VAN DAMME
J. et P.
LA GUERRE
AERIENNE
Etat Civil de Bruges
MOUVEMENT DE L'ETAT CIVIL DE L'ANNEE 1939
2()79 naissances dont 1015 du sexe masculin et 1064 du sexe
naissances sont subdivisées comme suit:
i -i masc.
Enfants dont les parents sont domicilies
Bruges 362
Enfants dont les parents son domicilies
dans une autre commune 553
«e- fém. Total
396 758
668 1321
1015 1064 2079
Les décès, non compris les morts-nes s elevent :038 don, 530 Hu sexe mast.ulin et
508 du sexe féminin.
Ils sont subdivisés comme suit masc fém Total
Personnes domiciliées a Bruges 291 345 537
Personnes domiciliées dans une autre
commune 239 162 401
1 o a- a 530 508
2i habitants de l>ruges sont decedes dans une aU(re commune savoir
14 hommes et 13 femmes.
323 mariages ont été contractés et 11 divorces prononcés.
AAN ONZE MISSIONARISSEN
HULDEBLIJK 1939
Album des missionnaires de la ville de
Bruges et des Doyennés de Bruges-Nord et
Bruges-Sud, édité par le Sint Tillo Missie-
bond voor Brugge en omstreken, prix 25
Frs. On peu; se procurer cet album au
secré ariat de cet organisme Zomerstraat,
2 Bruges C. C. P. No 4118.46.
Nous avons reçu avec la plus grande sa
tisfaction ce superbe album dédié en hom
mage aux missionnaires si nombreux qui
honorent le diocèse et plus spécialement
la ville de Bruges et ses environs.
II a fallu une grande somme de travail
et de dévouement pour réunir tous ces do
cuments, assembler toutes ces photogra
phies et rédiger toutes ces notes biographi
ques. Il convient de féliciter très sincère
ment tous ceux qui ont travaillé cette œu
vre monumentale. Tous les missionnaires
connus, prêtres, religieux et religieuses qui
1088
depuis au moins quatre siècles se sont dé
roués dans les pays lointains, y sont men
tionnés. Ces missionnaires les meilleurs
de nos frères ont quitté nos régions,
abandonné parents et amis, renoncé tout
pour se rendre en première ligne de l'ar
mée pacifique du Christ. Ils y forment une
avant-garde imposante et héroïque quel
ques uns reçurent les palmes du martyre
au milieu d'épouvantables tourments, d'au
tres moururent la peine, isolés, abandon
nés de tous l'exemple de St François
Xavier, les derniers luttant encore toujours
en amendant la récompense et les joies cé
lestes.
Cet album est conçu comme un hom
mage tous ces vaillants missionnaires
Sortis de nos régions. Il retrace brièvement
trop brièvement souvent, leurs luttes leurs
souffrances, leurs victoires. Ces nombreux
missionnaires, sortis de nos rangs, nous
donnent des exemples magnifiques de cou
rage, d endurance, d énergie et d'abnéga
tion et sont des modèles de choix pour nos
jeunes gens et nos jeunes filles qui cher
chent encore leur voie et entendent peut-
etrc déjà l'appel d'En-Haut.
Lu achetant ce très bel album, nos lec
teurs rempliront un devoir, celui d'aider
mi peu de leurs deniers nos missionnaires
'jtn ont tout abandonné et qui ont besoin
de notre aide matérielle aussi bien que du
secours de nos prières.
L Albiun sort des presses, de la Sté Des-
- de Brouwer et Cie, Bruges, c'est dire
le travail matériel est comme toujours
spécialement soigné. 11 faut cependant re
marquer que le format de cette publication
"est pas heureux il n'est ni pratique, ni
jçinmode manier, la couverture est trop
egere et demandait une forte reliure en
arton solide. L impression très soignée eut
I au''°up gagné être faite en couleur, en
,'ru" Par exemple, le noir employé est
eaucoup trop dur l'œil. L'ouvrage se
j^ssem malheureusement d'une certaine
j3e! le correcteur a laissé passer trop de
t - lrop de noms géographiques estro-
Ples, de dates fantastiques et de nombreux
°!na de familles mal orthographiés.
'3e' album, que tous les parents et
ts de missionnaires voudront posséder,
nnine (on se demande pourquoi) par
l_ s portraits de personnes dont l'une ou
j-£U le voudrait peut-être aller exercer
vJa"Ser sa débordante puissance de tra-
Vojr et dévouement, mais cela n'a rien
r avec Jes magnifiques exemples de cou-
btîf "Imégation donnés par les nom-
est U ff lû*ss'01uia'res auxquels cet album
iert en hommage d'admiration et de
^fpaissance.
C. W.
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fait appel tous les mobilisés et tous les
mobilisables pour qu'ils s'inscrivent sans
délai leur Fraternelle régimentaire.
Nombre de ses membres se trouvant, du
fait de la mobilisation, dans une situation
difficile, elle demande tous les Belges de
l'aider apporter aux rappelés et leur
famille, le réconfort et le soutien auxquels
ils ont un droit indiscutable.
C. O. F. A. G., 65, rue de la Régence,
Bruxelles (C. C. F. 3584.58) Téléphone
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La direction de l'I. N. R. a pris une ini
tiative qui sera sans
nul doute accueillie
avec une réelle sympathie dans tout le
pavs. A partir du 15 courant des leçons
de français et de flamand auront lieu trois
fois par semaine sur "les deux longueurs
d'onde de notre institut national.
L'I. N. R- contribuera de la sorte, a
familiariser nos compatriotes avec nos
deux langues nationales, ainsi qu il se doit
dans notre pays bilingue. Etant donnée la
puissance de pénétration de la radio, ces
cours, de français et de flamand dispose-
ront d'un énorme rayon d etendue. Four
les Flamands comme pour les Wallons de
bonne volonté, qui ne veulent point abor
der en étrangers l'une ou 1 autre région lin
guistique du pays, l'occasion est belle de
se familiariser avec celle de nos deux
langues qu'ils pourraient ignorer.
L'] N. R. fera ainsi du bon travail au
service de la bonne entente nationale.
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donnier, rue de la Cygogne avec Emma De
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Marais. Monique Stevens, Vlamingdam.
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Alexandre Denolf, 74 ans, s. pr. veuve de
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de la Potterie. Hippolite Schotte, 75 ans,
s. pr. cél., rue Ste-Cathérine. Henri De
Leye, 91 ans, veuve de Rosalie Siaen, rue
Ste Claire. Julien Caelens, 24 ans, forge
ron, cél., rue Flamande. Pierre Molle-mans,
44 ans, brigadier d'Art., ép. de Ernestine Rot
saert, Boulevard H. Conscience. Emile Ra-
baey, 76 ans, veuve de Julienne Tolpe. Vieille
Chaussée d'Ostende. Gentil Boussemaere,
magasinier, 15 ans, rue Haute.
Du 2 janvier. Marie Braet, gién. 58
ans, ép. de Charles Van Daèle, rue Sïotre
Dame.
Du 3 janvier. Adrien De Ceuninck, 2
rue Bapaume. Rosalie Muylaert, 69
ans, ep. de Pol Decroo, rue Notre Dame.
Du 4 janvier. Rosalie Ferné, 67 ans.
épouse de Pierre Verbeke, rue Card. Mercier.
Lucien Vandendriessche, 31 ans, peigneur,
ép. de Alice Devroe, rue Notre Dame.
Marguerite Nolf, 38 ans, cél., Marché du
Vendredi. Emma Hots, 61 ans, ép. de
Léopold Robaey, rue Notre Dame.
497 '510 kmh. 4 mitrailleuses. Maniabilité.
Bluch 152 1030 cv. 515/520 kmh. Mou
le 5000 ni eu 6 minutes. 2 canons et 2
mitrailleuses. Grande vitesse ascencionnelle
tl grande puissance de feu. Equipe les uni
tés de D. A. T. dont la mission est d'abat
tre les bombardiers ennemis qui survole
raient le territoire.
Caudron Cyclone chasseur léger. 400
cv. 487 kmh Monte 4000 en 645". Fia-
fond 9000 m. 4 mitrailleuses ou 2 canons.
Construction bois. Maniabilité éblouissan
te. Précision de tir. Economie de construc-
ti >n et d'emploi.
Dewoitine D. 520 920 cv. 530 kmh. Avec
12l>C cv. doit dépasser très largement 550
kmh. Les essais de cet avion, terminés long
temps avant le début des hostilités, ont
montré qu'il possédait de brillantes quali
tés. en plus de sa grande facilité de con
struction. Il fut d'ailleurs aussitôt comman
dé en série.
Muitiplaces de combat.
Destinés au commandement de la chas
se et la protection des bombardiers.
Hanriot 220 2 x 670 cv. 515 kmh.
60o0 m. 2 canons et 2 ou 4 mitrailleuses.
Le biplace Bréguet 691 dont nous par
lons ci-dessous peut être également em
ployé pour la chasse grâce ses qualités
exceptionnelles. Avec deux moteurs de
1000 cv l'appareil dépasse 550 kmh.
Ph. V.
LA PATRIE DU 6-140.
i®i
i*
(A suivreJ.
Voir les numéros 47, 48, 49 et 51 de
La Patrie (1939).
(Suite).
L'ARMEE DE L'AIR FRANÇAISE (1).
Jusque vers 1933, la France avait 1 avia
tion militaire la plus forte en nombre et en
qualité. C'est alors qu'eut lieu 1 effort ita
lien, au moment où la France se débattait
dans une crise qui devait avoir ses réper
cussions dans tous les domaines. L avia
tion française se trouva dépassée. Grâce
un judicieux effort de redressement carac
térisé par une politique de matériels mo
dernes, l'Armée de l'Air fut de nouveau,
en été 1936, la première du monde. Elle
pouvait espérer le rester, car elle disposait
alors de prototypes très supérieurs tout
cc que l'étranger avait eu construction. La
lourdeur de la machine administrative et la
désorganisation de 1 industrie aéronautique
empêchèrent de construire ces prototypes
asser rapidement en série grâce eux, 1 u-
iation française aurait eu sur ses rivales
une avance énorme elle aurait constitué
un instiumenL diplomatique de grande va
leur. 11 n'en fut rien. Les avions de série
sortirent seulement plusieurs années après.
Ce sont eux qui constituent le gros des ef
fectifs actuels, et le fait qu'aujourd'hui en
core ils sont au moins les égaux de ceux en
service dans les autres pays prouve bien la
valeur exceptionelle qu ils avaient leur
naissance.
Heureusement, si la construction en sé
rie fut entreprise fort tard, elle fut rapide
ment menée, de pair, d'ailleurs, avec celle
d autres types d avions conçus et réalisés
dans la suite, et qui constituent un très net
progrès sur leurs devanciers immédiats. Si
la supériorité de 1936 qui ne dura
qu'une année fui l'œuvre de M. Pierre
Cot et du Général Denaiu, la rénovation
d'aujourd hui est due M. Guy La Gham-
bre et M. Daladier lui-même, qui ne mé
nagea jamais ses encouragements l'avia
tion. Actuellement des usines considéra
blement agrandies et multipliées, munies
d'un outillage perfectionné, construisent
par centaines, chaque mois, des avions ma
gnifiques. L'industrie aéronautique fran
çaise qui occupait il y a quelques mois
50.000 ouvriers travaillant 40 ou 45 h. par
semaine, met en œuvre aujourdhui, au
moins 300.000 ouvriers et ouvrières travail
lant 60 heures. L'industrie nationale est
d ailleurs puissainmenL épaulée par celle
des Etals-Unis où d'importantes comman
des ont été passées.
Les services techniques, d'autre part, ont
depuis deut ans grandement simplifié et
amélioré leurs méthodes de travail. Aussi
le temps, jadis fort long, qui s'écoule en
tre la sortie d un prototype et le jour où les
appareils de série entrent en escadrille est-
il aujourd'hui réduit au strict minimum.
On peut penser que ces changements dans
la politique industrielle permettront la
France, qui eut toujours les meilleurs pro
totypes, de posséder également l'aviation la
mieux équipée.
Si l'on ajoute que l'on reconnaît généra
lement que les équipages français sont les
mieux entraînés, les plus fins, les plus ar
dents, on peut raisonnablement conclure
que, des trois nations actuellement belli
gérants, c'est la France qui a le plus de
chance de disposer prochainement de l'a
viation la plus forte. N'oublions pas non
plus que son actuelle flotte de deuxième
ligne était la première du monde en 1936
et qu'elle possède toujours une réelle su
périorité sur les flottes de réserve des au
tres nations.
Mais comme nous nous bornons dans
cette étude au seul examen du matériel en
ser\ ice, venons en au fait après cette in
troduction indispensable.
Afin d'abréger l'exposé, nous résumerons
autant que possible en un tableau succinct
les caractéristiques, performances ainsi que
les qualités particulières des principaux
types d'avions en service dans 1 Armée de
PAir française.
Monoplaces de Chasse
Morane 405 860 cv. 488 kmh. (Les vi
tesses que nous donnons sont les vitesses
maximum l'altitude d'utilisation).
Avec 1000 cv 512 kmh. Monte 8.000
m. en 14' 50' Plafond 11.000. Armement:
I canon et 2 mitrailleuses. Maniabilité é-
blouissante.
Curtiss A-75 américain 900/1100 cv
V oir suite en bas de la colonne
précédente
