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COURS ET CONFERENCES
LITURGIQUES
Cest Lundi prochain, 5 h. dans les
nouveaux locaux du Béguinage, qu'a lieu
la seconde conférence du Cycle Levend
Geloof organisé par l'Ecole diocésaine
de Catéchistes.
L'ora eur est le Père DE CONINCK, S.J j
Sujet Liturgie bij de geboorte.
Bruges connaît déjà le Père De Coninck
par les sermons de Ste Walburge- On
pourra apprécier le conférencier dans un
sujet qui lui est particulièrement familier
et qu'il a traité déjà devant de nombreux
audioires avec un succès sans cesse gran
dissant.
Tout le monde voudra assister cette
conférence qui s'adresse tout chréùen j
sans distinc ion et qui promet d'être un
régal.
Entrée 2 frs. (Pour toute la série des
conférences 10 frs.).
CHEZ LES GUIDES
Les deux journées de la fancy-fair des
Guides catholiques attirèrent bien du mon
de la Cour des Princes. Jeux nombreux,
tombolas innombrables et vente continue
d'objets divers eurent tôt fait d'appor er
aux visiteurs la satisfaction recherchée de j
voir s envoler toute la menue monnaie dont
ils s'étaient pourvus. Mais que ne ferait-
on pour aider le mouvement si sympathi- 1
que des Guides catholiques, ce charmant
noviciat de la bonne humeur et de l'esprit
de solidarité.
Aussi un public nombreux de parents
des Guides assista-t-il aux feux de camp
agrémentés de multiples numéros, de
chants, de danses, le tout tissé sur un cane
vas de cris variés et de bravos qui lais
saient pantois les bourgeois intrigués.
Nos cordiales félicita ions aux guidisme
brugeois e' ses deux animatrices Mesde
moiselles M-J. Willems et Elisabeth Cop-
pieters 't Wallant.
CERCLE COLONIAL
Mercredi soir les membres du Cercle
Colonial et Maritime aient invités une
séance cinéma ographique pleine d'intérêt.
Deux films sur le Congo l'art indigène
et l'œuvre magnifique de la F. 0. R. E. A.
M. I. témoignèrent de la compréhension
parfaite que la Belgique a de sa mission
colonisatrice- Tout par ieulièrement 1 œuvre
médicale provoqua 1 admiration des mem
bres du Cercle. Des vues suggestives et des
statistiques parfaitement commentées prou
vèrent que l'œuvre médicale belge se poui
suit avec méthode et succès dans la Colo
nie, sous l'impulsion de la Dynastie et le
Haut Patronage de la Reine Elisabeth.
Dans le Bas-Congo les grands fléaux
sont enrayés la maladie du sommeil est
victorieusement combattue la lèpre dimi
nue 1 hygiène pénètre dans les village
noirs et l'attention est surtout portée vers
l'enseignement de la puériculture aux ma
mans noires. La Belgique veille créer
dans sa colonie une popula ion saine, et
qui, l'histoire nous le dira, espérons-le, se
ra reconnaissante la métropole pour tous
les bienfaits apportés.
En plus de ces deux films le spec'acle
comportait un magnifique documentaire
sur l'œuvre splendide accomplie par l'Ita
lie fasciste en Sardaigne. Les spectateurs
ne cachaient pas leur admiration pour
la naissance de cette province, Musso-
linia créée sur des marais par le tra
vail et le génie de l'homme. Oeuvre con-
structive et méthodique mise sous le signe
de la grandeur italienne et de la foi chré
tienne. Là où la malaria rendait la vie
impossible, ce ne sont plus que champs
magnifiques, vergers luxuriants, cité modè
le, fermes superbes, et dans cette asmosphè-
re de joie dans le travail, de respect de
la famille, qui forme des générations na
tionales e' chrétiennes, qui feront la gran
deur de l'Italie de demain.
L'AVARE
Les salles combles au théâtre de Bruges
deviennent la mode Après La Bohê
me avec Joseph Schmidt, l'Avare
avec la troupe du Parc. Et déjà diman
che, on annonçait que les Pêcheurs de
Perles se joueraient bureau fermé. Bra
vo, pour Bruges, qui réagit, comme il se
doit, contre un laisser-aller pessimiste ex
cessif.
La célèbre charge de Molière contre les
hommes que le culte de l'argent a rendu
esclaves de ce qui ne devrait jamais être
qu'un moyen, et non une fin, a rencontré
un beau succès, et Adrien Mayer, l'anima
teur bien connu du Théâtre du Parc, a ex-
SOLDES
DE TOUS GENRES DE
Ane. Etablissements
S. A.
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primé au public brugeois, tou e la satis
faction qu'éprouvait sa troupe trouver
dans les villes flamandes Anvers, Bru
ges, Gand, Louvain, Ostende, un pu
blic aussi nombreux et aussi choisi.
Georges Mony campa un Harpagon ex
cellent André Gobert, un Maitre Jacques
plein de désinvolture, e;, du côté dames,
Dina Godard, traduisit avec talent la roue
rie de Frosine, Renée Rycot, la candeur
d Elise,, et Irène Yernal, le charme de Ma
rianne.
Excellente soirée qui garantit le succès
des deux au res représentations données
par la troupe du Parc le dimanche 28
janvier, soirée classique, les Flaideurs et
Gringoire, et le mercredi 24 janvier, en
collaboration avec Prisme les plus
beaux yeux du monde-
soldats sont avides de recevoir de 1
ture, afin de passer agréablement Ut,
res creuses de la vie de soldat.
Pour ce motif nous voulons expéd
chaque aumônier un coffre d'une cent**
de livres. Aidez-nous en nous envoyann
livres immobilisés dans vos bibli0lho
depuis plusieurs années. Ils peuven D^Ue'
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vous munir de vos numéros car ils s'écou-
lént très rapidement-
Les billets ne coûtem' que 1 franc et sont
en vente chez les vendeurs habituels ains-
que dans les magasins où les prix sont ex
posés.
Le tirage public aura lieu le mardi 26
courant (2d jour de Noël) au Vieux
Bruges local de la F. N. I. L'heure ex
acte du tirage sera annoncé dans notre
prochain numéro.
POUR LES LONGUES SOIREES
D'HIVER
Pour vous distraire, pour vous ins ruire,
lisez des livres intéressants.
Le Cercle Colonial et Maritime met sa
bibliothèque la disposition de tous. La
salle de lecture, située rue des Pelle iers,
23, est ouverte tous les mardis et jeudis, de
16 18 h.
Voici la liste de quelques acquisitions
récentes
Mes souvenirs de guerre secrète (von
Rintelen). Sur les Bancs de Flandre (P.
Chack). Le Canal Albert (A- Delmer).
Etats-Unis 1939 (A. Maurois). La Colonie
Belge (J. Jobé).
POUR NOS SOLDATS
On nous communique
n Au nom des 40 aumôniers West-fla-
mands et avec l'accord de S. Exc. Mgr La-
miroy, nous faisons appel tous ceux qui
veulent procurer de la bonne lecture nos
soldats rappelés.
Dans nos cantonnements et hôpitaux les
dats-
Nous demandons avant tout H»* i-
ni revues ni illustrés. j
Les livres peuvent être envoyés, soit t
rectemen; l'adresse de l'Abbé Hod
aumônier l'hôpital militaire Bru!0,
professeur au Grand Séminaire, soit6*'
comité local pour l'aide aux mobilisés Z
est formé dans chaque paroisse.
Que ceux qui veulent nous soutenir fi-
nancièrement, nous envoient leur obole
C. Ch. P. 18.96.06 de l'Abbé Hodï
Grand Séminaire, Bruges.
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GALA CROIX DE FEU
Une salle comble, élégante applaudit
jeudi soir les excellents artistes de la Mon
naie, qui aient venus donner l'opéra de
Bizet les Pêcheurs de Perles. Les Croix
de Feu, la génération du front, avaient eu
la délicate a'tention d'associer l'œuvre des
familles des mobilisés au bénéfice de la
soirée. Ainsi la Vieille Garde et sa relève,
dans un geste d'union patriotique, colla
boraient et témoignaient de ce que la Bel-
gique fière et unie, se transmet le flam
beau de génération en généra'ion.
Le public nombreux de 1 élite brugeoise
avait compris la signification de ce geste,
et c'est pourquoi il avait répondu l'appel
des Croix de Feu, e' de leur si sympathique
président, le Docteur De Win'er.
Le spectacle fut de choix, et si, pour se
conformer la tradition, le Docteur De
Winter remercia l'assistance, il eut ce
pendant plus logique que ce soit le public,
qui rende hommage aux organisateurs et
la troupe de la Monnaie, pour cette éxe
cution d'un opéra, qui n'es peut-être pf
le meilleur de Bizet, mais dont les acteurs
Mlle Floriaval, MM- d Arkor et Andrien
surent mettre en valeur les airs bien cou
nus Je crois entendre encore
comme autrefois dans la nuit sombre
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