Nos travaux
RECETTES DE
TANTE MIMIE
CHRONIQUE
esperantiste
TRIC ET TRAC
CREATION
NOMOTTA
COSTUME TAILLEUR
JUPE
8. LA PATRIE DU 16-12-39.
CANARD A L'ESTRAGON
Cette recette convient spécialement aux
volailles trop vieilles.
Videz, troussez et flambez un canard,
entourez-le d'une barde de lard mettez-le
dans une casserole avec un oignon et une
carotte coupés en tranches, une feuille de lau
rier, quelques branches d'estragon, de thym
et de persil, du sel, du poivre et deux clous
de girofle. Mouillez le canard avec un demi-
litre de bouillon. Mettez la casserole cou
verte sur un feu vif et, lorsque vous aurez
obtenu l'ébullition, retirez-la sur le coin du
fourneau, où vous laisserez bouillir douce
ment le canard pendant 2 heures. A mi-cuis
son, arrosez-le avec un verre de cognac. Un
peu avant de servir enlevez le canard et te
nez-le au chaud. Passez son jus de cuisson
au tamis et dégraissez-le ajoutez-y un peu
de beurre manié avec autant de farine, puis
ajoutez-y le jus d'un demi-citron et liez-la
avec un jaune d'oeuf battu dans 3 cuillerées
soupe de crème épaisse. N'oubliez pas,
pour finir, d'y ajouter une cuillerée des
sert d'estragon haché. Versez-la sur le ca
nard, découpé en beaux morceaux et servez
sans tarder.
PAIN DE CREVETTES
Prenez une livre de crevettes et épluchez-
les. Mettez sur le feu un oignon haché et
faites-le revenir dans un peu de beurre. Los-
qu'il commence blondir, ajoutez-y 150
grs de mie de pain que vous mouillez dans
du lait. Tournez le mélange sur le feu jus-
qu ce qu'il ne reste plus de liquide, puis
mêlez-y les crevettes. Retirez le mélange du
feu et pilez finement, assaisonnez de poivre,
de sel. Ajoutez-y trois jaunes d'oeufs et trois
blancs battus mi-neige mêlez bien le tout
et donnez-lui la forme d'un pain. Posez-le
sur la lêche-frite beurrée, arrosez-le large
ment de beurre, et faites-le cuire au four
pendant 20 minutes. Préparez une bonne
sauce blanche^ivec beurre, farine, crème, épi-
ces et le jus d'un citron. Posez le pain sur un
plat chaud, masquez-le avec la sauce et ser
vez-le aussitôt
LE SORBET A LA NEIGE
Quand, dans la campagne, la neige pou
dre les arbres et les haies des vergers, rien de
meilleur qu'un sorbet préparé avec de la nei
ge cueillie du bout des doigts dans le jardin,
même le buis. Une tasse de mousse de blan
cheur éclatante, une cuillerée café de sucre
glacé en poudre, une de gelée de groseille,
puis un petit verre de rhum ou de kirsch et
voici, après mélange, le meilleur sorbet, le
plus authentique qui soit, le sorbet des bois,
des forêts et des jardins, le sorbet la nei-
celà dans la vie, mais pour un sage, un
philosophe
Avait-il 1 intuition de ce que je n'osais
formuler Peut-être.
Petite me dit-il, ces deux animaux
sont pour moi mieux qu'un docte traité de
philosophie. Je les regarde les étudie, et
ils me donnent ma foi, de fort bonnes le
çons. C'est l'humanité en miniature. Tant
qu il y aura chien et chat, des enfants... et
des jouets, des frères... et un héritage, des
peuples... et des richesses, des nations... et
une flotte, une armée ou une escadrille,
tant qu il y aura un morceau prendre,
que ce soit fromage pantin, ferme, colo
nies, or, acier ou pétrole, il y aura des
batailles...
Pourquoi
Par ce que tous, comme mon chien et
mon chat, ont oublié l'œil du Maître...
3 ois-tu, petite, sans Lui, rien ne va. C'est
lui seul qui dans sa Bonté, sa Justice, sa
Sagesse peut garantir la Paix.
Lar 1.>,a,lx des forts aussi bien que la Paix
des faibles.
Le vieil oncle se tut, mais il continua
intérieurement son soliloque.
Impressionnée, je fis comme lui...
En nous, que de luttes, chien et chat, le
,,len et e™a' battent... comme il faut
1 œil du Maître
En dehors et autour de nous aussi, la
lutte fait rage... mais on ne connaît plus,
on ne reconnaît plus l'œil du Maître
Et cependant, sans Lui, pas de paix
Ce soir là, je me promis de me mettre
souvent, très souvent sous le regard du Bon
Dieu, et... j invite tous mes lecteurs en
taire autant.
TE DEUM LAUDAMUS-
PREDIKO DE SACERDOTO J i*
MAE bit tariia la ban au august0
Amverpeno, dum la XXIa Kongreso deT
K. U. E-
Te Deum laudamus... Te martyrum
candudatus laudat exercitus. Ho D10
laùdas Vin, kun la blanka arego de T
martiroj. Karaj kredantoj Hodiaù n!
ceiebras la feston de tri sanktaj mariroi-
Ciriako, Largo kaj Smaragdo. Sankta Ci
nako estis diakono de la Roma eklezio"
cirkaù la fino de la tria jarcento, do an-
taù pli ol dekses jarcentoj. Ciutage, kun
la kredantoj, Largo kaj Smaragdo, li vi
zitis, konsolis, helpis la kristanojn, kiui
devis labori kiel sklavoj por konstrui la
palacon de l'imperiestro Dioklecianc
Malfelice, la sank.a triopo estis maiko-
vrata de la paganaj gardistoj kaj kondam-
nata al tiu sama sklaveco kaj punlabora-
do. Poste oni jetis ilin en malliberejon
Tie iu blindulo estis mirakle resanigata
de sankta Ciriako kaj nun multaj mal-
sanuloj venis al li kaj liberigis de siaj
suferoj pro la prego de la sankîulo- Ec
filinon de Diokleciano li senigis de mal-
bona spirito, kiu sin turmentis, kaj li
povis torlasi la karceron kun siaj kunu-
loj. Sed pli poste ili denove malliberigis
dum imperiestro Maksimiano kaj mor is
kiel martiroj, kun dudek aliaj kristanoj,
en la jaro tricent tri, do nur dek jarojn
antaù la edik.o de Milano, per kiu la
kristana imperiestro Konstanteno rajtigis
la kredantojn malkase, libéré, kontesi
kaj propagar.di la doktrinon de Jezuo.
Kaj nun aùskultu kiel nia patrino, la
sankta Eklezio pregas dum tiu ci meso.
i Si ne kantas Ho Dio ni dankas Vin, ca
la tempo de la persekutoj jam forpasis L
sed, aùskultu Donu al ni, Sinjoro,
vian forton por suferi kiel tiuj homoj,
kies memoron ni ceiebras
Karaj kredantoj, la tempo de la per
sekutoj ne cesis kiant kristanigis la im
periestro Konstanteno, nek en Eùropo,
nek en la mondo. Sur preskaù ciu pago
de l'eklezia historio ni trovas novajn tur-
mentan.ojn kaj novajn martirojn, kiuj
gaje donis vivon sian, ofte en la plej te
ruraj suferoj, por atesti sian kredon je la
kalolika dogmaro, por pruvi sian fidele-
con al iu kristana virto. En tiom el niaj
progejoj, ni ame konservas kaj pie hono
ras la relikvojn de Sanktuto. mortigitaj,
eu per la mano de krimuloj, ekspluantan-
taj la popolon, kiel esies mor.igara Beau
Karlo de Danujo, en Brugo eu pro la
la fanatikeco de herezuloj, kiel mortia
niaj martifoj de Gorkum, el kiuj kelkaj
estas konservaiaj en Bruselo eu tial ke
ili rifuzis konsenti al hontinda pasio, kiel
sankta Dimfno, virgulino. Ec dum la las-
taj jardekoj tiu triumfo de kristanda ku-
rago estis vidata, ne nur en misiaj landoj
maiproksimaj,, sovagaj, sed en Eùropo kaj
en Ameriko. Vi nur memoru pri Meksi-
kio, Kuslar.do, Hispanujo.
Ankaù en landoj, kie ankoraù ne regas
malkasa, sanga persekutado, multaj tanien
jam suferas por Kristo. Ec en ttelgujo,
kie laùfame la Kalolikismo estas la te
Iigio de la plimulto, oni aùdas pri p
kaj sufero de junaj laboristoj kiuj ne
mas montri sin kristanoj, ne nur
ce. en la pregejo, sed labortage, en a
brik°' -j 1 Fkle-
Ni do ne niru kiam ni vidas ta
zion pregantan al Dio Patro pn gra^
kaj kurago dum persekutado .nl
miru se ni aùdos pri martiroj a)
fideleco gis la sango, gis la moi o,
tiuj ekzemploj proponataj al nia i
do- Tiu temo ciam restas aktuala.
Karaj kredantoj, ni ne scias Lia -
rin trafos. Certe Dio ne vokas C1 -|u
monal martirigo, sed Li positulas
fcitu prêta al versado de sia sang
necese. De post la aniikva tempo a -
Eklezio, kiel bona patrino, muUe u
sian disciplinon, plifaciligis
vivon, pro nia homa naturo ■- racun
kuraga. Sed Dio, kiu donas al m a c
por plenmi kion Li postulas, ciam
elprovi nian kari'.on kaj fideleco",
tiu timiga elekto in'.er nia vivo
devo nt-azoj,
Kiam ni rigardas al modem J aù
malforta, sen-
iviam m rigardas ai uiu"— 0|menau
êu ni kuragus diri. Tiun elekto n
mi memam devas fari oVgs
ebla, kiel ni devas konfesi eu n ,-
esperi ke ni estos pretaj
cher le butin.
D'une part, il n'y eut que des crache
ments furieux, de l'autre, des grognements
féroces, mais, chacun garde ses positions...
L'agitation est son comble, car la cui
sinière qui travaille côté peut inter
venir chaque instant, et ferait le troisiè
me larron, ce qui ne fait pas le compte des
deux voleurs
Après s'être longuement défiés, ils en
viennent aux pattes, aux griffes et aux
dents.
Quelle mêlée Seigneur Quelles voci
férations, quelles imprécations Il n'y a
plus qu'un enchevêtrement de queues, de
pattes et de fourrures.
Epouvantée, voilà la cuisinière avec ba
lai et tisonnier, mais comment taper dans
le tas Elle ne l'ose.
Heureusement, le Maître arrive lui aus
si il est grand temps
Il empoigne les belligérants par la peau
du dos, les sépare comme il peut. Les dé
gâts sont importants l'un il manque
une oreille, l'autre un oeil. Le sang per
le de tous cô'és, si le carnage n'avait été
interrompu, Dieu sait ce qui serait resté.
peut-être les bouts de queues seuls té
moins
Voilà ce que me racontait le soir même,
mon vieil oncle, tandis qu'à droite, Trie
réparait son tronçon d'oreille avec de l'on
guent self made et qu'à gauche, Trac
essayait de tarir la source des pleurs qui
coulait de l'œil en capilotade...
Je me disait in petto curieux,
que l'oncle, un érudit, un savant, veuille
s'occuper de deux bêtes... passe encore
pour une vieille demoiselle, qui n'a que
(Suite en bas de la colonne suivante)
quer d'un fil de couleur chaque côté de la
jupe 118 p. de distance. Commencer les
diminutions (2 m. ens. 4 par rang de di
minutions soit 2 dim. de chaque côté sé
parées par 1 m. endr. Continuer ces 4
dim. tous les 16 rangs jusqu'au 96e rg.
ensuite tous les 14 rgs. jusqu'au 166e rg.
ensuite au 176 rg. puis tous les 8 rgs.
jusqu'au 200e rg. et pour finir tous les
6 rgs. jusqu'au 248e rg. et au 250e rg.
Arrêter les mailles restantes (144) Cro
cheter un rang de 1 bride/2 m. en l'air al
ternées rabattre cette rangée l'envers et
y passer un élastique.
Les explications de la jaquette paraîtront
la semaine prochaine.
(Suite)
Tour de poitrine 92 cm. Fournitures né
cessaires NOMOTTA WOLEZA Xenia.
ou NOMOTTA Calluna, 385 gr. pour la
jaquette, 365 gr. pour la jupe. Aiguille cir
culaire 3 mm Yi pour la jupe, et 2 aig.
3-Vi pour la jaquette.
Exécution pt. jersey.
Monter 236 m. sur l'aiguille circulaire.
Tricoter au pt. de jersey. Faire 15 rgs. Mar-
Malgré leur pédigrée, les deux amis ont
chacun un grand défaut, un défaut domi
nant.
L'un est voleur en diable, 1 autre jaloux
comme un démon.
Les jolies scènes que celà nous vaut
Lorsque le lait est oublié sur la table
desservie, Trie va s'ins'aller côté de lui...
pour le surveiller. La surveillance est si
étroite qu'une petite patte de temps eu
temps s'assure que le dit lait est toujours
présent... Il va de soi qu'on s'essuie la
patte. Ce qu'on n'ajoute pas, c'est qu'on
fait de celle-ci une petite cuiller...
Quand l'honnête Trac s'aperçoit du pe
tit jeu, et estime qu'il a duré assez long
temps, il sonne l'alarme par des jappe
ments insolites, dont il est immédiatement
payé par un vigoureux coup de griffe, et
l'arrivée de la cuisinière qui dans un mê
me anathème expulse chat et chien...
clairvoyance du cordon bleu
Morfondu et furieux, le toutou va s'aé
rer au jardin, tandis que le chat va faire
le joli cœur... innocent... sur le bureau.
Un jour, il y eut un drame sanglant.
Trie a dépisté un savoureux morceau de
fromage et entend se 1 approprier. Sans
doute avait-il jugé son diner insuffisant et
résolvait-il le problème de la compensa
tion...
Par malheur, son compère lui aussi, ai
me beaucoup le fromage...
Trie dans sa hâte et son extrême nervo
sité, laisse en sautant, choir sa proie. Aus
sitôt, le chien bondit et ne prétend pas lâ-