-à-dire la Propriété Communale et cela sous le prétexte par trop facile, que le Parlement a mal dé fini dans une loi ad hoc ce que c'est que le Fonds de Commerce. Telle est la triste Réalité. Ah ces 42.000 francs. Tony Helsen

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