Le Radiagaz L'estampillage ces appareils gaz usage domestique. Le chauffage au gaz p&r radia eur- indépendants Isabelle de Portugal. Poursuivant ses efforts pour que les appareils gaz présentés au public of frent aux usagers toutes les garanties de qualité, bon fonctionnement, sécuri té, rendement, etc. l'Association des Ga- ziers Belges met en vigueur un règle ment en vertu duquel seuls les appa reils satisfaisant des épreuves sévères pourront être revêtus de sa marque de qualité. Pourquoi l'Association des Gaziers Belges, alors que l'industrie du gaz exis te dans notre pays depuis plus de cent ans, éprouve-t-elle le besoin, présent, de créer cette mesure nouvelle l'es tampillage Quels buts poursuit-elle Les asso ciations gazières étrangères font-elles de même Cette mesure va-t-elle être mise en pratique Que faut-il penser d'un appareil estampillé Voilà autant de questions, et d'au tres encore, que nous allons rapidement examiner ensemble. L'estampillage des appareils gaz a pour but de créer une sélection des appareils par la qualité ou, si vous vou lez, a pour but l'élimination de la came lote. L'estampillage a pour but de permet tre a clientèle un choix judicieux des appareils. L'estampille donne la garan tie, la certitude que l'appareil choisi est parmi les bons. Un constructeur d'appareils connus et réputés désire lancer une nouvelle série d'appareils. Il a toujours construit des cuisinières, il veut construire des chauf fe-d'eau, par exemple. L'estampillage a pour but de l'aider concevoir un bon appareil et de lui montrer le but at teindre. Il en est de même pour un construc teur qui, ayant toujours fait des appa reils au charbon par exemple, désire fai re des appareils gaz. Mais alors, que faut-il penser d'un appareil estampillé et que faut-il penser d'un appareil non estampillé Ce que l'on peut dire, c'est que l'ap pareil estampillé a subi l'épreuve, qu'on peut le choisir en toute sécurité mais nous ne pouvons pas dire nous n'a vons pas le droit de dire que l'ap pareil non estampillé est mauvais. Il va de soi que si nous devions choisir, nous choisirions parmi les appareils estampil lés, prenant ainsi toutes les chances de notre côté. brûlés par la cheminée maintient une atmosphère saine et ventilée et la ca nalisation du gaz supprime toute mani pulation de combustible. Inutile d'ajouter encore que la sup pression absolue de poussières justifie également l'enthousiasme avec lequel ce mode de chauffage est accueilli par nos ménagères. Le chauffage des habitations par ra diateurs indépendants au gaz a pris ces dernières années un développement re marquable. Le gaz, qui il y a quelques années semblait être quelque peu détrôné et réservé aux besoins industriels, a repris une place de premier plan dans l'éco nomie ménagère. L'extension du système de chauffage par radiateurs indépendants au gaz, ayant été fondée sur des études scien tifiques et appuyée par des résultats pratiques obtenus parmi une clientèle par atavisme adversaire et méfiante en vers cet ancien combustible, semble ac tuellement avoir rallié tous les suffrages tellement son application a été jugée sa tisfaisante et rationnelle. Ces radiateurs sont actuellement un stade de perfectionnement tel qu'à part quelques rectifications de détail, la technique moderne semble avoir atteint un rendement qui, même théoriquement, ne saurait plus être dépassé. Egalement, les dispositifs de sécurité de fonctionnement sont absolument par faits. Ces dernières années dans beau coup de pays étrangers, également en Belgique, une notable proportion des écoles sont équipées par radiateurs gaz. Dans le domaine ménager, l'utilisation du chauffage par radiateurs indépen dants au gaz est actuellement devenue synonyme de confort et d'économie. Nous disons bien économie vu que par une tarification spéciale la plupart des sociétés distributrices de gaz per mettent vraiment des budgets res treints de jouir des avantages d'un chauffage facile et moderne. L'installation étant des plus simples et se résumant une simple conduite au gaz de ville ainsi qu'un raccordement aux cheminées, n'oblige pas une mise de fonds difficilement amortissable, mais permet l'installation successive dans les différentes pièces de nos habitations. Les prix de revient des appareils exis tant actuellement sur le marché permet tent sous ce rapnort l'acquisition pour chaque usage d'un type de radiateur spécialement étudié tel que radiateur pour salle de bain, ou pour chambres coucher, ou cuisine, ou salles manger, etc. dont les prix sont en rapport aver ces diverses utilisations. Tous ces avantages ont permis au chauffage par radiateurs au gaz de s'in troduire aisément dans le domaine du grand public et d'en faire des appareils de grand avenir. Au surplus, ce chauffage est unique sous beaucoup d'autres rapports qui contribuent tous l'adapter la vie mo derne nous citons entre autres sa gran de souplesse avec possibilité de ne chauffer que les pièces qu'on occupe réellement, une mise température ra pide permet une utilisation immédiate et intermittente, réduisant la dépense de combustible son strict minimum. D'autre part, l'évacuation des gaz Apparenté au radiateur de chauffage central par sa forme extérieure, le radia- gaz ne contient pas d'eau mais com porte simplement un brûleur la base et des éléments échangeurs de chaleur. C'est un appareil de chauffage com plet en lui-même qui assure aussi bien le chauffage général d'un local que son chauffage d'appoint. Dans les habita tions pourvues de chauffage central, un radiagaz placé dans la pièce où l'on se tient habituellement, permet de ré duire de deux mois, chaque année, la période de fonctionnement de_la chau dière, ce qui se traduit par une écono mie sérieuse des frais de chauffage. Ventillant les locaux en même temps qu'il les chauffe, le radiagaz est fort recherché pour le chauffage des éco les, bureaux, etc. Le fait d'avoii été choisi comme seul moyen de chauffage pour de très nombreuses écoles, prouve suffisance que c'est un système répon dant toutes les exigences de l'hygiène. Le tome 42 des Annales du Comité Flamand de France apporte une contri bution nouvelle l'histoire ancienne de notre pays. Il met en lumière la sympa thique figure d'une de no» distinguées souveraines, Isabelle de Portugal, du chesse de Bourgogne, comtesse de Flan dre (1397-1471). Elle n'était guère connue que de nom lorsque, grâce un de ces hasards qui comblent de joie l'âme des érudits, feu Max Bruchet, archiviste du Nord, mit la main sur une liasse de documents dont on ne possédait qu'un inventaire sommaire. Il se hâta de la dépouiller, et bientôt en s'aidant d'autres pièces du richissi me trésor de la rue Négrier, il vit émer ger de la pénombre la figure de la prin cesse dont il entreprit de composer Y Iti néraire c'est-à-dire l'énumération au jour le jour de ses faits et gestes au moyens des chartes, comptes, etc... qui la concernent. La trouvaille était précieuse. Non seu lement elle permettait de suivre pas pas toute la carrière d'Isabelle depuis sa naissance jusqu'à sa mort, mais sur tout il révélait en elle des talents diplo matiques de premier ordre, que sur met tre profit le grand duc d'Occident Philippe le Bon, dont elle était devenue en 1430 la troisième femme Fille du roi de Portugal Jean I et de Jrhihppme de Lancastre, petite fille d'E douard III, elle tenait de sa naissance la distinction des manières. Mais l'héré dite ne pouvait lui infuser le don, pai ou elle excella, de pénétrer dans le se cret des esprits et des cœurs, et de les I amener par sa finesse aux buts que le duc voulait atteindre. Elle contribua àl rapprocher de Philippe les rois Henry VI d Angleterre et Charles VII de France, libérer de son long exil le duc Charles d Orléans, captif des Anglais depuis Azincourt obtenir du roi-ama teur René d Anjou qu'il ratifiât la spo-f liation de son duché de Lorraine ga- gner les bonnes grâces de l'empereur' d Allemagne Frédéric III. Lorsqu'en- tre Charles le Téméraire et son père éclate une brouille tragique, qui apaise' ce conflit sinon Isabelle Sa souplesse et sa patience faisaient plus que force ni que rage Que de services elle ren dit discrètement, sans bruit Un des motifs qui nous la rendent chère, c est qu elle est nôtre par son choix. C est en 1466 qu'elle élit domi cile au château de la Motte au bois. Au luxe éblouissant de la cour la plus brillante de l'Europe, elle substitue maintenant 1 exercice des vertus austères et de l'ascétisme chrétien. Vêtue de bu re elle mène la vie d'une reclus". Elle fonde un hospice-hôpital où de ses mains elle soigne malades et infirmes. Elle protège les Chartreux de Gosnay, les lacobins et les Sœurs Grises de Lil le. Sa charité est sans limites. Elle meurt en décembre 1471. Ses restes, d'abord transférés Gosnay sont ensuite ense velis la Chartreuse de Dijon en mê me temps que ceux de Philippe le Bon. Une telle existait méritait d'être pla cée en relief. Les notes de Max Bru chet, révisées, complétées et rangées en bon ordre par les soins éclairés de Mlle E. Lancien ont permis Mme A. de la Granqe de ressusciter en quelque sorte Isabelle pour qui elle entretient un culte fervent. Ainsi est né le volume que nous avons le plaisir de présenter nos lecteurs. En guise de préface le prési dent du C. F. F. a crayonné une rapide image de la duchesse, en s'appuyant sur les chroniqueurs de la maison de Bour gogne, les historiens et écrivains du XVe siècle. Deux illustrations sont jointes au tex te. La première est une copie la p'1^ me d'un portrait d'Isabelle hélas l'original est perdu peint par le cé lébré Jean Van Eyck la cour de Jean I en 1429. La deuxième reproduit une tapisserie flamande conservée au musee du Wawel Cracovie dans une scène de la Légende du Chevalier au Cydne' la duchesse paraît sous les traits de 3 reine Béatrice, tandis que Philippe e Bon y figure le prince Oziant. Le t bleau d'Hesdiqneul n'offre aucun carac tère d'authenticité. Isabelle est l'avant-coureur de Ma guerite d'Autriche, cette autre 'eirn! d'élite qui gouverna si habilement Flandre sous la minorité de son neV Charles Quint que la terre leur léqère elles ont aimé notre pays. C. Looten

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 6