La liberté de la Presse.
Football
entre le Continent et l'Angleterre
Comptabilité
LE SUD
Voyagef confortable! et économiques
PETITES ANNONCES
Dans l'article précédent, nous rappe
lions le communiqué publié par les jour
naux après l'entrevue de M. Paul Hee-
nen avec M. Van Zeeland et attirions
l'attention sur le bizarre engagement
pris par l'ancien président de l'A.G.P.B.
vis-à-vis du Gouvernement Van Zee
land.
Le nouveau président de l'A.G.P.B.
vient d'être élu, c'est Mr. Demarteau,
Directeur de La Gazette de Liège
Nous publions bien volontiers ci-des
sous la déclaration qui vient d'être ren
due publique. Elle prouve que Mr. De-
marteau a une conception plus conforme
de nos traditions de la Liberté de la
Presse, que son prédécesseur, et nous
sommes heureux de constater que la dé
fense de cette liberté indispensable au
pays a trouvé en la personne du nou
veau Président, l'homme qu'on atten
dait.
Voici l'essentiel de cette déclaration
il s'agit de l'affaire Lebrun.
Le Comité général proteste contre
le recours des procédés dont il a le
devoir de dénoncer, devant les autorités
et devant l'opinion publique, les très
graves dangers quant l'exercice de la
liberté de la presse, formellement ga
rantie par la Constitution.
Il s'élève d'abord avec énergie con
tre la rigueur anormale dont l'intéressé
a été victime de la part des agents de
justice.
M. Lebrun n'est ni un malfaiteur, ni
un être dangereux. On s'indigne de
constater que ce vieillard malade, ci
toyen probe et travailleur, a été soumis
des rigueurs épargnées bien des dé
linquants de droit commun l'arresta
tion menottes aux poings et une vigou
reuse mise au secret.
Une telle sévérité rend plus qraves
encore des faits dans lesquels le Comité
de l'A.G.P.B. ne peut s'empêcher de
voir un nouvel indice de dispositions dé
favorables la presse et une très lourde
menace pour l'accomplissement de sa
mission
Une pratique constamment suivie en
Belgique et l'étranger permet aux
journalistes d'interroger les fonction
naires que leur mission am»ne con
stater, avec toutes les garanties dési
rables, certains faits publics que le jour
naliste a pour devoir de relater.
T ibre ces fonctionnaires de refuser
de répondre pareilles sollicitations,
s ils estiment que tel est leur devoir.
Mais supposer que tel d'entre eux
ait commis une faute en rompant le si
lence, il est inadmissible de considérer
comme complice de cette faute un jour
naliste qui a simplement accompli son
devoir en sollicitant une information là
où il jugeait pouvoir l'obtenir conforme
la vérité.
L'incident Lebrun présente un aspect
plus grave encore.
Avant toute mise en prévention, sans
qu'aucun fait délictueux ou présumé dé
lictueux ait été reproché ce journaliste,
des lettres lui adressées ont été inter
ceptées et ouvertes dans le but évident
de découvrir les informateurs qui l'ai
daient dans son travail de presse.
Dans le même but, au cours de sa
détention, la justice a saisi chez lui cer
taines pièces permettant de repérer les
personnes avec qui il était en relations,
telles que cartes de visite, répertoire
téléphonique.
On se trouve donc ici en face d'une
série d'opérations violant le secret pro
fessionnel du journaliste, c'est-à-dire
une des garanties nécessaires de la li
berté de la presse.
Vivement ému par ces agissements,
le Comité général rappelle la volonté
maintes fois exprimée par l'A.G.P.B.,
notamment en ses congrès de Liège
(1914) et de Diekirch (1938), de voir
respecter par la justice et consacrer par
la loi. le droit pour les journalistes de
tenir secrètes les sources des allégations
ou informations qu'ils publient.
Il proteste avec une particulière éner
gie contre la violation du secret des
lettres.
A l'égard de tout citoyen pareille me
sure constitue une inquiétante atteinte
un droit individuel garanti par la Con
stitution.
Lorsqu'elle atteint un journaliste, elle
revêt une gravité toute spéciale car elle
met en péril la sécurité et l'existence
même des relations dont le journaliste a
besoin pour accomplir sa tâche.
Le jour où les rédacteurs de journaux
ne pourraient plus garantir la plus ri
goureuse discrétion ceux qui les in
forment et les documentent, le libre
exercice de leur profession aurait reçu
un coup fatal.
Le Comité général de l'A.G.P.B. se
refuse penser que pareille situation
soit le but poursuivi par les autorités
responsables des mesures ici incrimi
nées. Mais il répond un impérieux de
voir en dénonçant cet aboutissement fa
tal des procédés contre l'emploi desquels
il proteste au nom de toute la presse
belge.
P. L. T.
(Suite de la page 5)
WERVICQ-SPORT, rendant visite
1 Avenir de Menin, s'y fait battre co
pieusement par 7 goals contre 1.
Le F.C. de WARNETON, se ren
dant 1 S.V. de Moorslede, y est dé
fait par le score de 51.
Dimanche prochain, nous avons les
rencontres suivantes
Le C.S. YPROIS se rend l'S.K.
de Sweveghem qui lutte pour échapper
la descente un partage des points est
donc prévoir. Au match aller, la vic
toire appartint Ypres.
WERVICQ-SPORT reçoit l'excel
lente équipe de Gheluwe qui ne peut
plus perdre de points s'il veut arriver au
titre Beau derby en perspective qui se
terminera par la victoire des hommes de
Mr Feys.
L'S. K. de VLAMERTINGHE re
çoit l'U.S. de Dottignies. Au match-al
ler, les frères Veys encaissèrent une
pile de 72. Cette fois, il n'en sera pas
ainsi et nous croyons les rouge et blanc
capables d'enlever la moitié de l'enjeu.
Le F.C. de POPERINGHE effectue
le dangereux déplacement Avelghem
qui vient de tenir Gheluwe en échec.
Nous prévoyons cependant la victoire
des Keikoppen.
Le S.C. du BIZET reçoit, l'équipe de
l'Avenir de Menin. Après une partie
sévère, nous croyons en un partage des
points, surtout que le Bizet a l'avantage
du terrain.
Le F.C. de COMINES se déplace
Deerlyk qui renverra ses visiteurs, les
mains vides.
Le F.C. de WARNETON, recevant
l'équipe de S.C. Moorseele, se défen
dra pour le mieux mais ne saura cepen
dant éviter la défaite.
VIDI.
Etude du Notaire Ernest DE COCK,
Ypres, rue Courte de Thourout, 4.
LE SAMEDI 28 JANVIER 1939
2 h. précises de l'après-midi Ypres,
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le classe 2e classe
i 167.—
162.—
I 170
131.—
128.—
134
LE SUD, dimanche 22 janvier 1939.
INSTANTANES.
(Suite de la Ire page)
MUSSOLINI-CHAMBERLAIN 1
Notre première impression au sujet
de l'entrevue Mussolini-Chamberlain
s'est trouvée confirmée. Avec quel plai
sir nous apprenons que Mussolini a dé
claré qu'il avait des revendications
formuler, au lieu d'apprendre par un
communiqué menteur et ampoulé, la
mode de Genève, que les deux hommes
d'Etats se sont quittés après avoir ré
solu tous les problèmes. Parfait réa
lisme que d'affirmer Nous nous som
mes rencontrés, et nous avons exposé
quels étaient les différents problèmes
délicats résoudre. Nous allons par la
suite étudier comment nous pouvons les
résoudre, en évitant d'entrer en conflit
armé.
Voilà du bon sens, qui nous donne
toutes les raisons d'être optimistes. Que
la Pologne participe au même réalisme,
et la paix européenne se trouvera con
solidée pour longtemps.
DALADIER TIENT LE COUP
L'élément essentiel de la paix euro
péenne, c'est le maintien du gouverne
ment Daladier au pouvoir. Or nous con
statons que. contrairement ce qui se
passe d'ordinaire, le temps travaille
pour M. Daladier. Chaque semaine le
Premier français remporte soit une vic
toire politiqve, soit un avantage écono
mique. soit un progrès d'ordre finan
cier. Evidemment petites victoires, pe
tits progrès, car la route est longue et
ardue. Mais la volonté de M. Daladier
parait être la hauteur de la tâche
accomplir.
Espérons-le pour la France, que la
politique lamentable de Blum avait me
née deux doigts de la catastrophe.
Et dire que Léon Blum a encore le
culot infernal d'intervenir chaque in
stant dans la politique française. La ca
ractéristique essentielle du régime est
bien l'irresponsabilité.
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