Pour La NOËL
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J. et p.
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SOVIETS
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LA GUERRE AERIENNE
(Suite)
me du problème indus'.riel qui sont tous
pourtant des éléments essentiels du po
tentiel aérien d une nation. Nous ne fe
rons donc que rappeler que l'effort in
dustriel anglais s'est traduit 1) par l'ex-
tention des usines déjà existantes et d'ail
leurs excellement outillées. 2) par la
construction d'usines nouvelles 3) par
l'organisation d'une shadow industry
industrie auxiliaire, disséminée sur l'en
semble du territoire et organisée au sein
des industries de construc.ion mécanique
déjà existantes. On vit ainsi des fabri
ques de machines agricoles, de bicyclettes,
de quincaillerie etc. fabriquer des élé
ments simples d'avions ou de moteurs,
voire des appareils entiers.
Ce système semblait dès cet été avoir
donné de très bons résultats.
Il faut encore ajouter la création d'une
industrie aéronautique au Canada et en
Australie qui doit être d un sérieux ap
point pour celle de la mère-patrie.
Voyons maintenant quels sont les ma
tériels que peuvent aligner les britanni
ques.
A notre avis, la partie de la R. A. F.
qui a le plus de valeur, c'est l'aviation de
s uss anglais disposent en effet de
deux types de monoplaces de chasse ab
solument remarquables le Hurrica
ne et le Spitfire
Le Hawker Hurricane équipé d'un
Rolls-Royce de 1050 cv. est bien connu
en Belgique, où il est en service, de même
qu'en différentes autres aéronau'iques mi
litaires d'Europe. Sa construction est très
simple, donc rapide. La vitesse maximum
atteint 515 kmh., il monte 4500 m. en
7 minutes et son plafond dépasse 10.000
m - .rmemewt, rès puissant, comporte 8
milraileuses. Le pilotage du Hurrica
ne est paraît-il, relativement facile. En
tout cas la maniabilité est très grande, et
ceux qui ont eu le plaisir d'assister en
juillet au meeting de Bruxelles, se sou
viendront longtemps de 1 éblouissante
présenta- ion en vol d'un Hurricane
par un pilote anglais.
Le Vickers Supermarine Spitfire
est de la même catégorie, mais beaucoup
plus rapide- L'appareil, dont les lignes
sont d'une magnifique pureté, a d'ailleurs
de qui tenir il fut dessiné par le re
gretté ingénieur Mitchell, le créateur des
hydravions qui enlevèrent plusieurs fois
la Coupe Schneider de vitesse. Le Spit
fire est équipé du même mo eur que le
Hurricane Comme lui, il possède 8
mitrailleuses. Sa vitesse qui atteint 580
kmh en fait le plus rapide chasseur en
service dans le monde. Il monte 3500 m.
en 4 min, et son plafond est de 9300 m.
Les techniciens s'accordent reconnaître
que le Spitfire n'est pas au bout de ses
possibilités il ne doit pas être très dif
ficile d'en améliorer très sensiblement les
performances. Quant la maniabili il
semble qu'elle soit bonne. En tout cas
l'avion a fait l'objet d'une mise au point
particulièrement longue et d essais très
poussés.
Toujours dans le domaine de la chasse,
les anglais ont sorti vers le début de l'an
née un biplace de chasse et d'à taque,
monomoteur, le Boulton and Paul Dé
fiant dont les performances seraient très
belles. Cependant elles n'ont pas été
divulguées et il n'est pas encore possible
de juger cet appareil-
(A suivre).
Ph. V.
Sèche tes larmes,
Petite âme fragile, en ce monde, égarée...
En ce pays terrestre inassouvi de pleurs.
Longe sans défaillir la route des douleurs.
Dans une barque blanche la voile azurée,
Vogue sur le grand fleuve émaillé d'espé-
[rance...
Le grand fleuve infaillible où sombre la
[souffrance
Entends-tu le Divin Appel
Sèche tes lanaes.
La rive que tu vois est la rive du Ciel.
Francine Forges.
par LOUIS HABRAN
Nous continuerons posément étudier les
origines et les conséquences des complica
tions internationales.
La question sur laquelle se pencheront les
historiens, ce sera de savoir qui porte la res
ponsabilité de cet événement qui va boule
verser le monde la rentrée des Soviets en
Europe et dans la politique universelle. Car
c est maintenant une évidence, l'ouverture
d un nouveau front de guerre en Finlande,
sur la Baltique, après la fermeture du front
de guerre de Pologne, ces deux initiatives
militaires des Soviets marquent leur volonté
de sortir de la passivité.
Cette passivité leur avait été imposée par
la défaite que la Russie avait subie dans la
guerre de 1914 et par les frontières l'inté
rieur desquelles le traité de paix l'avait re
foulée, derrière le rideau maritime des Etats
baltes autonomes, derrière la Vistule polo
naise, derrière le Dniester roumain et les Dé
troits. Leur admission la Société des Na
tions la fois comme membre de l'institu
tion et comme membre permanent du Con
seil le 18 septembre 1934 et leur traité d'as
sistance mutuelle du 2 mai 1935 avec la
France leur avaient inspiré l'insolence qui
s afficha dans la guerre d'Espagne (1936-
1939), mais vaincus dans la péninsule ibé
rique, où ils cherchaient prendre l'Europe
revers, et dominés par le pacte antikomin-
tern et le pacte d'acier, ils s'étaient repliés
dans leur tanière mi-asiatique, et tout pa
raissait les condamner y rester cantonnés
entre les puissantes lignes militaires de l'Al
lemagne, de l'Italie et du Japon, lorsque les
démarches pour tendre autour de l'Allema
gne un front de la paix continu les tirè
rent de l'isolement stratégique et finalement
détachèrent l'Allemagne du pacte antiko-
mintern pour la rapprocher d'eux.
Le sort de l'Allemagne dépendait de la
réponse que recevrait cette question l'U.
R. S. S. entrera-t-elle dans la coalition qui
se monte contre le Reich Alors celui-ci,
pris entre l'Angleterre, la France, la Polo
gne, la Roumanie, la Turquie, la Russie, est
encerclé, bloqué par terre et par mer comme
en 1914 et condamné une usure lente. Ou
bien l'U. R. S. S. se rangera-t-elle près de
l'Allemagne Alors celle-ci peut culbuter
la Pologne du traité de Versailles et de l'al
liance anglaise et associer les Soviets ce ren
versement.
Dans cette compétition, l'Allemagne avait
trois atouts
D'abord sa puissance et celle de l'Italie et
du Japon. Au fond, ce que l'Angleterre de
mandait l'U. R. S. S., c'était de venir au
secours de l'Occident en affrontant les gran
des forces militaires du globe, qui déjà
avaient vaincu la Russie en Extrême-Orient
en 1904, en Europe centrale en 1917-1918,
en Espagne en 1939, donc de se sacrifier
pour des tiers.
L'idéologie ensuite. Si l'on retire du com
munisme l'écume juive du marxisme, il reste
l'esprit égalifaire et totalitaire qui est aussi le
propre du national-socialisme et non de
l'aristocratique, parlementaire et bancaire so
ciété britannique. Brest-Littovsk (3 mars
1918) et Rapallo (16 avril 1922) étaient
les signes prémonitoires du mal que la riva
lité anglo-allemande fait éclore aujourd'hui.
L'Allemagne avait encore la monnaie du
marchandage. L'Angleterre offrait l'U. R.
S. S. la cavalerie de Saint-Georges, fort di
minuée et discréditée, et sa puissance navale
qui n'intéresse pas un Etat profondément
terrien.
La Russie possède en un seul tenant près
du quart des terres du globe elle est la seu
le puissance continentale qui l'étendue et
les ressources naturelles de son sol permet
tent de ne pas craindre le blocus maritime
par essence, elle éprouve une hostilité natu
relle, en quelque sorte physique, l'égard de
la force tirée des océans, et partout d'ail
leurs où elle veut déboucher en mer, elle
rencontre une barrière anglaise. L'Allemagne
au contraire pouvait offrir l'U. R. S. S.,
(Voir suite en page 10).
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(17 DECEMBRE 1939)
Réjouissez-vous toujours dam L c
gneur, je te répété encore rêiomZ
Ces paroles de St Paul aux pu r Z'Vous'i
tellement pressantes; elles sorn rèof'**
grand nombre de fois dans les chantsT s'
Dimanche de l'Avent qu'il en porte u '"t
Dimanche Gaudete, Dimanche réin
vous C'est un mot d'ordre. ssez'
Et de fait, partir d'aujàùrXTlalr
de l'Avent multiplie de plus en plus |e5 T
mations de joie. Les deux premiers D,^
I Eglise nous invitait adorer r, fc n
dort venir partir d'aujourd'hui p
chante Le Seigneur est déjà proche
adorons-le Invita-oire)Choque jour
ses antiennes propres pour Laudes et les
res de l'Office chaque jour surtout nous T
rons les splendides Antiennes 0 chont.'~
solennellement en entier avant et après I
gnificat. C'est |a semaine des Quotre-Tem
d'hiver, mais fait unique dans l'année lit,*
gique, ces jours pénitentiels de jeûne oblige
toire n'interrompent point l'allégresse. On -é
lèbre deux mystères joyeux l'Annonciation
(mercredi) et lo Visitation vendrediI |e M
medi des Quatre-Temps, jour des Ordinations
nous annonce que Toute choir verra le so,«t
de Dieu et les prophéties sont toutes rem.
plies de la joie des promesses divines.
Pourquoi toute cette joie Dons l'Epitre
du llle Dimanche de l'Avent St Paul prend
soin de le préciser Que votre modestie son
connue de tous les hommes, dit-il, cor vrai
ment le Seigneur est proche
Comment voulez-vous qu'avec les soucis
de l'heure actuelle, diront beaucoup de per
sonnes, on puisse encore éprouver de la joie
C'est très curieux, chers lecteurs, mais Saint
Paul a certainement prévu votre question cor
il y répond... du tac au tac N'ayex auct»
souci mais faites connaître Dieu vos di
sirs de tout genre par la prière et la suppli
cation, accompagnées d'actions de grâces
Prenons-y garde il faut remercier Dieu d'e-
vance c'est une preuve de notre foi en so
souveraine Bonté c'est également une preu
ve que nous le considérons réellement comme
notre Père, c'est-à-dire que s'il ne nous oc-
cordait pas ce que nous lui demandons nous
sommes certains qu'il nous donnerait plus et
mieux. Nous serions plus souvent exaucés
nous mettions bien ce principe en pratique.
Et après Après que lo poix de Die»,
qui surpasse tout sentiment, garde vos caun
et vos intelligences dans le Christ Jésus No
tre Seigneur recommande l'Apôtre.
Dimanche dernier, en répondant aux émissai
res de Jean-Baptiste, le Christ faisait allusion
une prophétie d'Isaîe. Aujourd hui, cest
Jean-Baptiste lui-même qui, dans sa rude hu
milité, répond ceux qui l'interrogent
suis une voix clamant dans le désert
dez droit (préparez) le chemin du Seigneur
comme l'a dit Isaïe, le Prophète ■'eon
Baptiste de définir ainsi le Christ
lui qui doit venir après moi, qui a été
avant moi et je ne suis pas digne de denou'j,
la courroie de ses sandales Pourquoi un
exemple d'humilité en un jour essentie e
joyeux Parce que si nous étions plus hum
nous serions plus heureux, plus joyeux pui
nous nous estimerions satisfaits de peu, e
dernière place Mais surtout parce due
Baptiste remplit son rôle de Pr®cursVy[t
nous rappelant que nous allons fêter et
le mystère de l'anéantissement de n0,re^
se faisant le plus pauvre des hommes po
nir nous sauver.
Oui, vraiment
Je le répète encore
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