Aux Acheteurs
A SXEILES.
Le Ministère de la
Santé, 3™' manière
\j
groupement professionnel
des representants et
voyageurs de commerce
de belgique
c. z.
nJ:
PROFESSION, mercredi 1-6-1938.'
S
(Reconnu par le Gouvernement)
Dans le dernier No de La Profes
sion il a été donné un compte-rendu
de la dernière Assemblée générale de
ce groupement. Une erreur matérielle a
provoqué l'omission de la composition
du Comité élu cette occasion.
Oht été élus Président ZERGHE,
Vice-Président REMACLE Secré
taire CLAUS Trésorier: HEUS-
DENS Membres LERAT, PIERRE,
KAHN et DE TEMERMAN.
AVIS
Nous prions nos membres de nous
adresser leur nouvelle adresse lors d'un
changement de domicile cela pour per
mettre de leur faire parvenir leur Jour
nal LA PROFESSION régulière
ment.
SECTION DE GAND. - Nous si
gnalons que nous tenons séance. 2, Rue
de la Bourse, Bruxelles, tous les jours
Un rapport bi-mensuel sera communi
qué ce groupe. Il serait utile qu'un
délégué du groupe prenne part aux dis
cutions de nos assemblées du comité,
bi-mensuèllement.
II n'est pas trop tard pour revenir sur
notre article Aux Acheteurs paru
dans La Profession du 20 avril der
nier Voici en bref de quoi il s'agis
sait nous invitions tous nos compatrio
tes devant acheter un produit quelcon
que s'enquérir auparavant de la na
tionalité de la personne qui leur offrait
net article en vente.
Cela nous a valu un courrier assez
Jolumineux. Dans sa plus grande partie
i' apprcuive d'enthousiasme notre point
de vue. Certains de nos correspondants
11 hésitent pas nous reprocher d'être
tr°o peu draconien. Ils verraient d'un
®il favorable qu'interdiction pure et
^rople soit faite tous les étrangers de
travailler dans notre oays. Voilà de
'absolu s'il en est. Enfin quelques-uns
1ui constatent et regrettent que notre
Pays ait tendance s'engager sur la
voie du racisme %ou tout au moins d un
Nationalisme intransigeant. C'est surtout
ces derniers que je voudrais dire quel
ques mots pour autant que je m'adresse
"des compatriotes: les autres ne
"avant écrit que pour m'insulter ou
essayer de me faire comprendre par des
^Phismes que je suis dans l'erreur.
Si la Belgique est amenée prendre
"t'tude sur la question des étrangers,
Esî"ce sa faute Fut-jîlle la première
!?trer dans cette voie Non, certes
°ute contrainte économique interna-
°°ale lui étant plus néfaste qu'à n'im
ite quelle grande puissance. L'écono
mie politique prouve, en effet, que tou
tes choses égales, les petits pays tirent
plus d'avantages que les grands du li
bre-échange tant des biens que des ser
vices, c'est-à-dire du travail. Mais de
vant 1 invasion grandissante d'étrangers
inadaptables et inassimilables, devant
un chômage s'amplifiant, elle ne pou
vait rester indifférente. Car le noeud
de la question est justement le chômage
qui règne chez nous d'une façon inquié
tante et toujours croissante.
Personne ne contestera que notre
pays existe d'abord pour ses nationaux
et que le premier devoir de la nation
est d'assurer le plus de bien-être possi
ble dans l'intérieur de ses frontières
comme c'est le premier droit de tous
les Belges d'en être les bénéficaires les
plus qualifiés. Peut-on nous reprocher
alors, peut-on sérieusement s'élever
contre ce principe que nous n'accor
dions du travail aux étrangers qu'après
que les Belges en seront pourvus Tou
te autre considération part, la morale
nous y oblige, car l'inactivité prolongée
provoque le dégoût du travail, la perte
de l'habitude du métier, et transforme
des individus sains en déchets sociaux.
De plus un individu fournissant un
travail, même inadéquat ses aptitudes
personnelles, sera toujours plus inté
ressant la société et moins onéreux
celle-ci qu'un chômeur total.
Certains pays l'ont si bien compris
qu'ils n'hésitent pas faire produire
leurs usines au-delà de la capacité de
consommation au prix du marché. Ils
vendent l'étranger une partie de leur
production en dessous de leur prix de
revient de fabrication. Par ce dumping,
au lieu de payer, de leurs propres res
sources, des chômeurs, ils donnent du
travail tous leurs nationaux suscep
tibles d'en accepter et une partie de
cette activité est payée par les ache
teurs étrangers. Ces pays se tiennent
le raisonnement suivant Considérant
un produit qui vaut 100 au prix de re
vient, il comprend 30 de matières pre
mières, 20 de frais généraux et 50 de
main-d'œuvre. C'est sur ces 50 qu'ils
font retomber tout le dumping. Le pro
duit considéré, avec payement d'un sa
laire normal, ne peut coûter moins de
100 ils l'exportent 800, calculant que
de la sorte le pays importateur paye
300 de main-d'œuvre et que pour par
faire le salaire de leurs nationaux, ils
ne devront réclamer que 20 dans leur
propre pays sous forme d'impôt plutôt
que 30 ou 40 qui devrait être aloué
titre d'indemnité de chômage.
Raisonnement trop juste que pour ne
pas être médité et, pourquoi pas
imité
D'ailleurs pouvez-vous longtemps
être généreux si c'est au prix de votre
propre bien-être Poser la question,
c'est la résoudre.
Je me garderai cependant de con
clure que la question est entendue.
Toutefois, dans l'état actuel des cho
ses et sauf modification rapide, je suis
persuadé que le problème des étran
gers en Belgique devra recevoir sans
tarder une solution plus adéquate que
celle appliquée chez nous actuellement
et que cette solution sera dirigée vers
plus de sévérité dans l'admission et les
conditions de séjour et d'activité
Votre Caisse d'Allocations familiales
est la Caisse de LA PROFESSION
Inscrivez-vous aujourd'hui
2, rue de la Bourse ou 38, rue des
Pierres,BRUXELLES.
Aidez-nous en virant notre compte-
chèque postal Ch. van RENYNGHE,
L association des Classes Moyennes
d'Ixelles, réunie sous la présidence de
Monsieur Louis Bâillon
Entendu le rapport de Mr Timmer-
mans sur l'organisation du crédit aux
classes moyennes, tout en rendant hom
mage aux efforts de l'Etat, en l'ini
tiative privée dans ce domaine, insiste
sur la nécessité d'assouplir les règles
d'octroi des crédits, notamment par le
développement du crédit sur fonds de
commerce et du crédit de notoriété
Rappelle également que l'efficacité
du crédit est subordonnée une notable
réduction du taux de l'intérêt, l'exem
ple de ce qui existe pour les crédits
agflcoles et les crédits la petite pro
priété terrienne.
L'ORDRE DES MEDECINS
La Commission de la Santé publique
de la Chambre s'est réunie pour exami
ner le projet adoDté par le Sénat, insti
tuant un ordre des médecins.
M. Van den Eynde a préconisé l'ex
tension de cette institution d'autres
professions comme celle de médecin vé
térinaire et de pharmacien. Mais la
Commission a estimé qu'il n'y avait pas
lieu de provoquer un retour de ce pro
jet au Sénat et elle Ta adopté dans sa
forme actuelle sans y rien modifier.
M. De Jaegher a été désigné comme
rapporteur.
DEUX CABINETS
AU MINISTERE
DES AFFAIRES ECONOMIQUES
Il a été constitué au ministère des
Affaires économiques, des Classes
Moyennes et de l'Agriculture deux ca
binets le premier aura s'occuoer d»<:
questions afférentes aux attributions de
l'ancien Département des Classes
Moyennes et des Affaires économi
ques MM. J. Mattheeussen et K. Van
Cauwelaert assumeront resoectivement
les fonctions de chef et de chef-adjoint
de ce cabinet.
M. M. P. van Outryve d'Ydewalle et
R. Philips rempliront respectivement les
fonctions de chef et de chef-adjoint du
second cabinet, qui sera chargé des at
tributions afférentes aux services de
l'ancien Département de l'Agriculture.
On nous prie d'annoncer le décès de
Monsieur
François-Isidore DELEU
Veuf de Dame Clotilde Scholaert
Directeur honoraire
des Ecoles Communales
Ancien Bourgmestre,
Membre de la Commission de
l'Institution Rouale de Messines.
Chevalier de l'Ordre de Léopold,
Ordre du mérite Agricole
Croix Civique de première classe,
né Messines, le 17 février 1857
et y décédé le 23 mai 1988. m""1
des Secours de Notre Mère la
Sainte-Eglise.
Le service funèbre, su'vi de l'in
humation dans le caveau de famil
le a été célébré dans la plus stric
te intimité (selon la wlonté du
défunt).
Il n'a pas été envoyé de lettres
de faire part. On est prié de con
sidérer le présent avis comme en
tenant lieu.
Messines, rue d'Armentières, 20.
MEDECINS.
Nous serons aussi modérés dans la
victoire que nous avons été ardents, et
durs dans le combat. La Profession
veut s enorgueillir d'avoir rendu au
pays un service immense en contribuant,
paralyser une entreprise dont nous
avons démontré clairement les dangers.
Il serait cependant sot Je croire que
les idéologues du plan ont renoncé
leurs visées. u. si l'honjrable et mal
heureux M. Wauters a consenti faire
Hara-Kiri, nous considérons que ce
n est là ni une solution suffisante, ni
une preuve d'abandon d'étatisation de
la médecine.
L'homme de l'étatisation est Mr.
SAND. Mr Wauters n'était ou'un poli-
ticien de rechange doté de n'importe
quel portefeuille au moment jugé le plus
opportun et le moins gênant pour les
cagoulards de la loge, qui tirent toutes
les ficelles
Nous n'avons cessé de rendre hom
mage l'esprit souple et compréhensif
de Mr Wauters et nous n'avons pas
manqué de faire ressortir l'évolution
heureuse des dispositions qu'il mani
festa dans ses nombreux discours de
vant le corps médical des praticiens.
Nous ne cacherons pas que nous eus
sions préféré voir rester le ministre et
disparaître une partie de l'administra
tion de son ministère.
Nous osons espérer que l'honorable
Mr Pholien qui fait actuellement partie
de l'équipe ministérielle et qui nous ap
porta son précieux concours dans la
campagne menée ici, tiendra l'œil et le
bon sur le ministère apparemment dé
capité.
Nous voici doté d'un nouveau minis
tre du P. Santé Mr Merlot. Quel ti
tre le désignait ces Sanctions Au
cun C'est bien pour cela qu'il y est
C'est la règle du milieu, c'est la loi
politicienne. Sous son règne Mr Sand
tentera de sauver les débris de son œu
vre néfaste, de maintenir l'ampleur de
son budget, de sauver les innombrables
créatures casées dans ce fromage.
Non vraiment, rien n'est changé.
Aussi nous prolongeons l'état d'alerte.
Et voici que Tordre des miliciens
vient devant le parlement.
Ce sera le moment d'être vigilant car
un ordre qui ne serait pas conforme
aux vœux du corps médical tout entier
et qui ne serait que l'adaptation poli
ticienne d'une réforme nécessaire, sera
combattu par nous avec la même vi
gueur que le furent toutes les tentatives
d'étatisation.
L'ordre doit grouper tous les méde
cins indistinctement. Nous ne voulons
plus qu'une caste de médecins fonc
tionnaires nous fasse la loi tout en
échappant aux règles de Tordre.
Dr P. OUWERX
UNE DELEGATION DES
CHAMBRES DE COMMERCE
CHEZ LE MINISTRE
DES AFFAIRES ECONOMIQUES
M. Heymàns, ministre des Affaires
économiques, a reçu ce matin, une dé
légation de la fédération nationale des
chambres de commerce et d'industrie du
pays, avec laquelle il s'est entretenu de
différentes questions intéressant l'éco
nomie du pays.
Il a reçu également une délégation
des chambres de commerce d'Anvers,
Bruxelles et Gand.