L'Angleterre et les
"petites nations"
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Jamais en politique internationale.
l'Anglterre n'a été une suiveuse. Mon
ter des coalitions pour les mettre au
service de sa cause, c'est sa méthode
traditionnelle, qu'elle tenta encore d'ap
pliquer en 1935 lors des sanctions éthio
piennes. Mais entrer dans une coalition
imaginée et conduite par une politique
étrangère, jamais. L'Angleterre était aux
prises avec la diplomatie française, la
quelle traînait avec elle le pacte franco-
tchèque et le pacte franco-russe. La
France crut suprêmement habile d'ob
tenir de l'Angleterre une espèce d'en
gagement de soutenir la France si cel
le-ci devait en arriver prêter aux
Tchèques l'appui de ses armes, puis de
laisser au Foreign Office le soin de
conduire la négociation. Ainsi l'Angle
terre allait-elle, escomptait-on, s'enfer
rer sur le différend germano-tchèque et
sur l'alliance franco-thèque. Mais Lon
dres avait conservé, avec toute sa lu-
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I n amkorlnî»! -J i1
un
cidité, 1 initiative de sa propre manœu
vre, tandis que la France restait pas
sive. Or Prague ne se trouvait pas sur
une des routes de l'empire britannique,
et l'engagement pris envers la France
restait adaptable l'intérêt de l'Angle
terre et aux circonstances.
Et l'Angleterre allait apprendre ce
qu'il en coûte de ne pas avoir la force
d'une politique d'arbitrage. En matiè
res internationales, faute d'avoir la for
ce d'une politique, il faut se résigner
n'avoir que la politique de sa force.
Ayant voulu, par la déclaration qu'elle
fit le 11 septembre, avant le discours
que le chancelier Hitler allait pronon
cer en quelque sorte au chef de l'Alle
magne ce qu'il ne pouvait et ce qu'il
pouvait annoncer, la diplomatie anglai
se obtint une réaction qui lui dessilla les
yeux. Mis la question devant ses trou
pes, Hitler réagit avec violence et parla
de la puissance militaire qu'il avait
créée, notamment des forteresses qui
protégeaient sa frontière occidentale et
de la force aérienne offensive qu'il avait
Chamberlain d'avoir sauter dans
avion le 15 septembre pour courir ré.
parer les suites de sa fausse manœuvre
la seule qu'il ait commise au cours dé
ces semaines terribles.
On peut dire qu'à partir de ce mo
ment l'Angleterre mit tout en œuvre
pour que 1 appui de l'empire britanni
que ne fût pas prêté une cause quj
menait une guerre enfantée par une
politique qui n'était pas anglaise. Elle
tint toutefois la main ce que l'entrée
de 1 Allemagne dans les territoires des
Sudètes se fît sans ultimatum, ni de vi
ve force, mais suivant un plan garanti
par les quatre puissances représentées
la conférence de Munich, et sous un
contrôle international. L'entente qu'elle
avait conclue avec l'Italie lui vint heu
reusement point dans cette concilia
tion suprême.
Le 27 septembre le détachement de
l'Angleterre, ou plutôt de l'empire bri
tannique, l'égard de la Tchécoslova
quie était exprimé en ces termes par
M. Neville Chamberlain, dans l'allocu
tion que le Premier Britannique adres
sait aux peuples de l'empire
Qu 'est-ce que ce petit peuple tchè
queque je ne connais pas
Et plus loin
Quelle que soit notre sympathie pour
une petite nation qui se trouve en face
d'un grand et puissant voisin, nous ne
saurions en toute circonstance nous en
gager entraîner la totalité de l'empire
britannique dans une guerre pour cette
seule petite nation. Si nous avions
nous battre, ce devrait être pour des
problèmes plus vastes que celui-là...
Et le 3 octobre, devant la Chambre
des Lords, quand la défaite de la poli
tique française était consommée, lord
Halifax, secrétaire d'état aux affaires
étrangères, déclarait laconiquement
On a dit que si la Tchécoslovaquie
était victime d'une agression, la Gran
de Bretaone interviendrait. Nous n'a
vons jamais été même de pouvoir faire
unr telle déclaration.
L'impossibilité d'échapper finalement
un transfert de territoire ressort d'ail
leurs du rapport que le médiateur bri
tannique. Lord Runciman, a remis son
gouvernement.
Rectifions d'ailleurs, même au prix
d'une redite, que si la Tchécoslovaquie
ne s'est pas trouvée digne de la consi
dération entière'de l'emoire britannique,
ce n'est pas parce qu'elle est petite, mais
orce qu'elle n'occupe pas une position
vitale de l'empire. L'île de Malte, le ro
cher de Gibraltar sont infiniment plus
petits, mais pour ces positions-clés de
l'empire, l'Angleterre jetterait dans la
balance jusqu'à son dernier penny et
son dernier homme. Ainsi l'Angleterre
nous apprend-elle qu'une nation digne
de durer n'affronte les transes et les
risques de la guerre que pour une cause
d'intérêt national indiscutable et capi
tal. A ce titre, la Belgique aussi était
étrangère au conflit.
Une autre justification de la politi
que de la Belgique, c'est que la Tché
coslovaquie, après l'Ethiopie, a été
abandonnée par ses- puissants alliés. On
pousse une petite nation la résistance
outrance puis, l'instant décisif, on
l'abandonne une défaite écrasante.
Louis Habran.
P.S. Aux lignes 29 et 30 de la
troisième colonne de la page 8 du n° du
25 septembre dernier, lire entre les ti
rets il faut reconnaître le bien que font
l'Italie et VAllemagne (pour la victoire
de l'Espagne nationale).
Aux lignes 7 et 8 de la deuxième co
lonne de la page 8 du n° du 9 octobre,
lire ...en gardant sa frontière de l Est.
notre pays COUVRE la France...
LU-
Impr. M. Dumez-1 ruwant, Wervicq