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A une usine tchécoslovaque, qui était pratiquement un établissement de l'Etat tchécoslovaque, fut confiée la fourniture d'un lot de mitrailleuses. Le sous-secrétaire d'état portugais la guerre délivra une déclaration écrite attestant que l'armement était destiné exclusivement l'armée portugaise. Mais en juillet 1937, un différend fut suscité par le gouvernement tchèque qui refusait l'usine l'autorisation d'expor ter les mitrailleuses, alléguant comme argument l'attitude du Portugal dans l'application de l'accord de non-inter vention dans la guerre d'Espagne. En d'autres termes, au sens de Prague, Lisbonne favorisait le général Franco. Le gouvernement portugais sentit dans l'attitude du gouvernement tchécoslova que l'influence et la pression d'une tierce puissance intéressée empêcher ou gêner le réarmement portugais. Au surplus, le Portugal était partie dans l'accord de non-intervention et il l'exé cutait dignement et fidèlement aucune accusation contre lui n'avait été portée devant le comité de Londres. La raison invoquée par Prague était donc offen sante. D'autres raisons furent d'ailleurs encore avancées qui rendirent évident au gouvernement portugais le dessein purement dilatoire qui inspirait le gou vernement tchécoslovaque, et qui com promettait d'importants intérêts du Por tugal, de son armée et de sa défense. De cet ensemble de faits et de contro verses, auxquels M. Benès, président de la République tchécoslovaque et M. Krofta, ministre des affaires étrangères, furent mêlés, Lisbonne tira la conclu sion radicale et fière que nous lisons dans le supplément du n° de septembre 1937 du Bulletin du Secrétariat de la Propagande Nationale Portugaise (édi- dition française) Un refus d'autorisation pour l'ex- portation d'armement fondé sur les nécessités nationales tchèques n'au- rait rien d'offensant pour le gouver- nement portugais (d'autres pays en ont fait autant) une discordance pro- pos des délais serait discutable, mais, qoique inexplicable dans les circon- stances de la commande, elle serait acceptable. Ce qui ne l'est point, ce que le gouvernement portugais n'es- time ni compatible avec les rapports amicaux entre deux Etats, ni même EN WESTFLANDRE LA VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND. SA CARACTÉRISTIQUE LA RAPIDITÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES. Siège social GAND. Inspecteur pour le Sud de la WESTFLANDRE: L. TOUSSEIN, 475, Ch. de Ghis telles, St-ANDRE-BRUGES AGENTS DANS LE SUD YPRES et cBswcns COMINES t 270 TELEPHONE 74 TELEGR. SPLENDID YPRES HOTEL 17, GRAND'PLACE, 17 DERNIER CONFORT GARAGE CUISINE FINE VINS RENOMMES lmpr. M. Dumez-Truwant, Wervica YPRES en face de la gare TéL 3. RENOMME POUR SON pALLES POUR BANQUETS PF HVojet* <tr Menus sur demanf IPOPERINGHE rue de l'Hôpital, 43 Tél. 24. - Vaste Para. vURANl SES SPECIALITES RS DE NOCE, ETC. VINS FINS ^OERES Propriétaire s V. M. BEN TIN. 387 LE SUD, dimanche 6 novembre 1938 conforme la ligne de conduite cor- recte que les chancelleries se doivent entre elles, c'est la série de motifs sans fondement, insuffisants, dilatoires et en contradiction les uns avec les au- très, allégués par le ministère des af- faires étrangères d'un pays, et par son Chef même pour justifier une position de défiance prise envers un pays avec lequel on dit être en rela. tions amicales. Le gouvernement por. tugais s'enorgueillit de faire usage de la plus grande courtoisie envers tous les pays avec lesquels il entretient des relations il ne désire blesser aucun d'eux il respecte hautement ses ami- tiés et ne connaît pas de pressions qui l'obligent manquer ce qu'il leur doit. Il ne désire et n'espère des au- très pays que la réciprocité. Il ne l'a pas trouvée de la part du gouverne- ment tchèque auquel il n'avait cessé de manifester des sentiments amicaur ainsi que le désir de voir progresser les relations économiques entre les deux pays, comme il l'avait affirmé, il y a encore très peu de temps, au re- présentant tchèque nouvellement ar- rivé Lisbonne. Dans ces conditions et son grand regret, le gouverne- ment portugais se voit obligé, pour une question de dignité nationale, reconnaître que le maintien des rela- tions diplomatiques existantes entre le Portugal et la République de Tchéco- Slovaquie n'a plus de justification pos- sible et logiquement il décide de les faire cesser. Conformément cette décision, le mi nistre de Portugal Prague, le Dr José da Costa Carneiro, reçut l'ordre de se retirer, avec le personnel de la légation, Vienne, où il était accrédité. Plus tard, lorsque les hommes de Pra gue virent s'affirmer la fortune mili taire du généralissime Franco et gran dir sur leurs frontières la force de l'Al- lemaqne, ennemie des Soviets et amie de l'Espagne nationale, ils se décidèrent envoyer un agent Burgos. Mais ce n'était qu'un subterfuge pour étayer leur situation internationale ébranlée. Ils ne pouvaient donner le change et le pi lier de l'alliance franco-soviétique en Europe centrale disparut. Avec lui s'ef- Tondra l'aide Barcelone, tandis que l'Angleterre n'échappait la guerre pour la Tchécoslovaquie qu'en freinant Paris et en appelant la médiation de Rome près de Berlin. Il fallut ainsi agréer les conditions éthiopiennes et es pagnoles de l'Italie. Et voilà pourquoi Paris, qui voulait que le chemin de l'accord anglo-italien passât par les rives de la Seine, dut au contraire courir Rome en y dépêchant un ambassadeur. Et voilà pourquoi nos socialistes de vront capituler dans la question de la représentation officielle de la Belgique Burgos. Pour les amener composi tion d'ailleurs, il a fallu aux catholiques belges de puissants alliés qu'ils n'aiment guère. Mais sans ces alliés italiens et allemands, la Belgique ne serait certai nement nulle part dans l'affaire espa gnole. Et nous regretterons que les membres catholiques du gouvernement, qui ont témoigné d'une stupéfiante mol lesse dans ce duel dont l'enjeu est tout uniment le sort de la Chrétienté, per mettent ce qui se dit que le gouvernement temporise encore jusqu'à*1 congrès du Parti Ouvrier Belge, qui sera resté jusqu'au bout l'arbitre partial de ce différend historique. Louis Habran. P.S. Aux lignes 14 21 de la troisième colonne de la paqe 8 du n" du 23 octobre, lire comme suit Ayant voulu, par la déclaration qu'elle fi' le 11 septembre, avant le discours que le chancelier Hitler allait prononcer la dernière iournée du congrès nazi de Nuremberg, dicter en quelque sorte t> au chef de l'Allemagne ce qu'il ne pouvait et ce qu'il pouvait annoncer, la diplomatie anglaise obtint une réac- tion qui lui dessilla les yeux. L> ff*

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 16