Notre service de placement Manifeste Comptabilité et fiscalité. LA PROFESSION, mercredi 29-6-'38. 5 t cér'aîe est la valeur or par ex cellence. Le commerce des céréales est piç. ;e, sain, splendidement organisé chez nous. Nous en parlons d'expérien ce personnelle ayant fait nos premiè- res armes commerciales dans la plus an- cjenne maison de grains belge qui, l'an dernier encore, faisait un chiffre d'af faire d'un milliard et demi uniquement en céréales. (A suivre). G. Gérard. (Consultations gratuites au siège de C.R.I. le Mercredi de 15 16 h.) Et le petit commerçant Vous avez souvent entendu dire que jadis bien des commerçants avaient fait fortune sans jamais avoir tenu de li vres. Ce qui était possible autrefois, et encore avec des hommes de caractère, ne l'est plus aujourd'hui. En effet autrefois (et c'était le bon temps prétendent les quinquagénai res) quatre éléments réguliers for maient la base du commerce, savoir la clientèle, la qualité, la concurrence et le comptant. Autrefois, les clients c'étaient des voisins et, ne vous étonnez pas, des amis. Maas des amis avertis qui n'a vaient pas l'esprit faussé par l'abus de la réclame ils connaissaient la mar chandise et savaient juger de la qua lité ils ne recherchaient pas avant tout le bon marché, et de plus ils ache taient en confiance. Autrefois, la qualité était la plus bel le forme de la réclame et certains com merçants se firent un nom dans leur spécialité. Une marchandise d'une qua lité déterminée, vous ne pouviez la trouver que chez X. et les clients de tels commerçants devinrent aux dires des Bruxellois, des connaisseurs Rarement le commerçant se payait le hixe de la distribution d'une circulaire, et encore c'étant pour lancer sa clien tèle l'annonce de l'emmagasinage d'un nouvel article, ou un autre cri de l'es- pèce. Autrefois, le petit commerce n'avait la concurrence que de quelques rares grands magasins. Les clients se (fournis saient davantage dans leurs quartier. L'on ne concurrençait pas outrance, et la lutte était loyale et franche. De plus, les commerçants étaient moins nombreux. Autrefois, le comptant, ou peu près, était la règle, et le crédit l'excep tion. Les commerçants étaient aussi stricts pour eux-mêmes qu'envers leur clientèle. C'est d'alors que date la ma xime Pour conserver ses amis, ici on ne fait pas de crédit Enfin, le commerçant payait sa pa tente et son bénéfice ne regardait per sonne. Beaucoup ne tenaient pas de livres on prenait de l'argent dans la caisse lorsqu'on en avait besoin, mais on savait vivre simplement, sans luxe, sans sorties, sans réjouissances fréquen tes, et l'on pensait toujours que le pro duit des recettes devait servir avant tout payer les fournisseurs et les frais généraux Actuellement, dans- chaque métier, les concurrents deviennent chaque jour plus nombreux, tandis que les clients ®e laissent attirer par la réclame tapa geuse et coûteuse, payée au détriment de la qualité des produits mis en vente. Mais peu importe, la clientèle n étant plus même de juger de la qualité. Le crédit dont avaient horreur nos Pères, on l'offre et on le conseille la clientèle. Ce crédit qui dit-on facilite les affaires, sains contrôle conduit la ^ine. Ce même crédit et la concentra tion des capitaux ont créé les grands magasins, dont le rôle économique est douteux. Les incessantes variations de la va leur des marchandises, les continuelles contributions sociales et fiscales obli gent le commerçant des réajustements de prix de vente sans cesse répétés. Les lois sociales et fiscales sont com pliquéesl'impôt sur le revenu oblige chacun justifier de ses recettes et dé penses commerciales, sous peine de ta xation d'office. Si tant de petits commerçants végè tent et vivent dans l'anxiété, si d'au tres sont imis en faillite, c est avant tout parce qu'ils manquent de méthode ,de compétence et d'organisation. Ceux qui veulent commercer comme avant la guerre courent la ruine. Adaptez-vous au plus tôt aux nécessités du moment. Faites vite et bien pour être assurés du succès. R. Wyns. Ce service peut fonctionner demain, s il s agit de recevoir des offres de ser vice. A notre avis, il ne doit s'ouvrir que le jour où nous aurons l'occasion certaine et permanente de Placer du monde Cette assurance, nous ne croyons la découvrir qu'en créant nous-mêmes la matière apte provoquer une demande. Partant de cette conviction, tous nos efforts tendent mettre sur pied en dedans de nos services ou en dehors de ceux-ci une zone nouvelle d'activité Certains résultats acquis au cours de notre longue expérience en affaires, nous permettent d'affirmer que notre méthode n'est point mauvaise. Sera-t-elle bonne Seul l'avenir le dira. Toujours est-il qu'en mettant un bon brevet en valeur, en provoquant cette occasion la constitution d'une société, nous donnons par là même ouverture des engagements de per sonnel, tant intérieur qu'extérieur. Tou jours est-il, qu'en créant un service Etalagistes nous donnons du travail certain bon nombre de spécialistes du genre, et ce grâce l'innovation qui ca ractérise le dit service. Toujours est-il, qu'en incorporant dans l'esprit du monde des Classes Moyennes, la nécessité de tenir une comptabilité «parlante», l'utilité de faire de la pûblicité bien ordonnée, nous sommes en mesure de créer pour des personnes sans place, mais capa bles, de sérieuses perspectives d'enga gement dans un prochain avenir. Toujours est-il, que grâce notre puissance d'organisation, et la sym pathie dont jouit C. R. 1. dans les mi lieux professionnels, les firmes colla boratrices de notre institution, qui en nombre dépassent la centaine, ne peuvent en dernière analyse qu'avoir, du fait de cette collaboration, une ac tivité encore accrue, un développe ment de leur chiffre d'affaires, et que dès lors, ces mêmes firmes se feront un devoir et un plaisir de recourir aux bons offices de notre Service de Placement, si la possibilité s'en présente pour elles. Ce service sera essentiellement gra tuit. Cette caractéristique lui apporte de prime d'abord la sympathie agis sante des pouvoirs publics et des mi lieux tels que Anciens Combattants, Invalides, Croix de feu, U.F.A.C. Le fait de la gratuité du service lui appor te en outre la collaboration des insti tutions officielles de placement d'em ployés et sujets Etat, provinces et communes. En résumé, notre service de place ment, tout en étant l'expression d'une entreprise privée, semble réunir les dis positions ^pquises pour être le complé ment indispensable de ce qui existe en matière de placement officiel de personnel. Nous sommes placés au milieu du centre des affaires. Nous avons compris que nous avions également un devoir social et profondément humain rem plir, savoir aider ceux qui cherchent une place et le faire leur seul profit, par altruisme et dans un esprit de soli darité humaine. Notre service de Placement accorde ra un droit de préférence aux anciens combattants. Il cherchera placer non des invalides, jouissant d'un pourcen tage élevé d'invalidité, mais les autres invalides. Il cherchera caser les Croix de Feu en opérant par voie de mérite de guer re, c'est-à-dire en prenant en considé ration le nombre de chevrons de front. Sélectionnés de la sorte, dains leur mérite de guerre et leurs nécessités d'après-guerre, les candidats subiront épreuve d'une deuxième sélection, se apportant aux états de service ci vils et aux capacités professionnelles. îfc Notre service de Placement aura aus si pour souci de donner un droit de priorité aux familles nombreuses, cela aussi est un devoir envers l'humanité et la patrie. Comme nos lecteurs le constateront, C. R. I. travaille au grand jour et ne craint pas plus de dévoiler ses botte- ries que d'affirmer ses principes. Serait-ce parce que nos principes sont aussi bons que nos botteries. Nous vous en laissons juge Tou jours est-il que notre Service de Place ment est une œuvre tout en portant «par nécessité administrative le titre de service. On peut déjà nous faire des offres de service dans les domaines les plus di vers mais exclusivement par écrit et l'adresse suivante Tony Helsen, 4, Rue du Président, Bruxelles. Pour l'instant, ce n'est toutefois en core qu'une question de documentation car le service n'est pas encore entre dans le giron de l'activité multiple toute faite de centralisation et de dé centralisation la fois de notre in stitution essentiellement au service de l'organisation Professionnelle. T. H. SERVICE DACTYLOGRAPHIE ET TRAVAUX DE COPIE Nous avons ouvert un service de Dactylographie. Ce service peut vous envoyer une ou des intérimaires en cas de besoin, munies de machines, si né cessaire. Ce service se charge aussi de tous travaux de copie, soit son interven tion propre, soit en collaboration avec des firmes spécialisées dans ce domaine et au tarif exact de celles-ci. Y. plète et la plus active. Il croit cependant de son devoir de le mettre en garde contre le danger de renouveler des promesses qui ne se raient pas tenues, et il déclare catégo riquement qu'il .retirerait sa collabora tion si le Gouvernement n'entrait pas dans la voie des réalisations immédia- tes. Ce MANIFESTE, adopté l'unani mité des représentants des groupe ments soussignés, sera, après avoir ete porté la connaissance de Sa Majesté le Roi et du Gouvernement affiché dans tout le pays et envoyé la presse. Le Comité Général. Fait Bruxelles, le 13 juin 1938. Le Syndicat d'Action pour la Dé fense des Intérêts Economiques de l'In dustrie, du Commerce et de l'Artisa nat SYNDAC PREND ACTE de la déclaration mi nistérielle et de l'appel adressé tous les Belges aux fins de maintenir au Pays son véritable aspect de terre de liberté, d'ordre et de progrès social CONSTATE que les difficultés bud gétaires constituent une entrave pour la vie économique de la Nation et affec tent particulièrement l'existence des pe tites et moyennes entreprises et celle des travailleurs manuels et intellectuels pour lesquels l'aggravation d'impôts, déjà trop lourds, est un indéniable dan ger AFFIRME l'attachement de ses membres au régime de la monarchie constitutionnelle et se déclare prêt collaborer loyalement avec ceux dont le devoir est de maintenir l'ordre dans le pays et la paix l'extérieur. Ses affiliés, commerçants ou indus triels indépendants de toute formation de parti, se refusent faire le jeu des partis politiques ou des mouvements subversifs RAPPELLE qu'il attend du Gou vernement l'accomplissement de son devoir de justice envers les Classes Moyennes. Trop souvent et trop longtemps les intérêts vitaux du petit et du moyen commerce, de la petite et de la moyen ne indusrie, ont été ignorés, sinon vo lontairement négligés malgré qu'à sieurs reprises les Gouvernements pré cédents aient été contraints de recon naître que les revendications des Classes Moyennes étaient justifiées SOULIGNE que le ministre actuel peut d'autant plus facilement satisfaire nos légitimes revendications que celles- ci ne réclament du Gouverneur aucune intervention financière, aucune charge nouvelle pour le budget, mais unique ment des mesures législatives qu'aucun homme de bonne volonté ne peut se refuser voter. Celles-ci ne peuvent d'ailleurs man quer d'avoir les résultats les plus heu reux pour l'économie du Pays et il est de toute évidence qu'une initiative gou vernementale en ce sens constituerait la meilleure des sauvegardes pour nos libertés constitutionnelles INVITE le Gouvernement passer la réalisation immédiate et intégrale du programme minimum des revendica tions réclamées par tous les groupe ments professionnels, et qui comporte a) L'organisation des professions sur la base du suffrage universel et la création d'un institut économique en étroite corrélation avec les organisa tions professionnelles d'une part, et avec les commissions et assemblées lé gislatives, d'autre part b) La reconnaissance légale de la propriété commerciale et la protection intégrale de cette propriété c) Une loi réglant la question des loyers commerciaux d) La réduction des tarifs impo sés par les compagnies monopole ou les régies communales, fournisseurs du gaz et de l'électricité e) La simplification de la législa tion fiscale, coïncidant avec une plus juste répartition des charges et notam ment avec la suppression des privilèges fiscaux dont bénéficient les grands or ganismes de distribution f) Une réglementation minutieuse de la police du commerce, en vue d'as surer une rigoureuse probité dans les transactions ainsi que dans les rapports de concurrence g) Une loi équitable apportant une solution au problème de l'alcool. SYNDAC apportera au Gouver nement, pour l'exécution de ce pro gramme, sa collaboration la plus com-

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 9