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C I A L I S E
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PROCÈS-VERBAUX
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La NATIONALE
51
E. RIMBAUT
12.73.21.
Edouard isfranc
VIEUX-MARCH
8
LA PROFESSION, mercredi 29-6-'3g_
LA PROFESSION
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DE COPIE
A IXELLES
(Suite de la page 6)
l'échéance des promesses faites. A la
commune, l'action décidée est déjà ad-
ministrativement fort avancée. Nous
sommes un mois de la date de la pro
messe quinze jours de son respect.
Nous restons convaincus personnel
lement que la commune d'Ixelles la
6e ville du pays agira en temps vou
lu et dans la mesure indiquée.
Constatons cependant que déjà cer
taines langues se délient. On répète
qui veut l'entendre Helsen a roulé
les commerçants et, en libéral a
servi la cause du Bourgmestre et de
la majorité. Pourquoi point celle des
commerçants
Nous entendons aujourd'hui couper
les ailes ce canard, qui a fait nichée
autour des étangs du Bas-Ixelles.
D'abord, nous prétendons que les
commerçants de ce quartier et prin
cipalement son Comité nous ont con
servé une confiance, qui en maintes cir
constances s'est manifestée complète et
absolue.
'ensuite, nous prétendons que le ca-
V J en question n'est pas sans avoir
un ample plumage politique.
Enfin, nous prétendons ne point nous
laisser manœuvrer et saisir cette occa
sion pour déclarer publiquement que
nous ne sommes pas davantage au ser
vice d'un parti politique d'opposition,
qu'au service des autres partis politi
ques pour agir contre le ou les partis
politiques d'opposition.
La vérité est que les commerçants
du Bas-Ixelles ont bien agi, en accor
dant la commune un dernier délai
d'exécution. En agissant de la sorte,
ils ont fait preuve de compréhension
et d'équité.
La vérité est que les commerçants
du Bas-Ixelles attendent dans le calme
l'échéance du 1^"juillet, date extrême
-*-> S promesse faite par le Bourgmes
tre et confirmée par Monsieur 1 Eche-
A VOTRE AUTO
TELEPHONE
SACHEZ VOIR CLAIR
en vous adressant
vin Paquot, autre cheville ouvrière de
la commune.
La vérité est que les commerçants
du Bas-Ixelles dans l'éventualité où les
promesses faites ne seraient point te
nues leur date, dans leur forme, sans
retard, sans faux-fuyant, recommence
ront leur action de protestation avec
plus de force que jamais, parce que
plus justifiée encore qu'avant, parce
que leur bon droit aura été établi dans
le calme d'une enquête impartiale et
totale, dans laquelle le droit de pré
séance aura été reconnu au chef de la
Commune.
La vérité... mais la vérité, c'est que
dans le cas où la lutte devrait repren
dre, en raison des circonstances et de
la passivité de la commune, les Com
merçants mèneront campagne en pelo
tons compacts et plus disciplinés que
jamais, non pas pour faire une quel
conque politique mais tout simplement
pour amener son légitime aboutisse
ment une juste mais aussi combien pé
nible revendication.
La vérité... mais la vérité, c'est que
nous serons dans le rang envers et con
tre tous, y compris le Parti Libéral
et le Bourgmestre, et pourquoi pas
donc
La vérité... maia la vérité, c'est crc
'jadis nous avons fait échouer le plan
de transformation de la Porte de Na-
mur contre l'avis de l'administration et
d'accord avec les commerçants du
Haut-Ixelles et que maintenant nous fe
rons renaître de ses cendres la Place
Ste Croix exclusivement pour que puis
sent un peu vivre, les commerçants de
l'endroit qui ont cru dans les promes
ses officielles, mais n'ont rien vu venir
de ce côté.
Mais attendons. l'heure H. Le dé
lai de grâce n'est point encore expiré.
D'ici là, qu'on nous qualifie comme
l'on voudra.
Une seule chose apparaît presque
certaine, c'est qu'en temps, vou'u. la
commune s'exécutera...
Et ça, ce n'est pas notre fait, mais
un peu l'œuvre du Bourgmestre et da
vantage encore le résultat de la par
faite solidarité et de la loyale attitude
des commerçants du Bas-Ixelles com
mencer par leur comité.
Confiance Le bas-lxelles aura bien
tôt sa Place Ste Croix
Tony Helsen.
Le DEPUTE-PRESIDENT BAILLON.
L'Association des Classes Moyennes
d'Ixelles fut constituée, en dehors et
au-dessus de toute tendance ou ingé
rance politique quelconque. Nous fû
mes au nombre de ceux qui subordon
nèrent cette condition leur adhésion
ce groupement.
Mr. Louis Bâillon, député catholique
de Bruxelles, fut le promoteur de ce
mouvement et en devint le Président.
Malgré nos instances réitérées, il re
fusa toujours de constituer son comité.
Seul rentre en fonction au comité com
me secrétaire, son ami. Monsieur Le-
fèv-re.
Pour conserver l'organisme son
caractère non politique, nous avons
proposé le Bourgmestre d'Ixelles, qui
est libéral au poste de Président d'hon
neur. Monsieur Flagey daigna accepter
cette offre.
Dans l'ombre, Monsieur le Prési
dent Bâillon permit que son groupe
ment devienne, sous sa seule et unique
responsabilité un tremplin électoral ca
tholique. Cela nous a suffi pour dé
missionner, en ayant toutefois soin de
mettre le Président et le groupement
devant le .respect des statuts.
M. Bâillon nous écrivit une lettre
très politique pour nous faire re
venir sur notre décision, mais il garda
sa tendance et son programme d'ac
tion.
Aussi nous ne sommes guère éton
nés de voir M. Lerfèvre et d'autres
membres de cette association figurer
sur la liste du Parti catholique présen
tée en vue des prochaines élections
communales.
Depuis lors, Mr. le Député Bâillon
continue de plus belle Lisez donc
l'ordre du jour que voici
L'association des Classes Moyennes
d'Ixelles, réunie sous la présidence de
de Monsieur Louis Bâillon a décidé
d'adresser au Gouvernement une vive
protestation contre le vote du Sénat
comportant le rejet de la proposition
Van Ackere sur l'organisation profes
sionnelle.
El'e déplore de devoir une fois de
plus constater que tout projet intéres
sant le sort des Classes Moyennes est
systématiquement écarté.
Cette protestation s'adresse au Gou
vernement lorsque celui-ci ne s'est P8®
opposé au projet de loi en cause, et
qu'il a même pris une position favo
rable sur la question. N'est-ce pas de
la démagogie, agir de la sorte. Déma
gogie si pas une démagogie, °u
moins une incommensurable absence de
mémoire, car ce n'est plus se rappela
que le projet de loi doit son échec, es
sentiellement quelques membres ca
tholiques du Sénat, donc quelque»
amis politiques de Monsieur le Dépu'e
Bâillon, absents au moment du vote-
Pourquoi, Monsieur Bâillon n adres
se-t-il pas son ordre du jour de 9rty
testation ces sénateurs absentéistë®
pa" excellence, mais au nombre de
quels se trouvent précisément ceux-
même qui se sont forme'lement enga
gés voter le projet en cause, et cou
raient il n'y a guère longtemps, ta"
et plus pour décrocher un portefeu»
ministériel
Décidément, M. Bâillon, vous ail®2
fort. 11 est vrai, que c'est dans v°tre
manière... Cet article, lui aussi, 8
manière, qui est la nôtre la francn
et le coup droit. Entre copains, ce
se supporte, parce qu'il y a le
la réciprocité. Essayez toujours,
finesse est de votre côté C'est qu^
que chose, mais voilà... ce n'est pe"1'
être pas assez
Tony HELSEN-
