L'enfant
et l'éducation musicale.
Le Journal "LA PROFESSION
La NATIONALE
Chez les
Blanchisseurs
Chez les
charbonnier!
Chez lei
Papetier!
en toute indépendance
et en dehors de
toute tendance politique.
Chez le!
Asiureurs
les intérêts des Organisations professionnelles
DEFEND
Les personnes qui s'intéressent la
musique déplorent, juste titre, l'in
différence que témoignent l'égard des
études musicales, les enfants d'aujour
d'hui et (il faut bien l'avouer) les pa
rents de ces enfants.
Dans la génération précédente la mu
sique était considérée comme le complé
ment indispensable de toute éducation
soignée. Rares étaient les familles qui ne
s'imposaient pas le sacrifice de leçons
de piano, de violon ou de tout autre
instrument au profit des enfants, et ceci
particulièrement en ce qui concerne les
petites filles.
Aujourd'hui, alors que pourtant le ni
veau intellectuel tente de s'élever, on
voit, la proportion des aspirants musi
ciens décroître au lieu d'augmenter.
Lorsqu'on questionne les enfants (ou
leu^s parents) au sujet des raisons qui
leur font négliger les études musicales,
ils répondent qu'il est inutile de se don
ner tant de peine pour aoprendre la mu
sique, alors, qu'il est si facile de l'écou
ter en tournant simp'ement un bouton.
Certes, la T. S. F., cette invention
admirable, procure d'innombrables au
diteurs, des joies inconnues avant la dif
fusion et leur découvre des horizons qui
seraient toujours restés fermés pour eux
sans le miracle des ondes. Mais est-ce
une raison pour que ceux auxquels la
satisfaction plus intime et plus person
nelle de l'exécution est offerte, se la re
fusent obéissant la loi du moindre
effort On peut affirmer que ce se
rait paradoxal. La radio doit favoriser
les vocations et non les décourager.
Nelly JONES.
Un autre prétexte souvent invoqué
est celui des programmes scolaires sur
chargés autre paradoxe. Car quoi de
plus reposant et distrayant que la mu
sique dont l'étude bien comprise, bien
conduite, selon les aptitudes. l'intelli
gence et même le milieu familial de l'en
fant, lui fournira une distraction autre
ment élevée que la lecture de romans-
policiers et le spectacle de la rue
J'ai parlé de ceux qui renoncent aux
études musicales. Envisageons mainte
nant ceux qui les entreprennent
Presque tous sont animés au début
des meilleures intentions, mais il fau
drait que cela vienne tout seul, sans
peine, sans effort, sans application mê
me.
Combien d'enfants, doués parfois
d'excellentes dispositions arriveraient
franchir relativement vite la période élé
mentaire, l'A. B. C. musical.
Combien rapidement seraient-ils
même d'exécuter certains petits mor
ceaux qui leur vaudraient des compli
ments, toujours agréables, surtout si
leurs études commencées tôt, leur per
mettent de faire figure de petits pro
diges Pas de meilleur encourage
ment pour eux et quelle satisfaction
pour leur entourage II faudrait peu
de chose pour arriver ce résultat une
collaboration plus étroite du professeur
et des parents la surveillance de ces der
niers, toujours efficace, même s'ils sont
novices en la matière. Avec un peu d'at
tention, ils arriveront contrôler le tra
vail, sa durée, sa valeur, son égalité. Ils
ont d'ailleurs la faculté de se renseigner
auprès du professeur et, cet égard,,
l'antique carnet-bulletin, signé de part
et d'autre, reste toujours un auxiliaire
précieux.
Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'au
bout d'un certain temps, l'élève ayant
pris goût l'instrument, les rôles ne
soient renversés (j'en ai vu des cas dans
mes cours) et que les parents trouvent
qu'il consacre trop de temps une bran
che qui, pour lui ne devait être qu'un
délassement. A cet égard, il est une
chose que nous ne devons pas oublier
l'amateurisme, en matière musicale com
me partout ailleurs peut mener la
maîtrise et. de même qu'il y a un com
mencement tout, l'artiste n'a été, par
fois ses débuts, qu'un modeste ama
teur. arrivé par l'étude et les dons in
soupçonnés que seul le travail a pu
révéler.
Nelly Jones,
professeur l'Ecole Royale
de Musique d'Ixelles.
Nous avons reçu le premier exemplai
re du Moniteur des Blanchisseurs, Maî
tres de Lavoirs et Teintuners-Dégrais-
seurs de Belgique. Ce bulletin mensuel
est fp't h;~n fait, et nous sommes heu
reux de féliciter cette corporation pour
sr-, excellente initiative.
Les détails techniques et commerciaux
sont nombreux, et nous croyons que la
création de ce périodique contribuera
grouper tous les professionnels de cette
branche en un seul organisme solide et
ar^'f.
Nos lecteurs qui en feront la deman
de. 27, Souare Prince Leopold Bru
xelles, recevront un spécimen de ce
bulletin.
Nos lecteurs ont parcouru le docu
ment qui nous a été communiqué par
l'Association.des Détaillants.
Une autre étude a également été faite
qui envisage le commerce charbonnier
d'une manière approfondie. Notre but
étant de documenter nos lecteurs, nous
publierons cette étude, et nous serions
fort heureux de voir se rapprocher les
points de vue. Ce n'est que par un tra
vail positif et constructif, que des résul
tats pratiques sont obtenus.
Nous informons les Papetiers de ce
que le bulletin de septembre 1938 ren
ferme de nombreux articles qui donnent
d'utiles renseignements au sujet de leur
profession. Nous leur conseillons de
s'affilier leur groupement profession
nel l'Union des Papetiers Détaillants
de Belgique, 140, rue de la Victoire,
Bruxelles.
Un spécimen de ce bulletin sera en
voyé aux lecteurs de La Profession
qui en feront la demande.
Principium le Bulletin de la Fé
dération des Unions Professionnelles
des Courtiers et Agents d'Assurances
de Belgique, vient d'éditer son numéro
de septembre. Nos lecteurs qui désire
raient recevoir ce numéro qui donne un
article qui intéresse l'activité de la Fé
dération et le Rapport ministériel sur
l'assurance contre les accidents du tra
vail, recevront un numéro specimen de
ce bulletin. Secrétariat 104, rue de la
Loi, Bruxelles.
LES ALLOCATIONS FAMILIALES
ET LES CLASSES MOYENNES
ceux d'entre eux qui ont des enfants
de mutuelles, qui recevront leurs cotisa
tions et attribueront des allocations
charge. On met aux frais de l'ensem
ble des travailleurs indépendants la
charge des allocations destinées aux
chefs de famille parler, en cette ma
tière, d'assistance, de pure libéralité,
c'est complètement déformer le sens de
cette institution. L'allocation familiale
est servie en raison dit mérite et des
services rendus par les pères de famille
elle est fournie par l ensemble de ceux
qui bénéficient de ces services.
Parlant intérêt ceux qui ne veu
lent considérer que cet aspect du pro
blème, l'auteur du commentaire remar
que avec à-propos, que les classes
moyennes, formées surtout d'artisans et
de détaillants, ont intérêt voir se mul
tiplier les familles nombreuses, excel
lents clients pour le commerce local. Il
est donc absurde et faux de parler de
charges nouvelles pour les classes
moyennes.
La cotisation varie entre 36 270 fr.
par an elle n'a rien d'excessif. D'après
les calculs faits par le P. Fallon, un
chef de famille ayant 4 enfants char
ge touchera, comme allocation, 1.983
2.217 francs net par an; un chef de
famille ayant huit enfants s charge,
recevra, net, de 7.791 8.025 francs.
La loi de 1937, en obligeant les mem
bres des classes moyennes s'affilier
une caisse mutuelle, les engagera, peut-
être, renoncer leur individualisme,
s'unir dans des caisses qu'ils géreront
eux-mêmes, prendre conscience du
lien qui les unit.
Elle apporte, en tout cas, aux arti
sans, aux détaillants qui ont plus dif
ficile que d'autres, raison de leurs
charges familiales, une aide matérielle
incontestable, qui leur permettra de ré
sister la prolétarisation.
Elle rétablit en leur faveur un équi
libre rompu au bénéfice des non-sala
riés n'ayant aucune charge familiale.
Dans une société où tout est de plus en
plus organisé en fonction d'individus
n'ayant aucune charge familiale, cette
compensation matérielle a, également
son importance morale, un sens symbo
lique. Elle constitue un geste de solida
rité et de justice l'égard des chefs
de famille et l'Etat, qui a comme de
voir d'assurer la justice distributive, est
dans son rôle strict lorsqu'il veille o
que les pères de famille soient, effecti
vement. aidés par la collectivité.
La Ligue des Familles nombreuses a
été bien inspirée en reprenant, dans une
brochure facilement accessible, ces ar
guments de bon sens, et en faisant ap
pel, pour les exposer, une personna
lité aussi qualifiée que le P. Fallon.
Impr. M. Dumez-Truwant, Wervkq
A découper et renvoyer collé sur carte postale timbrée 35 cent.
Journal «LA PROFESSION»
2, rue de la Bourse,
BRUXELLES.
Je soussigné
Nom et prénom
Rue et Numéro
Commune
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n° 1936.34. Signature
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