Exporter Recouvrement des créances. c. 4 LA PROFESSION, mercredi 29-6.'^ Marques de fabrique en tous pays. Cette firme nous répondit par re tour que forte de sa documentation elle était en mesure d'affirmer que l'enquête était favorable, sauf en ce qui con cerne le Registre du Commerce, lequel est pratiquement inaccessible ce gen re de recherches. Nous décidâmes néanmoins d'adop ter, C.R.I. comme Raison sociale, et nous ouvrîmes un numéro au registre du commerce cette occasion. Un doute subsistait en nous... voulant en avoir le cœur net, nous nous sommes rendus au registre du commerce et y avons introduit une pétition pour in formation On nous y .répondit avec une belle assurance Quel numéro. Monsieur Quel nom. Monsieur Nous en restâmes ébahis... En effet, il nous était possible de répondre exac tement aux questions posées, en disant et notre numéro d'immatriculation et notre nom... Nous tentâmes l'expérience. En moins d'une seconde, nous étions ser vi et nous retrouvâmes notre état N° 103454. Helsen. Raison sociale C.R.I. Avant de remercier le fonctionnaire pour ses bons offices, nous nous som mes toutefois permis de lui poser la question de savoir, comment nous pour, rions connaître si quelqu'un d'autre que nous-mêmes a déposé C.R.I. La réponse fut toute administrative. Quel numéro, Monsieur Quel nom. Monsieur Et nous quittâmes ces lieux, en. nous disant qu'il n'y avait vraiment pas moyen de seulement s'y faire com4 prendre. Nous en encartâmes une autre impression, savoir celle d avoir croisé dans la salle une foule d'étrangers, qui venaient pour s'inscrire au registre du commerce. Beaucoup de ces étrangers, nous ap parurent comme ne pouvant pas ne pas habiter dans une mansarde Pres que tous auraient incontestablement mieux fait de repasser la frontière, en" lieu et place de venir nous faire une concurrence dans tous les domaines, concurrence généralement peu loyale et par trop protégée par l'inégalité fis cale. En bref, notre constatation avait été formelle le registre du commerce est accessible Tous, dans le sens le plus large de ce mot. Quiconque s'y inscrit dispose de certains privilèges de fait dont il peut tirer conséquence son profit... ou contre le commerce et le commerçant. Vu sous cet angle, le Registre du Commerce est une monstruosité. Renseignements Commerciaux. UN DETAIL QUI EN DIT LONG Heureusement que l'on parle tant du Registre des Professions, dû l'initia tive de Syndac et qui est appelé remplacer le Registre du Commerce, en corrigeant les erreurs de ce même registre du Commerce.et bien d'au tres encore Le jour de la création du Registre des Professions, nous serons fixé sur le bien fondé de notre recherche d'anté riorités relativement notre raison so ciale C.R.I. parce que ce jour-là, on ne nous demandera plus Quel numéro Monsieur Quel nom Monsieur Quelle profession exercez-vous Mon sieur soit la question nous poser avant toutes autres, généralement quel conques. T. H. HATEZ-VOUS Envoyez votre affiliation la Caisse d'Allocations familiales LA PROFESSION 2, rue de la Bourse, BRUXELLES. L'autre jour, un client nous demande quelques renseignements. Le lendemain, il nous téléphone, vers 3 h. pour nous informer qu'il recevait un des intéressés vers 4 h. et pour nous marquer un désir d'avoir au moins sur la personne en question, ne fut-ce que le contexte de Notre Fiche, en atten dant plus ample informé. Aussitôt, nous avons transmis télé- phoniquement la requête de notre client la firme spécialisée qui assure notre service de Renseignements Commer ciaux. Malheur nous en prit car la réponse fut brève. La voici Nos fiches sont tenues ce jour mais nous entendons encore les vérifier avant d'en commu niquer le contenu. Dites ce olient, que nous entendons lui fournir le ren seignement demandé, son entière sa tisfaction, dans le délai connu de 3 jours au maximum. On transmet la communication au client. Celui-si insiste, demande l'ap plication du tarif express (24 h.) pour recevoir copie séance tenante du con tenu de la fiche de l'intéressé. On resonne la firme collaboratrice. Le refus 'fut confirmé. Ce détail ne semble-t-il pas démon trer que notre service de Renseigne ments Commerciaux est en de bonnes mains. Une chose est en tous cas certaine, c'est que malgré le fait que le tarif n'est que de 1 2 francs, qu'il n'y a au cune obligation souscrire un abonne ment, la firme spécialisée entend ren seigner non concurrence de 1 2 francs mais entend donner un renseignement complet et contrôlé et là gît, en ma tière de renseignements commerciaux, toute 'La quesion du point de vue de l'intérêt du client. Dans l'article paru le 15 juin der nier, nous écrivions notre service ne s'engage jamais qu'à ceci faire son possible pour récupérer les créances en essayant d' amener le débiteur bon ne composition par une pression con tinue et sans brutalité. Nous ajoutions si cette méhode échoue, nous aurons recours l'huis sier, condition, toutefois, qu'une pour suite en justice ne soit pas d'avance vouée l'échec. Certain jour, s'amène en nos bu reaux un client sérieux. A son langage, que nous reprodui sons fidèlement, vous reconnaîtrez le type parfait du Bruxellois. J'ai ici, nous dit-il, une créance, il vous sera facile de la récupérer. Le débiteur est toujours chez lui entre mi di et une heure, allez le trouver, don nez un bon coup de poing sur la table et le bonhomme vous paiera. Pas njoinsse Pendant quelques instants, nous avons regardé ce client si catégorique, puis nous lui avons demandé vous croyez que cette méthode de donner un bon coup de poing sur la table con stitue le nec plus ultra, la panacée uni verselle pour récupérer les mauvaises créances Et le client de répondre «Comment donc, mais j'en ai fait l'expérience. Un bonhomme me devait 100 fr., j'avais beau lui écrire, le menacer, il ne bou geait pas. J'ai alors dit ma femme tu vas voir comment je vais faire dans une heure, je suis de retour avec mon ar gent. Je suis allé trouver le bonhomme et je lui ai demandé s'il allait me payer et, er. même temps, de ce poing que voici, je donnais un bon coup sur la table. Une heure après, j'étais: de retour avec mon argent. Pendant quelques instants, nous avons considéré ce client formidable avec admiration, puis nous avons en core demandé Bref, vous avez la certitude que votre méthode est infaillible Et le client de répondre c'ei le meilleur moyen de se faire payer.» Alors, avec le sourire de la Joconde, nous avons posé au client 'une ques tion définitive Mais pourquoi, dans ces condi tions, n'employez vous pas vous-même ce merveilleux moyen de contrainte ex trajudiciaire qui vous a si bien réussi une première fois Pourquoi dès lors, venir nous offrir 20 de commission pour une affaire aussi facile termi ner Ce que vous avez pu réussir vous-mê me une première fois, grâce votre méthode sans pareille, vous le réussi riez certainement une seconde fois en vous en tenant strictement votre mer veilleux système. Et le client de dire Evidemment, évidemment, mais... voilà, on se met en colère, et ça n'est pas toujours bon de se mettre en co lère Notre réplique était facile Ah vous vous êtes mis en colère, au risque... d'attraper quelque chose Réfléchissez donc un seul instant. Monsieur. Si votre débiteur n'avait pas eu d'argent, votre coup de poing sur la table n'en aurait pas fait germer. Il est arrivé que, par bonheur, votre débiteur avait de l'argent lors de votre visite et, ne voulant pas.avoir d'his toire avec vous, il vous a payé incon tinent. Votre coup de poing n'y a été pour rien. A nous aussi, il arrive, assez sou vent, de sonner chez le débiteur au bon moment, et de récupérer la créance sans avoir eu besoin de donner des coups de poing sur la table. Disons franchement que si nous avions recours votre méthode de vio lence, en donnant des coups de poing par ci, des coups de poing par là, nous terminerions souvent nos visites par des batailles, au grand dam de notre répu tation et de celle de nos clients. Et encore, il se produirait fatalement que certain débiteur, n'ayant pas froid aux yeux, prendrait notre visage pour cible, ce qui serait plus dangereux que de s'en prendre une table. Vous avez eu la chance d'avoir af faire un débiteur convenable, comme il y en a heureusement encore beau coup, sinon, au lieu de rentrer avec vo tre argent, vous auriez bien pû rentrer avec un coup de pied au d... Après tout, vous avez raison, ter mine le client, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. Voici la créance, faites pour le mieux. Alph. Michaux. ENTREPRISES A CLASSEMENT MULTIPLE (Suite de la page 2) Nous sommes la tête d'une entre prise dans laquelle il y a plus de 15 millions de pièces .représentant notre documentation actuelle. C'est dire que nous avons acquis quelque expérience en matière de classement, et surtout sur la façon de faire parler ce clas sement. Le mercredi de 16 1 6 h. /i nous sommes, dans les Bureaux de C. R. I. la libre disposition de quiconque veut nous consulter. Nos avis'sont gratuits, d'abord parce que notre métier ne consiste point dans Les MAISONS DE BELGIQUE organe national essentiel d'offensive économique OFFENSIVE EN DEUX TEMPS Premier temps. Création de la première Maison de Belgique qui poursuivra sans délai deux buts principaux I L'établissement d'une documen- tation complète par catalogues, référen ces et fichiers facilitant la recherche sur toutes nos industries. 2) L'établissement d'une Expo», tion permanente des échantillons de tous les articles belges d'échange cou rant. Résultats immédiats 1 Faire mieux connaître des expor tateurs belges les ressources souvent ignorées de nos diverses industries, sur tout de la moyenne et petite industrie privées des moyens de prospection que seuls peuvent se permettre les organis mes puissants. 2) Offrir aux étrangers de passage en Belgique, le contact aisé et pratique avec nos divers producteurs. Après l'établissement d'autres Mai. son de Belgique l'étranger, la Mai son de Belgique de Bruxelles se com plétera par l'échantillonnage des pro duits d'échange étrangers offerts la consommation belge par le truchement de nos sièges étrangers. A cette exposition permanente s'an nexera une Exposition des produits de mandés par l'étranger et non encore fa briqués chez nous, moyen excellent d'orientation pour les initiatives in dustrielles. II faut, avec les éléments déjà ruinés par nous depuis cinq ans, un délai ma ximum de trois mois pour réaliser com plètement notre programme de fonda tion de la Maison de Belgique métro politaine. Deuxième temps. Le service métropolitain étant orga nisé, commence la second temps de l'offensive. Au fur et mesure des ressources, il s'agit de créer des Maison de Bel gique dans les pays qui se prêtent la pénétration par échange de no»| produits nationaux. Quels sont-ils Notre réponse est nette. Nous établirons nos premières Mai son de Belgique uniquement dans les pays exportateurs de céréales dont nous avons besoin pour notre subsistance j pendaint neuf mois sur douze. La Maison de Belgique établie! dans ces pays, deviendra bien vite uni organe de compensation des plus etn-j caces et pourra toujours garantir n°31 exportateurs le paiement de leurs l''j vraisons. (Voir suite page 5) le fait de classer mais dans 1 usage que nous avons tiré nous mêmes de notre classement au bénéfice de n"3 I affaires personnelles, qui, disons-le, I sains fausse modestie, sont important#; I Il nous plaît de rendre service a| C. R. I. et ses amis de l'organisât'0111 professionnelle. En maintes circonsta"'I ces, nous avons été heureusement insP'' 1 rés en recourant aux bons offices 0 I C. R. I. La diversité de ses services, et lelrf| parfaite ordonnance apparaissent n°! I yeux et notre longue expérience o I affaires, comme un progrès la d'ordre social et économique. A ce tre, et pour ces motifs, C. R. I. a to°,e notre agissante sympathie. Standing-

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 8