G. VANNIEUWENHUYSE VINS LIQUEURS ETNA J. VAN DEN ABEELE 18, RUE SUD DU SABLON, 18, BRUGES ACHETEZ UN GRAND CINEY Spécialité de Calos CINEY pour Vestibules -- Locaux -- Ateliers Cuisinières gaz toutes d"nentions. Htat-Civil de Bruges EPARGNEZ VOS CHARBONS OlII REMPLACERA votre CHAUFFAGE CENTRAL 74, NIJVERHEIDSTRAAT, ASSEBROEK-lez-BRUGES TEL 334 25 -< - (142) EN ATTENDANT LE TRAM De nombreux brugeois nous demandenî de faire écho leurs doléances. Ils se plaignent de ce qu on leur fasse attendre les trams en plein vent, et qu'on les oblige piétiner dans la boue. Il s'agit tout parti culièrement des arrêts prévus l'ancienne gare. Le public souhai'erait pouvoir pren dre les trams devant l'aubette, et non pas au milieu de la place. Il demande égale ment s'il n'y aurait pas moyen de faire avancer de quelques dizaines de mètres le tram de Saint-André de façon pouvoir attendre celui-ci l'abri dans l'aube'le. Enfin, et ceci nous paraît encore plus évident, quoique plus difficile réaliser, les personnes qui doivent attendre le tram au coin de la Grand-Place sont vraiment exposées tous les ven's. N'y aurait-il pas moyen de mettre devant le bâtiment de la poste un petit refuge qui permette de s'a briter FINLANDIA La séance cinématographique organisée par Eigen Schoon était de premier or dre. Malheureusement en dehors des écoles, le public était moins nombreux que nous pouvions l'espérer et il était agréable de constater que l'appel lancé dans La Pa trie avait amené une partie assez impor tante des spectateurs. Les films Memling et Van Eyck étaient présentés par le Secrétaire Général au Tourisme, M. Goris. Disons bien fran chement que ces films ont largement ré pondu l'attente du public, et qu'ils ren dent admirablement toute la beauté de l'œuvre de nos primitifs. Il est étonnant de pouvoir agrandir ce point les moindres détails de ces tableaux, et de leur donner ainsi un relief et une vie qui, avouons-le, ne nous sont jamais apparus d'une manière aussi saisissante en contemplant ces oeu vres. Ceux, parmi nos lecteurs, qui ont as sis cette représentation, liront avec d'autant plus d'agrément l'article que don ne, dans ce numéro, M. Louis Beyaert-Car- lier. Ensuite M. Vérhelst tenta de retenir lon guement l'a tention des spectateurs en leur parlant de la Finlande, de sa littérature, et ce pays si sympathique fut chaleureuse ment applaudi la fin de cette causerie. Après avoir écou és, debout, l'hymne fin landais, tous admirèrent l'effort accompli par ce jeune et héroïque pays, qui réalisa en vingt ans des prodiges dans le domaine industriel. La Finlande mérite de vivre, et, en quit- Cho'x complet de CUISINIERES de TOUTES MARQUES Ch Çin>SLm '"ées et Foyers sURDIAC - MARTIN - GODIN tant le ieux-Bruges, les spectateurs res sentaient pour le noble pays, qui subit l'as saut brutal d un voisin peu intéressant, la plus ive sympathie et l'espoir que les grandes nations apporteront, avant qu'il 11e soit trop tard, tout 1 appui indispensa ble pour sauver ce petit peuple courageux. PUBLICATIONS DE MARIAGES Thierry Chevalier van Outryve d'Ydewalle, propriétaire et Princesse Hélène Obolensky, s. P- Léon Vande Voorde, ouvrier et Simonne Vercruysse, ouvrière. Maurice Gaeremynck, soldat et Marguerite De Meyere, ouvrière. MARIAGES Du 16 décembre. Théophile Berton, ma çon, rue Vieille de Gand et Rachel Pardo, s. p., id. Lucien Ruysschaert, forgeron, rue Vieille de Gand et Julia Gilliaert, s. p., rue du Rem part. Albert Verlinde, peintre, Blankenber- ghe et Paula Depiere, s. p., rue Courte de l'Affût. Albert Inslegers, ouvrier, rue des Oies et Sibylle De Block, s. p., id. Du 19 décembre. Médard Van Houtte, coiffeur, rue des Corroyeurs Noirs et Yolanda De Bouvere, repasseuse, rue des Foulons. Séraphin Vandervennet, boulanger, rue d'Heyst et Marie Matthys, s. p. id. NAISSANCES Du 16 décembre. -Eddy Aerts, rue Est1 du Marais. Christiane Creyf, rue de la Rame. Du 18 décembre. Alphonse De Mey rue des Distillateurs. Suzanne Maene, rue Est du Marais. Gérard Cornilly, id. Josiane Balbaert, id. Jérôme Vanneste, id. Li séré De Pauw, id. Ingrid Bostyn, id. Marie Bruyneel, id. Nicole Monbaliu, rue aux Laines. Marina De Bruyckere, Quai St-Anne. Roger Pierloot, id. Du 19 décembre. Jeannette Janssens, rue du Chauffeur. Ariette Bouckaert, rue de la Soufrière. Anita De Ceuninck, rue de l'In cendie. Rosa Callier, rue Est du Marais. DECES Du 16 décembre. Henri De Deckere, ou vrier, 65 ans, ép. de Marie Demets, rue du Pigeonnier. Jérôme Vandommele, ouvrier 36 ans, ép. Madeleine S'roobant, rue Notre Dame. Nathalie Andries, 87 ans, v. Charles Christiaens, rue Courte des Foulons. Léon Maertens, 20 ans, s. p., cél., rue Notre Dame. Du 19 décembre. Antonio Laukens, mén., 34 ans, ép. Maurice Nolf, rue Est du Marais. Maria Deklerck, 22 ans, cél., rue Notre Dame. LE VERITABLE FOYER CLASSIQUE LE PLUS BEAU DES APPAREILS BILLET PARLEMENTAIRE (suite) amorti par des verres, une physionomie de jeune universitaire. Son intervention est adroite il évite les gestes saccadés, les paro les nerveuses et passionnées. Il énonce clai rement les différents passages d'un réquisi toire, qui vise le magistrat instructeur, le réviseur de la commission bancaire, le gou vernement attaque, c'est trop dire, mais plu tôt la griffe cachée qui caresse la peau et puis déchire. Gutt lui répond. Il a combattu toute la journée devant la commission des finances du Sénat, qui plusieurs reprises a mis le gouvernement en minorité et repoussé les dispositions trop draconniennes du projet de loi sur les bénéfices exceptionnels. Est-ce la fatigue Il a le ton plus acerbe et il veut en découdre avec les pamphlétaires de /'Echo de la Bourse, qui mettent en péril les profits boursiers. On ne reprochera jamais au mi nistre des finances de manquer de clarté et de ne pas connaître son dossier. MERCREDI A la séance de mercredi, les extrémistes en matière de politique étrangère paraissent la tribune. Voici Hubin, ancien ouvrier carrier, masque énergique, figure souriante, casque d'argent, qui a l'âge de soixante- quinze ans a cru bon de s'engager comme volontaire dans les rangs de l'armée fran çaise. Il tente la gageure de critiquer le télé gramme envoyé en Novembre dernier aux belligérants par le Roi des Belges et la Reine des Pays-Bas. Je glane dans son discours que Paul-Henri Spaak a accepté les fonctions de ministre des Affaires Etrangères, malgré la défense lui faite par son parti. Lui succède Hermans, nationaliste fla mand. Figure pâle, qui reflète les passions violentes, gestes saccadés, voix mouvemen tée qui connait toute la gamme des accents oratoires, apparition de tribun qui excelle soulever les masses populaires. Son discours Un réquisitoire contre tous les impérialis- mes. A l'entendre, France, Grande-Bretagne, Allemagne, tous les grands pays doivent être mis dans le même sac. A son tour Brunfaut, transfuge socialiste inscrit dep'uis quelques jours dans les rangs du parti communiste paraît la tribune. Dans le civil un architecte, qui trouve plus facile d'élever des édifices idéologiques, que de tracer les plans de constructions solides. S'il avait une tonsure, un frac brun et des sandales, il pourrait facilement se glisser dans un cortège de capucins. La république des sovjets, modèle de ver- 5. LA PATRIE DU 23-12 tu et d'honneur, protectrice des Etats fai bles, voilà les insanités qu'il lit d'une voix trahissant le dédain et l'envie. Les socialistes avaient compris que pour répondre au mensonge communiste, un des leurs devait paraître la tribune. Comment oublier en effet les rapports étroits ayant existé dans le passé entre les deux interna tionales Huusmans se dresse la tribune. Il y a quelque chose de pathétique dans son apparition. Longue silhouette maigre, dra pée de noir, un visage anguleux au teint bilieux dans lequel s'enfoncent des yeux ful gurants. Il manie facilement le paradoxe, et ses attaques sont toujours dangereuses pour ses adversaires, parce qu'il se sert de l'ironie avec adresse, et déroute son interlocuteur par l'imprévu et l'inédit de ses conceptions. Au jourd'hui c'est le redresseur des torts, le maî tre vengeur qui venge la Finlande et cloue au pilori le crime Soviétique. JEUDI Nous avons vécu jeudi une tragédie par lementaire. A la fin de la séance de mercre di, alors que la plupart des députés avaient quitté la Chambre, le député libéral Van Glabbehe termina sa courte intervention vi sant l'affaire du Crédit Anversois, en an nonçant en termes mystérieux qu'un mem bre du gouvernement, au courant de la dé cision prise le premier par le conseil de ca binet, s'était hâté le lendemain de retirer les fonds qu'il avait déposés dans les tiroirs de la succursale de Berchem. Aujourd'hui la presse avait reproduit les précisions du représentant d'Ostende il s'agissait d'une somme de 17.000 francs et l'homme visé était Henri Marck. Plus d'une fois j'ai affirmé dans mon billet que je con sidérais le Ministre des Transports comme inamovible. N'avait-il pas reçu l'investiture de la fraction la plus importante de la droi te la démocratie chrétienne N'avait-il pas fait preuve d'initiative, de ténacité, de tra vail Il avait malheureusement heurté de nombreux intérêts et bousculé des ambi tions. Or les haines politiques sont terribles: elles ne pardonnent pas et au Parlement, des requins guettent toujours leur proie Les jeunes Turcs avaient organisé un complot et Van Glabbeke avait reçu mis sion de torpiller sans avertissement un Mi nistre qui avait renversé les Satrapes de l'Of fice du Tourisme. Nous avons vécu jeudi des minutes Je tristesse et de profonde émotion, un Ministre qui devant la Chambre, faisait figure d'ac cusé, raconte que toute l'histoire calomnieu se inventée par un collègue libéral se résume dans les péripéties d'un compte de 1.7 5G francs, dont il a défalqué 1.000 francs pour payer un employé. Le Premier Ministre, au nom de ses col lègues rend hommage Henri Marck, dont il a pu apprécier la force de travail et le dés intéressement et il prend acte de l'offre de démission du Ministre des Transports. A ce moment Van Glabbeke monte la Tribune. La colère et le dégoût s'emparent de l'assemblée. Pas un mot d'excuse pas une remarque d'estime pour le ministre vi sé alors qu'il doit reconnaître qu'il s'esi trompé, que son informateur avait ajouté au chiffre réel un zéro. Petit homme, figure au menton proéminente, attitude de morgue, l'affût de toutes les occasions pour inter venir démagogue l'occasion, travailleur, certes, et orateur expérimenté, il a perdu au jourd'hui l'estime de tous ceux pour qui la carrière politique ne signifie pas l'abandoft de courtoisie et de fraternité. Huysmans, très habile, dissocie son grou pe des calomnies colportées. Quelles seront les suites de cet incident, qui a secoué pro fondément le Parlement La droite, unani me, a rendu hommage Henri Marck, et re grette qu'il ait cru devoir offrir sa démis sion. La démocratie-chrétienne se solidarisa avec son Ministre et a signifié nettement sa décision de ne pas se laisser faire. Les jeunes Turcs se réjouissent de leur torpillage. Les socialistes gardent une fière indifférence. Une chose et certaine les conséquences de cet incident risquent d'être dangereuses pour l'existence du cabinet. La nuit, il est vrai, porte conseil et tout finira peut-être par s'ar ranger L'abondance de la copie nous oblige reporter la semaine prochaine l'ar ticle de politique étrangère de Louis H a b r a n ayant pour objet LA LEÇON DE GENEVE et la suite de l'étude si complète sur l'aéronautique de Ph. V. SA FABRICATION D'ELITE. SON ACHEVE INCOMPARABLE. SES FORMES ELEGANTES, SOBRES, ULTRA-MODERNES. SA CONSTRUCTION ROBUSTE EN FONTE SELECTIONNEE. SA FAIBLE CONSOMMATION. SON RENDEMENT 97 SON PROCEDE ULTRALITH BREVETE INALTERABLE. SA RENOMMEE UNIVERSELLE, HORS CONCURRENCE. maison NOUS VENDONS NOS POELES AUX ANCIENS PRIX (5759) UN CHEF D'ŒUVRE DE LA FABRICATION DU FOYER

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Le Sud (1934-1939) | 1939 | | pagina 5