X!ème Anniversaire
Les allocations familiales
et les Classes moyennes.
Supplément au Journal LE SUD N" 43, du 23 octobre 1938.
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Ze ANNEE No 33.
Périodique paraissant tous les 15 jours
IZT.CREDI 19 0CT03RS 1938.
LA PROFESSION
Abonnement 1 an 20 francs. C. Ch. Postal Ch. van Renynghe n° 1936.34, 2, RUE DE LA BOURSE, BRUXELLES. Tél. 12.93.62.
dnicfiAfitiS
Le 16 octobre les Chambres des Mé
tiers et Négoces avaient l'intention de
fêter !e dixième anniversaire de leur
création. Les élections communales
ijrant été postposées cette date, cette
belle manifestation des Classes Moyen
nes avra lieu le dimanche 30 octobre,
la séance solennelle de commémora-
lion se tiendra au Palais des Académies,
me Ducale, Bruxelles, 10 h. du ma
in Elle sera honorée de la présence de
Sa Majesté le Roi.
De nombreuses personnalités assiste
ront cette cérémonie au cours de la-
pelle M. Femand Van Goethem, Pré
vient de la Caisse Nationale de Crédit
aux Classes Moyennes et M. Edouard
s, avocat Tournai exposeront,
spectivement en flamand et en fran-
ws, le Problème de l'Organisation
îelle des Métiers et Négoces.
Les Associations professionnelles, in-
professionnelles et économiques qui
ticipent au cortège sont priées de
rassembler 9 h. 30 aux points de
sntration qui leur seront indiqués,
environs du Palais des Académies.
Des hauts parleurs leur permettront de
uivre les discours.
A 11 heures le cortège partira par
pe Boulevard du Régent, la rue du Con-
\a Place du Congrès. Dépôt d'une
Jge- au Soldat Inconnu.
Le Cortège continuera ensuite par
i rue de Ligne, le Parvis Sainte-Gu-
jdule, les rues Sainte-Gudule, de la Mon-
re de la Colline pour arriver la
l>md'Place où aura lieu une revue de
ticipants et la cérémonie finale du
iSoldat aux drapeaux
Le programme de la La Profes-
on étant de favoriser le groupement
forces économiques des Classes
Moyennes par l'organisation profession-
elle, nous ne pouvons que souhaiter le
{plus grand succès la manifestation du
octobre.
Qu'il nous so t permis de faire re
muer, cependant, que si le mouve
ment en faveur de l'organisation pro-
s'onnelle, mouvement logique et né-
ire, a connu une si pénible et lente
carrière, c'est en grande partie parce
que ceux qui s'y sont consacrés n'ont
pas utilisé le levier indispensable la
presse.
Ce n'est ni des journaux politi
ques, ou des revues professionnelles
techniques qu'il faut s'adresser pour
créer dans les milieux professionnels de
désir d'atteindre certaines réalisations
pratiques. Il faut qu'un journal stricte
ment et uniquement dévoué cette cau
se, indépendant de toute tendance po
litique, se fasse le défenseur obstiné et
régulier des revendications générales
des Métiers et Négoces.
C'est dans ce but que nous avons
assumé le risque de créer La Profes
sion Nous espérons que ceux qui se
déclarent les défenseurs de l'organisa
tion professionnelle comprendront la
nécessité de collaborer l'œuvre que
nous avons entreprise, comme l'a si par
faitement compris, il y a plusieurs mou
déjà, le défenseur admirable des Clas
ses Moyennes de Belgique M. Fernand
van Ackere. Nous lui en sommes pro
fondément reconnaissants, et nous es
pérons que d'autres le suivront, qui
comprendront également l'utilité, la né
cessité absolue de l'œuvre laquelle
nous nous sommes consacrés.
Ce que nous venons d'écrire est par
ticulièrement vrai pour les Chambres
de Métiers et Négoces. Par une rapide
enquête nous avons pu nous rendre
compte, combien l'existence de celles-
ci était, d'une façon générale, mécon
nue, pas inconnue de la masse des
Casses Moyennes. Afin de permettre
nos lecteurs de documenter celles-ci
nous donnons dans ce numéro les tex
tes légaux qui ont créé il y a dix ans
les Chambres des Métiers et Négoces,
et une intéressante étude sur l'action
de celles-ci, que nous de ons l'obli
geance du secrétaire du bureau perma
nent des Chambres de Métiers et Né
goces, M. G. De Voghe'.
Le prochain numéro de La Profes
sion donnera un compte-rendu com
plet de la manifestation du 30 octobre.
C. v. R.
La Ligue des Familles nombreuses
consacre une excellente petite brochure
la loi du 10 juin" 1937 étendant le
bénéfice des allocations f amibe1"0 cv.ix
employeurs et aux travailleurs indépen
dants le texte de cette loi et de l'arrê
té royal du 12 mai 1938 relatif l'agréa-
tion des caisses mutuelles est précédé de
quelques pages de commentaires dues au
R. P. Fallon, S. J.
On sait la part considérable que le
P. Fallon a eue dans le développement
des allocations familiales en Belgique,
par son action tenace, persévérante au
près des employeurs et auprès des pou
voirs publics. C'est dire tout le prix et
l'intérêt qui s'attachent ce commentaire
que l'on voudrait voir largement répan
du dans le milieu des classes moyennes.
La loi du 10 juin 1937 apparaît com
me le couronnement d'une série d'expé
riences sociales poursuivies patiemment
depuis une vingtaine d'années. Elle con
stitue une innovation hardie notre pays
est le premier du monde admettre une
législation aussi étendue. Et le R. P.
Fallon de rappeler les étapes précéden
tes les premières initiatives isolées pri
ses par quelques industriels, rapidement
imités, puis la création des caisses de
compensation en 1928. la première in
tervention du législateur la loi du 14
avril 1928 obligeant les adjudicataires
de travaux et fournitures pour les pou
voirs publics être affiliés une caisse
de compensation peu après, le 4 août
1930, une nouvelle loi étendant les al
locations familiales tous les travail
leurs salariés ou appointés enfin, en
1937. la généralisation complète de cette
bienfaisante institution.
Le système introduit par cette loi dif
fère cependant du principe admis dans
la loi de 1930 pour les salariés et ap
pointés aux termes de la loi de 1930,
les employeurs versent une cotisation
une caisse de compensation pour cha
cun de leurs salariés, ouvriers ou em
ployés, qu'ils aient ou qu'ils n'aient pas
d'enfants la caisse verse, alors, les ai-
locations prévues aux salariés pères de
|brv1'e "-"iir leurs enfants. La loi de
1937 prévoit que tous les non-salariés
devront payer une cotisation une cais
se mutuelle les caisses mutuelles verse
ront les allocations familiales, suivant
un taux déterminer par arrêté royal,
aux non-salariés ayant un ou plusieurs
enfants. Le principe la base de ce sys
tème est le même que celui sur lequel
se fonde la mutualité la répartition des
charges. Tous les employeurs et les
travailleurs indépendants feront partie
(Voir suite page 8.
SOMMAIRE
Piage 2. L'Action des Chambres des
Métiers et Négoces.
Page 3. Les Chambres des Métiers
et Négoces.
Page 4. Gaston A. Jones. Le
Salon Quadriennal d'Anvers.
Page 5. Floris De Cuyper. Jac
ques Madyol.
Page 6. L'Organisation du com
merce charbonnier. Aux Classes
Moyennes de For est. Surveillance
de nuit. Les Chambres de Com
merce La taxe de luxe. A Na
in ur Un avis de la Chambre des
Métiers et Négoces.
Page 7. Corporation des Arts.
Les Chambres des Métiers et Négo
ces (Suite).
Page 8. L'enfant et l'éducation mu
sicale. Chez les Blanchisseurs, les
Charbonniers, les Assureurs et les
Papetiers. Les allocations familia
les et les Classes Moyennes.
Nos lecteurs trouveront en page 4
et 5 d'intéressantes études sur les pein
tres Gaston-A. Jones, Floris De Cuyper
et Jacques MadyoL
Floris DE CUYPER.
Monument d'hommage aux Morts de la guerre Moll.
L'Orchestre de Tony VAES, et ses Harmony Boys du
Central-Bourse. (Voir article en page 7).