POUR LA FEMME LE COIN DES PHILATELISTES la mode f©ND'UTlLISER LES RESTES DE tric et trac «philatelie» les livres revelation RECETTES DE TANTE MIMIE soupe aux carottes ^gnon de bœuf saute belgique. allemagne. dantzig au reich TIMBRES-POSTE MAISON 17, rue philipstock, 17 fa 9. LA PATRIE DU 9-12-39. rnLLECTIONS ADAPTEES AUX ^CONSTANCES SchiapareUi, Paquin. Jeanne Lanvin. p3tou. Robert Piguet, Véra Boréa, .'na R;ccir Rosevienne, Gaston, Jean Des- premet, etc montrent leur collection <fhiver adaptée aux circonstances costumes sport, manteaux confortables, amples et amples pour le voyage et la campagne, cos- rotnes nets et classiques, ensembles pratiques teintes sobres pour la ville. Les somp tueuses robes de lamé sont remplacées par le ostume d'abri Espérons qu'il sera utili té seulement comme vêtement d'intérieur et la campagne si le chauffage laisse désirer (;est une combinaison-pantalon ornée de nombreuses poches en moelleux lainage die est fermée devant par de gros boutons ou une fermeture Eclair. SchiapareUi montre un capuchon de jer- sey représenté sur ces pages très pratique oour accompagner ce costume, car il préserve du froid et dissimule la chevelure. Les deux longs pans qui le terminent sont noués sous lt menton, formant une écharpe. C'est aussi une coiffure parfaite pour la campagne en hiver. Pour la ville, il se fait en velours, et la deux pans relevés et croisés forment un turban aussi seyant que joli. Révillon vient de présenter sa collection d'hiver, mais, après le défilé des somptueux vêtements de vison, castor, astrakan, les manteaux de fourrure de forme simple et droite, en agneau des Indes, marron, noir ou gris, en guanaco, etc formaient une sec tion spéciale des prix prouvant l'effort fait par les grandes maisons afin de s'adapter aux temps difficiles. Pour le voyage et la cam pagne, la Maison Révillon a aussi créé la «canadienne en* tissu imperméable, dou blée de fourrure. Une livre de carottes, un oignon, une gousse d'ail, quelques petits morceaux de lard ou de jambon, vermicelle ou riz. Cou pez par tranches des carottes bien tendres. Mettez-les cuire avec un oignon haché, de ail et quelques petits morceaux de lard ou jambon. Quand tout cela est cuit, mouil- Itz l'eau ou au bouillon. Laissez cuire en- 'iron trois heures, puis passez dans un gros tamis. Vous pouvez servir ce potage avec du pain, du vermicelle ou du riz. FOIE DE VEAU SAUTE Le couper en tranches minces de la gran it de la moitié de la main. Mettre ces tran- dans la poêle avec un morceau de beur- poivre, sel, persil et ciboule hachés, faire cuire pendant dix minutes et lier la auce avec un peu de farine délayée dans du r°uge ou blanc. ettoyer et échauder le rognon, le couper Petits morceaux que vous faites sauter koun aVCC quelques dés de jambon. Au de quelques minutes, saupoudrez d'une ^ar'ne faites dorer et arrosez; pojv 'on et d'un peu de vin blanc. Salez, d'ail^ 61 aj°utez un oignon, une gousse Wons1"1 (3CU de Persil et quelques champi- Cuite très rapidement. :'est 'enden)ain d'un dîner, si le poisson les ent'èrement consommé, laver toutes Wchaniel 'CS serv'r dans une sauce la "ut rrJ- avec des croûtons ou bien dans VottTte de v°l-au-vent. la MUc^ Ç?,uyez encore placer le poisson et 1« mie J 'te nronj Pa'n et de fromage râpé, et lui a®ce Ré k de oecnamel sur un plat, le couvrir ,e de pain et i Pofs^ndre routeur. S'il ne reste pas assez tfl dPC°n pout en faire un plat, confection- tisoies "e au bas de la colonne suivante) Trie et Trac sont deux grands amis. L un est un somptueux angora tout noir. L autre un splendide épagneul tout blanc. Le premier trône toujours sur un beau coussin de moire rouge. Le second siège toujours sur un beau coussin de soie bleu. Chacun d un côté du bureau ou le Maî tre travaille. Jamais Trie ne songera faire ses grif fes sur le domaine satiné de Trac, Au grand jamais, Trac ne risquera de se 1 faire la barbe sur la soyeuse propriété de Trie. Et c est ce respect de la propriété qui fait la base de leur entente et de leur bonne amitié. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait de temps en temps un essai de dictature... et un peu de grabuge.ils ne seraient pas de leur temps Mais chacun sa façon. Trie, c'est l'enjôleur. Trac, l'autocrate. Quand ce dernier veut une caresse, il saute bonnement sur son maître, tire les basques de son habit, gratte ses pantoufles et entonne une chanson qui tour tour est une invite, une supplication, une réclama tion, une exigence, une vocifération, une rage. Et lorsque la gamme épuisée, le Maître fait toujours la sourde oreille, il finit, furieux, par se jeter lourdement sur le parquet devant Tâtre, en soupirant un Zut la façon chien. Trie agit bien différemment. Lui, se lève, s'étire lentement, fait le gros dos, se donne deux, trois coups de langue, ronronne quelquefois pour vérifier le petit moteur, essaye une dernière fois la vertu de ses griffes, puis cherche le point vulnérable du bureau, qui est généralement entre l'encrier et le vase de fleurs. Douce ment, patte patte, il avance, comme sur un terrain mouvant, se glisse entre les ob stacles les plus fragiles sans rien heurter, et, arrivé devant le bouquin du Maître, il avance doucement une patte, puis deux, se couche toul. fait, ventre en lair, et attend la caresse convoitée... Si le Maître fait mine de ne pas le voir, il essaye de gen tils coups de patte, des pattes de velours, naturellement... Enfin, le Maître amusé ou énervé selon l'humeur du moment, saisira le chat plei nes mains, le lèvera bien haut au-dessus de la tête comme pour lui faire peur, puis selon les circonstances, le posera sur les genoux ou le lancera dans un quelconque fauteuil. Dans le premier cas, Trac ne voit rien, il roupille... Dans le second, il lance un regard qu'il veut apitoyé. Trie et Trac ont chacun un jouet. Un jouet merveilleux, vivant, remuant, inusable, incassable, enfin, un jouet qui vaut son pesant d'or. Pour Trie, c'est la queue de Trac. Et pour Trac, c'est la queue de Trie. Ces queues, quelles merveilles d'inven tion C'est souple, ondoyant tantôt bat tant l'air, tantôt le sol portée comme une enseigne en plein vent, ou précieusement cachée sous le poids de son propriétaire... Queue de Trac, si tu pouvais nous faire voir les innombrables coups de griffes que tu reçus de ton ennemi Queue de Trie, si tu pouvais nous mon trer les traîtres coups de dents de ton per sécuteur Quel dommage qu'on ne puisse pas com prendre le langage morse de ces queues Pour les repas, il y a entente complète, grâce au régime de la séparation des biens, chacun son assiette et son bol, et la cui sinière fait office d'agent de circulation... (A suivre). On hache bien ce qui reste de poisson, on y joint de la mie de pain trempée dans le lait, de fines herbes hachées bien fin, du poivre et du sel, puis un peu d'ail pour les personnes qui l'aiment. On fait avec cela de petites boulettes que l'on roule dans de la pâte faite avec de la farine et du beurre. Faire frire. Un ouvrage pliilatélique de toute importance. C'est le Grand Catalogue spécial il lustré des Timbres de Belgique et du Con go Belge 1940 qui vient de paraître. Cette œuvre magistrale, due la plume de nos plus éminents spécialistes en la ma tière, forme un fort volume in-octavo de 542 pages. L'éditeur, M. Willy Balasse, n'a épargné aucune peine pour donner cet ouvrage tous les soins désirables. Le livre est entièrement imprimé sur papier couché et abondamment illustré. Toutes les émissions de Belgique et de notre colo nie y sont décrites avec leurs nombreuses variétés. C'est un véritable ouvrage de luxe. Aussi dit M. Paul de Smeth dans la préface, est-il permis de compter, pour le succès de cet ouvrage, sur l'appui, non seulement des spécialistes, mais aussi de la grande masse des amateurs de tim bres belges, car un catalogue spécial, con trairement une conception relativement fausse, s'adresse aussi bien la masse qu l'élite des collectionneurs et, s'il est appe lé renseigner ceux-ci, il doit également former ceux-là dans l'état actuel de la philatélie et au point où sont poussées les recherches, tout amateur un peu avisé porte en lui l'âme d'un spécialiste et il n'existe pas de science infuse ou sponta née, qui permette de travailler seul et de se passer de l'expérience de ses devanciers. C'est par l'étude d'un catalogue spécial vraiment digne de ce nom que chaque ama teur peut espérer arriver la connaissan ce réelle des timbres et non pas en par courant hâtivement des répertoires, dont la brièveté exclut souvent l'exactitude Nous souhaitons au catalogue Balasse tout le succès qu'il mérite si largement. Les nouveaux timbres antituberculeux. La vemte des timbres antituberculeux commencé vendredi 1er décembre dans les bureaux de poste. Les timbres reprodui sent les principaux beffrois de notre pays, et ccmporten' les valeurs suivantes 0.10 -f 0.05 fr. 0.30 0.05 fr. 0.40 0.05 fr. 0.75 0.05 fr. L'Oeuvre Nationale Belge de Défense contre la Tuberculose, qui groupe tout l'ar mement antituberculeux de no re pays (sa natoriums, préventoriums, dispensaires, 1.00 0.25 fr. 1.75 -f 0.25 fr. 2.50 -f 2.50 fr. 5.00 5.00 fr. préservation de l'enfance) fait appel la population pour que chacun affranchisse ses correspondances, tout au moins jus qu'au 15 janvier l'aide de ces figurines. Les timbres antituberculeux restent vala bles jusqu'au 30 sep embre 1940. Il y a quinze jours nous annon cions la parution de la nouvelle série Winterhilfe et nous y ajoutions qu'el le se compose de huit valeurs. Considérant que toutes les séries analogues des années précédentes comportent chacune neuf tim bres d'une valeur faciale totale de 2 Rm., nous croyions que peut-être par suite des circonstances difficiles que traverse actuel lement le peuple allemand, le Reich s'é tait borné cette fois-ci l'émission d'une série de bienfaisance un peu moins chère. Nous savons présent qu'il n'en est pas ainsi, car quelques jours après la série de 8 valeurs a paru le 25 pf. 15 pf bleu qui y manquait. De source qui nous sem ble digne de foi nous avons appris qu'un accident de machine ou de cliché était sur venu lors de l'impression du 25 pf. bleu, occasionnant un retard dans l'émission du dit timbre, et qu'alors la Direction des Postes allemandes aurait pris la décision de faire paraître provisoirement une série incomplète de huit timbres, en attendant que le neuvième, le 25 pf -j- 15 pf. bleu vint la compléter. Cette vignette est aussi jolie que les autres de la même émission. Un série de 14 timbres de Dantzig, allant du 3 pf au 2 marck est parue surchargée Deu sches Reich Certains de ces tim bres portent en même temps une nouvelle valeur en surcharge. W. v. H. pour COLLECTIONS Toutes les nouveautés de France m BRUGES CARTES-VUES DE BRUGES ET ENVIRONS. La rose sans épines par Jean MAU- CLERE. Au grahd désespoir de sa tante Armelle, qui est pour lui une vraie maman, Jacques Le Trallic, jeune clerc de notaire Dinan, a refusé d'épouser la parfaite mais peu jolie Germaine, la fille de son patron. Pour se faire pardonner, il offre sa tante une caissette d'oranges dans laquelle, tout surpris, il trouve le billet doux d'une jeune Italienne de l'île de Capri. Intrigué et déjà ému, sous un prétexte il part la recherche de la belle inconnue. Son odyssée ne manque ni de pittoresque ni d'enseignement. Le lecteur en suivra les épisodes, tout en découvrant les beautés de l'île ensoleillée. Mademoiselle Montaigut d'Auvergne par Claude SOLHAC. Un vieux manoir en Auvergne Un orage d'automne, un jeune orfèvre en pan ne Pour avoir accueilli Luc Servan, Fanette devra devenir Lyonnaise, sous la garde sé vère de Pascal Comminges, son tuteur. Quelles seront ses réactions près du savant vieillard et des deux jeunes parents de ce der nier Parviendra-t-on jamais apprivoiser l'alouette sauvage Lyon Issandolange Lequel des deux nids va-t-elle aimer le plus Et c qui va-t-elle aimer car il est rare que la jeu nesse ne rencontre point, sur sa route, l'amour. Petite fille espiègle, l'âme profonde. Vienne l'épreuve, vienne le drame secret qui traverse ses 20 ans, et les meilleures forces de la race s'épanouiront en elle, en courage de vant la vie. Ce fier renoncement l'éloignera- t-elle du bonheur Ou Lisez l'histoire de Fanette. Une échap pée dans les sapins d'Auvergne et, près du paysage montagnard, le charme délicat et si pur de Fourvière, la colline de la Vier ge- Un volume 18 x 10, 224 pages, couver ture illustrée en couleurs. Prix 4 fr. 50 port, 1 franc (étranger, port variable sui vant les pays). BONNE PRESSE, 5, r. Bayard, Paris VIII' Pauvre petit oiseau perdu, Colombe épouvantée interrogeant l'espace, Chaque regard du jour et le spectre des [nuits Pauvre oiseau, Quémandant, des chemins, les infimes ap puis, Afin d'y reposer ton aile déjà lasse De liberté... De cette liberté, de ce brillant mirage, Pour lequel tu trahis ton nid tissé d'amour, Ton vieux berceau. ois-tu ce tigre noir mi-caché dans sa cour, Loeil avide... aux aguets... fixant ton [blanc plumage C'est ça, voyageur éperdu, La liberté. Francine Forges. r'

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Le Sud (1934-1939) | 1939 | | pagina 9