Heursel KOENTGES Domicent RHUM Aimé GRUWEZ rhumes. sans égal contre les 6 LE SUD, dimanche 14 août 1938 IN DE PUPPEN Maison fondée en 1782 2-4, Rue au Beurre, YPRES Ancienne Maison LIGY Tissus en tous genres, Lainages, Soieries, Merceries, Bonneteries, Lingeries, Corsets Dentelles Stores, Rideaux Doublures, Couvertures QUELQUES PENSEES Connaissez-vous NOMOTTA Revue mensuelle pour la confection d'ouvrages en laine Prix de l'abonnement annuel Frs. 14 seulement. Spécimen gratuit en s'adressant E. Goldberg-Dauphin, 72, Avenue Eugène Plasky, Bruxelles-Schaerbeek. Vous serez certain d'offrir un cadeau qui plaît si vous choisisses un bijou ou une bonne montre chez... 41, RUE AU BEURRE, YPRES. LES CONSEILS PRATIQUES Les soins des cheveux Dans les petites luttes. II se fait beaucoup de grandes ac tions dans les petites luttes LES BONNES RECETTES DE TANTE MIMIE Conserves de fruits Vous choisissez votre TAILLEUSE, votre MODISTE votre COIFFEUR 1 Pourquoi prendre un TEINTURIER eu hasard 7 ADRESSEZ-VOUS A LA MAISON DONT LA REPUTATION EST VOTRE GARANTIE. DEPOT A YPRES ^|elle rue Courte de Tboorout, 21. Tél. 325. Téléphone 60 Chèques Postaux 37X77 Raphaël 11 existe un moyen pour faire dispa raître les taches rouler l'étoffe, ainsi piquée, dans un linge blanc légèrement mouillé, et placer le tout pendant vingt- quatre heures dans un endroit très hu mide et les taches disparaîtront. Nettoyez vos souliers vernis au lait. Quand le lait sera sec faites les bril ler au moyen d'une flanelle ou d un morceau de velours. Si vos souliers jaunes sont défraîchis, teignez-les avec un mélange de noir d'ivoire en poudre mélangé du vin aigre blanc. Quand vous aurez obtenu une pâte liquide, appliquez-la au moyen d'une petite brosse. Vous rendrez le brillant vos cuil lères d'argent par les œufs, en les frot tant avec du sel très fin et un peu hu mide. Après le nettoyage lavez avec une eau savonneuse. Après avoir fait cuire le riz, ne jetez pas l'eau non salée, Elle vous servira pour amidonner votre linge. POUR LA Le monde est plein de bonnes inten tions... mais toutes les bonnes inten tions réunies ne valent pas une vo lonté. Je voudrais ne mène rien. Je veux seul, est efficace. Le bonheur de la vie consiste avoir quelque chose aimer, quelque chose espérer. Il y a des chaînes qui sont d'or quand on les voit de loin, de plomb quand on les porte, de fer quand on veut les rompre. Qu'est-ce que c'est que l'expérience? Une pauvre petite cabane construite avec les débris de ces palais d'or et de marbre.appelés nos illusions. On dirait qu'il en est de nos pen sées comme de nos fleurs. Celles qui sont simples par l'expression portent leurs semences avec elles celles qui sont doubles par la richesse et la pom pe charment l'esprit, mais ne produi sent rien. (Joubert. Nous ne savons que trop bien que les permanentes dessèchent les cheveux et qu'une bonne friction l'huile est indispensable de temps autre si on veut garder une chevelure souple et légère. Aussi pour les maintenir brillants et en parfaite santé, un champoing l'oeuf leur fera grand bien. Il suffit pour cela de battre un œuf dans l'eau savonneuse auquel on aura ajouté une cuillerée de rhum. Le résultat obtenu satisfera les plus difficiles Si, par hasard, vous perdiez vos che veux ou s'ils se cassaient, pour toute sécurité, consultez un spécialiste. Permettez encore un petit conseil si vous peignez vos cheveux, n'em ployez pas le premier produit venu, ce qui peut provoquer des accidents gra ves. Les spécialistes consciencieux pra tiquent toujours une touche d'essai. Cette précaution n'est jamais inutile. a dit Victor Hugo. Que d'humains dont la vie semble médiocre, d'humains que l'on juge falots, insignifiants, et qui sont en fait, des grands courageux ils agissent sur des théâtres modestes, sans éclat et sans bruit, et personne ne songe les applaudir. Ils travaillent opiniâtrement, ils se débattent contre l'épreuve, ils se dévouent dans l'om bre, ils vivent des jours durs après des jours durs et, malgré leur destin im placable, ils poursuivent, tenaces, la tâ che écrasante. Ils maîtrisent leur fa tigue leur révolte, et reprennent cha que matin le labour de la veille sans admettre jamais qu'ils pourraient se dérober au devoir. Voici comment le poète les salue La vie, le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté sont des champs de bataille qui ont leurs héros héros obscurs plus grands parfois que les hé ros illustres. Vous en avez toutes connu, amies lectrices, de ces braves et je suis cer taine que bien des noms vous revien nent la mémoire en lisant ces lignes. Mais quand vous les avez rencontrés, croyez-vous les avoir traités comme ils le méritaient A l'égard de ces nobles êtres silen cieux et humbles, nous avons des obli gations précises que nous négligeons trop volontiers. Tout d'abord il faut les découvrir partout où ils sont notre portée, il faut les chercher avec persévérance, re connaître leurs mérites en dépit de leur discrétion, peser les difficultés auxquel les ils se heurtent sans se plaindre, afin d'apprécier pleinement leur valeur. Les ayant trouvés, nous devons les entourer de notre sympathie, les ré compenser de leurs effoTts par notre juste hommage, proclamer leur vertu afin d'édifier leur entourage. Je ne sau rais trop insister sur ce dernier point tant de gens ont coutume de colpor ter le scandale, de répandre les Técits d actes fâcheux, de répéter l'envi que le monda est pervers I Nous devons lutter résolument contre ce torrent de boue et dire souvent, dire très haut, tout ce que nous connaissons d'élevé, de propre, de généreux. Nous leur devons encore de profi ter de leur exemple. Dans l'accomplissement de notre tâ che journalière, il y a tant de façons de nous comporter nous pouvons nous laisser guider par la veulerie rou tinière, nous pouvons être franchement paresseux et même aller jusqu'à sabo ter notre besogne, nous pouvons élu der les travaux difficiles pratiquer le détestable peu près qui gâche tout. Nous pouvons être lâches dans le tête-à-tête avec notre conscience et nous dérober des devons précis, mais si peu connus de notre entourage que personne ne soupçonne notre défail lance. Parfois aussi nous .sommes ani més d'une sincère bonne volonté, mais nous perdons notre enthousiasme et nos belles résolutions au contact d'obsta cles trop grands ou trop nombreux. Quand nous avons eu le privilège de rencontrer de ces héros obscurs dont la bravoure est inlassable, qui accom plissent le bien avec ténacité, sans ré clamer ni secours ni louanges, qui pen sent ne faire que leur strict devoir alors qu'ils sont sublimes, nous devons nous appliquer les imiter. Et si nos proches, si ceux qui béné ficient de notre constante vertu ne sa vent ni nous louer ni nous remercier, n'en soyons point affligés la douce récompense laquelle nous pensions avoir droit et qui nous est refusée aurait peut-être gâté notre mérite, elle nous aurait enflés d'une dangereuse com plaisance envers nous-mêmes, elle aurait payé d un salaire trop rapide et trop humain lus quelqeus efforts. Dans la cuisine claire et propre flotte une odeur délicieuse. C'est l'époque de» confitures et des conserves de fruits-. Les grands chaudrons ronronnent dou cement sur le gaz qui siffle, les cuil lères de bois s'enfoncent avec un bruit

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 14