REGARDS A L'EXTERIEUR LA LIGNE BELGE ANVERS-NEW-YORK VANDAMME LA SEMAINE LITURGIQUE REUNION DU CONSEIL LE SAINT DU JOUR J. et P. COMPAGNIE MARITIME BELGE S. A. DERNIERE PHASE DU PREMIER ACTE L'ENIGME ITALIENNE SAINTE THECLE (LLOYD ROYAL) AGENCE MARITIME INTERNATIONALE S. A. Dépt. AMERIQUE DU NORD 1, Meir ANVERS 2 LA PATRIE DU 23-9-1939 24 SEPTEMBRE 1939 pect de ces relations commerciales. Voilà le langage qu'il faut tenir. Le gou vernement belge a bien fait d'envoyer des acheteurs Berlin. Paris, Londres et New-York, mais nous espérons que ce terme n'est que le camouflage d'une nécessité éco nomique et que ce sont des <t négociateurs qui sont partis avec la volonté bien nette d'organiser notre commerce extérieur. Elles sont plus de quarante. Toutes rassemblées sur le long fil porteur de rapides messages, elles n'ont besoin ni de salle majestueuse, ni de vaste table de chêne chargée de lourds buvards, ni de livres épar pillés, ni de sièges imposants, ni de fauteuil présidentiel, pour arrêter des dispositions sérieuses et sages. Un fil leur suffit. Elles ne se querellent pas non plus, comme les hommes. A la veille d'un grand jour, elles se grou pent simplement, fraternellement se concer tent, avisent avec discernement, avec calme. Seule, l'appréhension instinctive des ailes glacées par un hiver précoce, les agite l'ap proche du départ. Cette année pourtant, une certaine in quiétude voile les grands yeux sombres Elles ont ouï dire que de perfides oiseaux aux entrailles d'acier planent dans les airs; que de traîtres navires troublent l'harmonie des eaux que de cruels engins se meuvent sur la terre. Et elles ont peur elles, les amantes bleues des ciels limpides, des mers d'or, du soleil peur des sinistres échos, peur des hai neuses rumeurs, peur des coups perdus, lan cés par la fureur humaine. Elles ont peur de prendre leur essor tra vers un monde, dont chaque heure vécue est un désastre. Quelle route suivre dans leur émigration, pour ne pas se heurter aux colères des ra ces Quelles douloureuses surprises leur réser ve l'univers tumultueux?... Verront-elles des cadavres sur les berges, du sang sur la ri vière Frôleront-elles des ruines et sur ces ruines reconnaîtront-elles des restes de leurs sœurs Survoleront-elles des parcelles de guerre Que sera leur voyage Leur beau, leur paisible voyage d'automne La crainte tremble au fond de leurs re gards. Comme chacun, elles redoutent de main Elles partiront quand même. Elles nous quitteront bientôt. La décision est prise fidèles aux suaves zéphyrs, elles affronteront le péril immense. Mais, si elles avaient su. le printemps, sans doute, ne les aurait pas ramenées parmi nous. Si l'on savait l'on ferait tant de cho ses peut-être, tant de folies Francine FORGES. J Que la Pologne allait être occupée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire par l'Allemagne et que la Russie avait pro mis son concours pour faciliter l'opération, cela n'était un mystère pour personne mais d'assister la coopération effective des ar mées d'un pays honni et désigné comme la pourriture même avec les troupes allemandes représentées comme des anges libérateurs, cela dépasse tout ce que l'on peut honnête ment supporter sans que le cœur ne se lève. Il n'est plus besoin de rappeler tous les as pects de l'entrée en guerre des armées sovié tiques, écrasant les troupes polonaises prises revers au moment le plus difficile de leurs opérations, celui où toute la force allemande pèse sur elles et les répousse vers la frontière orientale de leur pays. Il reste cependant pour le chroniqueur des Regards l'Exté rieur la tâche de commenter l'événement di plomatique qui s'est produit et d'en tirer, s'il lui est possible, des leçons pour l'avenir. Une remarque importante est celle-ci, elle domine la situation, pourquoi la Grande- Bretagne et la France, garantes de l'intégrité territoriale polonaise quel que soit le côté d'où vienne l'agression, sont-elles restées inertes devant l'agression soviétique On m'a suggéré cette semaine cette explication qui ne manque pas de pertinence la Russie étant tenue en vie par des capitaux améri cains il n'est pas permis aux pays que l'on nomme les démocraties occidentales de dé clarer, même indirectement la guerre, la Grande République Démocratique des Etats- Unis et encore moins de la déclarer ses ca pitaux. Une autre éventualité ne peut être négligée, la voici. Quand la diplomatie an glaise insistait pour que la. Russie des Soviets entre dans le cercle formé par la France et la Grande-Bretagne, elle ne pouvait ignorer qu'il s'agissait pour elle d'une course de vi tesse et que Berlin faisait des offres Mos cou malgré le risque, elle a tenté sa chance. Ne garde-t-elle aucune arrière-pensée N'es- sayera-t-elle pas d'attirer Moscou dans son cercle, même après ce qui vient de se passer N'est-ce pas une carte ultime qu'elle se réser ve de jouer pour écraser l'Allemagne coup sûr Londres détient l'or européen et sait en user bon escient. Qui ne se laisserait tenter par la forte somme L'expliquer par la naïveté anglaise ne peut suffire, car elle devrait être cette fois qualifiée de bêtise incorrigible. Loin de là, l'habileté déployée pour que la Pologne ne demande pas l'intervention de ses garants, comme elle devait le faire pour obtenir leur assistance, démontre bien que des intentions cachées se dessinent derrière cette fausse mo dération. Ce que sont ces intentions, l'ave nir seul nous l'apprendra. Une autre remarque importante pour qui veut connaître la situation actuelle est celle- ci. que se passe-t-il Rome L'Italie est la grande inconnue de la sanglante équation qui se résout en Europe, la valeur de son appoint n'est nullement dédaigner et celui des belligérants qui veut se la rendre favora ble fera bien de consentir des sacrifices sub stantiels pour obtenir ses faveurs. Londres et Paris se rendent compte de ce fait, et ne ces sent de tenir le ministre des Affaires Etran gères d'Italie en haleine, le pressant de leur donner des assurances quant l'attitude fu ture de son pays. Le premier acte, ou proprement parler, le prélude de la tragédie vient seulement d'être joué. La Pologne a disparu une fois de plus de la carte. L'Allemagne a, peu près, les mains iibres en Europe Orientale c'est maintenant au tour de la frontière oc cidentale allemande recevoir le gros des troupes qui ont combattu en Pologne, ce n'est que maintenant que la véritable guerre va commencer. Il ne suffit plus d'avoir les nerfs solides pour subir le choc des nouvelles sensation nelles que TOUS les services de propagande répandent dans le monde il faut encore qu'un esprit clair nous guide au travers du fatras de bobards qui circulent déjà et augmenteront encore en nombre c'est le moment de faire usage du bon sens que l'on nous accorde volontiers nous Belges. SPECTATOR. Cette sainte est appelée la première fem me martyre commé Saint Etienne est le pre mier martyr parmi les hommes. Etant d'ori gine noble, elle fut si touchée par la parole de St Paul, lors de son passage par Icinium. qu'elle embrassa la religion chrétienne et re fusa un riche mariage que lui proposaient ses parents pour suivre la règle de virginité que prônait le saint Apôtre. Tous les ef forts conjugués ae ses parents, du jeune homme qui briguait sa main et du magistrat qui on recourut pour la contraindre au mariage ne firent que l'ancrer plus irrésisti blement dans sa décision de se consacrer toute au Seigneur. Elle dut subir plusieurs supplices, celui des bêtes sauvages et celui du feu, mais elle en échappa chaque fois mira- culeus.ment. les animaux se couchant a ses pieds et le feu se détournant d'elle. Elle re couvra enfin sa liberté et mourut dans la solitude l'âge de nonante ans. W. GROSSE ET PETITE ORFEVRERIE Les meilleures montres Suisses Longines, Movado, Oméga, Zénith 99 Montures et transformations BRILLANTS ET PERLES Maison fondée en 1815 MAGASIN ET ATELIER o« 3, Rue des Pierres, 8, BRUGES Dieu et pour le bien de nos persécuteurs (Apolog., c. 33).. F. E. Il n'y a qu'un Seigneur, une Foi Baptême, un Dieu, Père de tous, qui est au dessus de tous, en tout et en tous ÏFnî, du XVIIme Dim. ap. Pent.). La liturgie de ce XVIIme Dimanche après la Pentecôte nous met en face dii grand devoir chrétien la charité. L'Èpître est la suite de celle de Dimanche dernier. St Paul rappelle aux fidèles la di gnité de leur vocation et leur demande de se conduire en conséquence en toute humi lité et douceur, avec patience, vous supp0r tant mutuellement avec charité, vous effor çant de conserver l'unité de l'esprit par (e lien de la paix Et l'Apôtre fournit un motif péremptoire de se conduire ainsi pjr la phrase citée au début de ces lignes. Nous avons besoin, aux temps troublés où nous vivons, de méditer souvent cette vérité Dieu est le Père de tous, qu'ils le re- connaissent ou non et quelle que soit leur race ou leur nationalité. Dieu est ou- dessus de tous, des plus puissants potentats même de ceux qui abusent pour opprimer les faibles d'une autorité qui les rend, sou vent leur insu, de simples lieutenants du Roi des rois en croyant gouverner les évé nements leur fantaisie, ces lieutenants ne font qu'exécuter le plan divin. Dieu est en tout et en tous et le chrétien qui veut vivre son Baptême doit s'efforcer de découvrir Dieu en tout et de voir tout en Dieu, c'est- à-dire qu'il doit apprécier les événements et les choses non selon les lois ou les apparen ces humaines mais selon les données surna turelles enseignées par le Christ et son Egli se. C'est uniquement vers le ciel que le bap tisé doit regarder St Paul le rappelle en di sant Vous avez été appelés par votre vo cation une seule espérance Tout cela nous est nécessaire pour pou voir pratiquer le grand commandement que le Christ nous donne dans l'Evangile de ce Dimanche Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le plus grand et le premier commandementLe second lui est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés toute la Lot et les Prophè tes Bien qu'il y ait deux commande ments. il n'y a qu'une seule vertu (de chari té) dira St Augustin. Ce second comman dement concernant l'amour du prochain t contient quelque chose de propre au Nou- I veau Testament. Dans le Discours d'adieux après l'institution de l'Eucharistie, Jésus di ra lui-même Je vous donne un comman dement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés Et le Sauveur fait de l'observation de ce comman dement le signe distinctif du chrétien Voilà le signe auquel tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres Tous ceux qui m'approchent peuvent-ils reconnaître en moi un disciple du Christ Ceux qui sont témoins de mes rapport* avec mon prochain peuvent-ils penser ce que les païens stupéfaits disaient en voyant te premiers chrétiens Voyez donc comme i s s'oiment Ce 4me Dimanche de Septembre com mence la lecture du Livre de Judith, le l)me des Livres Historiques. Nous ne saurions trop recommander nos lecteurs, et surtou. nos lectrices, de l'étudier fond. Çnacttn sait comment Judith coupa la tête dHoo pherne après que celui-ci se fut enivre a" cours d'un banquet. Mais ce qu on sJI moins, c'est que certains détails de uj^ épopée présentent bien des analogies avec, événements actuels. Par exemple décidé dans la maison de Nabuchodor.o® (605-562 av. J.-C.), roi d'Assyrie, se vengerait. Et il convoqua tous les an-. tous ses chefs et s?s guerriers, et il tin! o j eux un conseil secret. Il leur dit que son j sein était de soumettre toute la terre empire On oublie surtout que sl.e' t remporté cette éclatante victoire, la t'c e^_ belle jeune veuve de Béthulie vivait lo'n mondanités, des futilités, se livrant prière, au travail, la pénitence et qu as d'aller chez Holopherne, elle redoub a prières, ses jeûnes et ses pénitences. Nous terminons par ces mots de 1 lien (160-240) Sachez que nous un précepte non seulement de vou JIQ |}0H" bien ceux qui nous témoignent ae i» mais aussi de prier même pour les ennemi SERVICE POSTAL ACCELERE par NAVIRES MODERNES TOUTES LES SEMA I NES EMPLACEMENT FIXE Hangar No 21 Pour tous renseignements s'adresser Téléphones 218.90 219.10 219.90 (25 lignes") Adresse télégraphique AGENMARIN (5723)

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