YPRES
entre le Continent et l'Angleterre
Voyages confortables et économiques
via Ostende
Douvres
LE; SUD, dimanche S août 1939 8
INDEPENDANCE ET GARANTIE.
(Suite de la Ire page)
guerre la charge de la défense du ter-
ritoire incomberait aux seules trou-
pes françaises et la responsabilité des
opérations leur commandement. Ce-
lui-ci doit être maître de ses décisions
et de son action sans aucun assujetti-
sement aux prérogatives de la sou-
veraineté syrienne qui doivent s'effa-
cer devant les exigences de l'état de
guerre. Il doit par suite disposer, di-
roctement ou par délégation du repré-
sentant de la République française en
Syrie, des pouvoirs les plus étendus
pouvoirs de proclamer l'état de siège,
de délimiter la zone des armées, de dis-
poser entièrement des réseaux et
moyens de communication et de trans-
mission, de réquisitionner et de gérer
toutes les ressources du territoire, d'as-
surer le maintien de l'ordre l'inté-
rieur et par suite d'agir sur les orga-
nismes administratifs syriens.
11 faut lire tout l'article pour saisir
la façon dont l'état-major français pliera
aux nécessités militaires de la France
un nationalisme présomptueux, aveu
gle et jaloux
Le monde arabe ne se méprit pas sur
la portée de ces événements de Syrie,
et la visite Berlin et Rome, en juin,
d'un envoyé extraordinaire d'Ibn Seoud.
ïévèle la préoccupation que causent au
souverain wahabite non seulement la
situation palestinienne, mais aussi et sur
tout sans doute le retour des Turcs
au sud de Taurus, avec l'appui de la
France et de l'Angleterre.
La réaction de l'Italie, grande puis
sance méditerranéenne avec la France
et l'Angleterre, doit aussi être notée par
tout observateur indépendant et impar
tial.
Cette note de I Agit (Agenzia d'Italia
e dell' Impero) donne un son de clo
che italien qui changera le lecteur des
dépêches Havas, Reuter, United Press
dont les journaux belges sont farcis
(Qui n'entend qu'une cloche n'entend
qu'un son), et intéressera sans doute
les esprits curieux et avertis
Rome, 1er juillet. La nouvelle
situation créée dans la Méditerra-
née orientale par le transfert d'Ale-
xandrette la Turquie ne peut être
négligée par les autres Etats méditer-
ranéens qui voient, en cet acte, une
diminution importante des positions
respectives de l'équilibre.
On ne peut faire autrement que re-
marquer que l'Italie participa, avec la
France et l'Angleterre, aux opérations
militaires de 1918 auxquelles on doit
la libération de la Syrie il y avait
dans les troupes alliées un bataillon
mixte d'Italiens sous le commande-
ment du lieutenant-colonel d'Agosti-
no. Les opérations contre les Turcs
furent suivies avec une sympathie tou-
te particulière par les populations sy~
riennes, surtout parce que les allïés
avaient toujours proclamé avoir pour
but la libération complète et dêfî-
nitive des peuples depuis trop long-
temps opprimés par la Turquie. La
guerre terminée, la Syrie et le Liban
furent placés sous le régime du man-
dat, en considération aussi de leur
passé glorieux et de la civilisation de
ces peuples. Il est significatif de fai-
re rem rquer que c'est en Italie même
que la France a reçu l'investiture so-
lennelle du mandat ce fut au Conseil
Suprême des Alliés, tenu San-Re-
mo le 25 avril 1920, que la situation
fut définie avec la prise de possession
par la France, laquelle assuma, de-
puis cette époque, toutes les obliga-
tions prévues par la Société des Na-
tions pour la valeur du mandat. On
doit noter l'article 4 de l'accord, qui
a pour base, d'une façon précise, que
le mandat garantit la Syrie et le Liban
de toute perte ou affermage d'une par-
tie ou de tout le territoire ou, aussi,
contre l'établissement d'un contrôle
puissances étrangères
Il semblait donc que les rapports
entre la France et la Syrie devaient
peu peu s'élargir par la proclamation
de l'autonomie absolue de la Syrie,
comme c'était du reste dans l'esprit
du réqime des mandats. En septem-
bre 1936, cette ardente aspiration des
populations syriennes apparaît réalisa-
ble avec le traité d'alliance, dans le-
quel se stabilisaient, en théorie, des
positions équivalentes entre la France
et la Syrie. Mais ce fut justement
après la signature de ce traité que
commencèrent les ennuis pour la Sy-
rie.
La Turquie, qui n'avait jamais com-
plètement abandonné les revendica-
tions sur le sandjak d'Alexandrette,
cause de sa position maritime, pose
officiellement la question aux chan-
celleries européennes. Il y eut un vif
échange de notes entre Paris et An-
kara jusqu'à l'intervention de Genève
avec une de ses habituelles solutions
qui ne contenta ni les Français, ni les
Turcs, ni les Syriens. A la fin de 1937,
il y eut un geste de force de la Turquie
qui dénonça le traité de bonne amitié
et de bon voisinage conclu avec la
Syrie, ou mieux avec la France en sa
qualité de puissance mandataire, et la
situation s'envenima par un véritable
et propre ultimatum turc en mai 1938.
Au lieu de réagir avec la fermeté que
réclamait la« défense de l'autonomie
de la population syrienne, la France
pensa profiter de la situation en l'en-
serrant dans son jeu européen. Il y
eut, diverses reprises, de laborieuses
(Suite dé la page 4)
CONCERTS.
Samedi 5 août A 20 h. 30! Concert
par l'Harmonie Ypriana sur la Grand'-
Place.
Programme
1) Ypersch Lied X
2) Marche Russe L. Ganne
négociations où tout fut examiné, sauf
les intérêts rée's de l'a Syrie et du
r> Liban. Comme résultat, il est advenu
le démembrement du territoire placé
sous le mandat et le retour des trou-
pes turques Alexandrette et ceci
montre clairement l'espèce d'efficacité
qu'eut la tutelle de la France pour l'in-
tégrité des territoires du Proch.e-
Orient. Ces faits sont rappelés et fi-
xés avec objectivité au moment oû
l'événement se confirme.
Cette note officieuse était confirmée
par une rote officielle que le gouver
nement italien adressa au gouvernement
français le 10 juillet et dont les termes
furent rendus publics le 13
Le gouvernement royal a appris par
la presse l'accord intervenu le 23 iuin
entre le gouvernement français et le
gouvernement turc, relatif la cession
du sandjak d'Alexandrette la Tur-
quie.
L'Italie, en sa qualité de puissance
mandante suivant la décision du 25
avril 1920 du Conseil Suprême des
principales puissances alliées et asso-
ciées réuni San-Remo)a l'honneur
4e faire toutes réserves sur le contenu
de cet accord, négocié et conclu son
insu et sans son consentement, et qui
apparaît en contradiction évidente
avec les buts du mandat ainsi qu'avec
la volonté des populations intéressées.
du't aussi certaines déclarations écri-
Etant donné que la presse a repro
duit aussi certaines déclarations écri-
tes ou verbales faites cette occasion
par le gouvernement français et par
le ministre des Affaires étrangères de
France, le gouvernement italien for-
mule d'égales réserves l'égard de
rM déclarations.
Maintenant que nous avons tracé les
grandes lignes des événements de Pa
lestine et de Syrie et exposé les points
de vues des acteurs et antagonistes,
nous donnerons, dans le prochain arti
cle, une opinion espagnole intéressante,
nuis nous tirerons la leçon qui se dégage
de ce tournant d'histoire, tant pour no
tre politique d'indépendance que pour
notre politique de puissance mandataire
en Afrique.
(A suivre) Louis Habran.
3) Obéron, ouverture Weber
4)) Mascarade, suite pour orchestre,
P. Lacôme.
a)' Cortège, marche,
b^ Arlequin et Colombine, divertis
sement.
c) La famille Polichinelle,
cf) Les Mandolinistes, sérénade,
e) Final, défilé.
5) Les Hirond'elles Hirchman
6) Cortège die Bacchus, du ballet de
Sylvia L. Delibes
7) Les Patineurs, valse Waldteufel
8) Marche avec tambours et clairons, X
Jeudi 10 août A 20 h. 30 Concert
par la Symphonie Ypriana sur la Place
R. Colaert. Voici le programme
1 Marche Russe Ganne
2) Tours de Bandits Suppé
Ouverture.
3) Impressions rustiqus Razigade
a) Paysannerie
b) Kermesse aux lanternes
4) Les Pêcheurs de Perles Bizet
Fantaisie.
5) Rose Mousse, valse Bosc
6) Sur l'eau dormante, M. Pesse-
Intermezzo
7) Ypriana. marche Dewulf
CINEMA.
FLORA. L'ennemie bien-aimée
avec Merle Obéron et Brian Aherme, et
comme second film L'Idole d'un jour
avec Richard Dix.
SEMAINE RELIGIEUSE.
SAINT-MALTIN
Dimanche 6 août Fête et Solennité de
Notre-Dame de Tuine, patronne de
la ville d'Ypres. i
A 7 h. Messe et communion générale
pr les membres de la Ligue mascu
line du Sacré-Cœur.
A 9 h. Grand'Messe.
A 1 0 h. Procession en l'honneur de
Notre-Dame de Thuyne.
A 4 h. Vêpres et Salut solennels.
Lundi 7 A 9 h. Service solennel pour
les paroissiens défunts.
Mardi 8 A 9 h. Service anniversaire
pour les soldats yprois morts la
guerre de la part des Anciens Com
battants avec quête pour la Fonda
tion.
Mercredi 9 et jeudi 10 On apportera
la Sainte Communion aux malades
et infirmes de la paroisse mercredi
hors ville, et jeudi en ville.
Samedi 12 Fête de Sainte Claire. Ab
solution générale pour les membres
du Tiers-Ordre.
Toute la journée. Adoration l'Hô
pital Notre-Dame.
MESSES ANNIVERSAIRES.
SAINT-MARTIN
Dimanche 6 août A 11 h. 30 pr Mme
Céline Van Gheluwe-Legrand.
SAINT-JACQUES
Dimanche 6 août A 7 h. 30 pr Mr
Cyrille Lemahieu.
A 8 h. 30 pr M. Cam.-Ach. Ossieur
époux de Romaine Mouton.
Mercuriale du samedi 29-7-1939,
Froment, 115-119, les 100 kgr.
Seigle, 76-78. Avoine, 82-85. Or
ge de brasseurs, 95-98. Pois, 130-
136. Féveroles, 125-127. Pommes
de terre, 46-50. Beurre, 18-19 le kgr.
Œufs, 0,55-0,57 la pièce. Porce
lets, 160-190 la tête et 9 le kgr. Paille
de froment, 16-18 les 100 kgr. Id.
de seigle. 14-16. Id. d'avoine, 18-
19. Id. d'orge, 22-24. Foin de
prairie. 33-35. Id. de trèfle. 35-37.
Id. de Lucerne, 37-39. Lin brut
85-87. Graine de trèfle ord. 23-25.
Id. noir, 28-30. Id. bâtard. 32-
34. Id. rouge, 36-38. Id. blanc
37-39. Betteraves fourragères. 82-
86. les 1.000 kgr. Orge fourragère.
86-88 les 100 kgr.
Impr. M. Dumez-Truwant, Wervicq.
Transports d'autos par paquebots passagers
Service rapide
Prix modérés.
M. S.
Prins Albert
PRIX
Ostende - Londres
ALLER RETOUR
Ostende - Douvres
le bateau le bateau 2e bateau
Em:ssion de billets d'excursion de 1 7 jours, les samedis, 2e rail 3e rail 3e rail
dimanches et lundis355.60
Bi"-t- Week-F.nd (Dispense de passeport) émis
l'année et valables du vendredi au mardi350.60
Billets d'excursion de 2 jours (Dispense de passeport)
du 1 er mai au 3 1 octobre
241.-
le classe
167.—
277,
I I
272.— 238.— 162.—
I I 170.—
2e classe
131.—
128
134