KfcTlTE REVoE OE LA SEMAINE LA SEMAINE LITURGIQUE LE SAINT DU JOUR GRACE A DIEU LES CONDITIONS DE LA PAIX. 2« -LA PATRIE DU 20-1 -40. mes peuvent revendiquer les honneurs du kodak. isabele bium parait en insiaii.aji- né aans ce bidet. Quai d sera-ce 1 heure de sa coilcgue communiste Moraine les lenimcs a^men. les extrê mes pu.squ'lsabetie biutn amche le lichu rouge socialiste et Ader por e le bonnet phrygien de Karl Marx et la cravate Sta line. Lie Laveleye se rappelle avec mélanco lie son passage au Ministère de la justice. Figure anguleuse, œil sévere, cheveux poi vre e. sei, taule élancée il représente pnysi- quement et intellectuellement la morgue et le talen. de la gauche libérale. V Otlà le pet.t Michel Deveze parfaite ment le nis au grand Aiber. ueveze a la tribune. Felite taule, peti.e figure, petites ma.ns, petite voix, fresque feut fouce.. So)uns justes et ne taisons pas de la carri- cature il parie bien, il cause avec élé gance, c est un unilingue qui a été bonne écoie au barreau. Jeudi après midi Paul Emile Janson, Mimstre de la Justice, a eu les honneurs de ia seance. S'n portait le troc brun ou ca- puc.ii, il ferai. sensat.on dans une chaire de ca.hédrale. Un crâne dénudé entouré d une couronne de cheveux d'argent une barbe blanche bien taillée une ligure al longée sur laquelle s er.d de temps en temps la lumière d une onction canonique ou i omore d'une p.atsaiiterie rabelaisien ne carrure plutôt lourde tout cetà con stitue cette Silhouette a.tachante, qui lors- qu elle se détache la tribune empor.e toujours la cote d amour au Parlement. ç.e qu il raconte ou plaide ou accuse de vant le Par.ement Aucune étude appro fondie des questions souievées mais une haDne.é consommée pour renvoyer les în- terrup eurs devant d autres autorités pour s appuyer sur le roc inébranlable des certitudes e. des faits. Ce qui domine chez lui c'est l'artiste de la parole l'ora eur-né qui connait toutes les souplesses de cet art difficile le ton terne qui s'élève et puis s'achève en fan fare une citation juridique qui s'achève en image é.incetante une affirmation d un maî.re d université qui se transforme en anecdote la Maupassant une langue im peccable qui emprunte aux meilleurs au teurs français la précision du terme et la richesse de l'expression. On lui impu era peut-être l'absence d'é tudes approfondies on dira en confidence que lorsqu'il apparaissait la barre, le dossier déposé devant lui avait été par couru le matin même dun œil distrait on ajoutera qu'il est sueprficiel. Tout celà c'est possible, mais il est non moins certain que s'il y avait un con cours d'éloquence entre tous les parlemen taires, il remporterait la palme d honneur, .et que dars un cabinet il fait figure de g-and minis re, jouissant de la confiance de tous ses collègues, et considéré comme le Nestor du conseil de la Couronne. Il a ramassé de main de maître les communis tes. Je vous permettrais même de chanter les gloires des armées de Staline... L'iro nie achève la culbute des sectaires du com munisme. Ils se sentent at eints, ils ne sa- vei t comment réagir et il ne reste La- haut que des cris de Stentor pour voiler sa défaite. de détail permettrait cette opération. Signalons enfin l'intérêt qu'il y au rait voir les métallurgistes consentir une réduction sensible du prix des engrais. L'activi actuelle de leur industrie et l'aug mentation des prix leur permettraient sans doute de faire cette concession bien utile notre industrie agricole, et particulière ment la culture indispensable des céréa les. En conclusion, remarquons le raffermis sement du belga sur le marché interna io- nal. Notons aussi cette opinion encoura geante de 1' Usine Belge sur l'avenir de notre économie nationale Un re dressement est possible très bref délai. Les élémen s en existent Après avoir rappelé l'évolution de notre économie au cours des quatre premiers mois de la guer re, le journal ajoute Un pays qui tient dans de telles conditions est fon dé envisager l'avenir avec confiance. Fai sons donc l'effort nécessaire de l'examen de notre situation, certaines conclusions s'imposent. On peut les traduire par la né cessité inéluctable de produire et exporter davantage En fin de sana.ne, une inquiétude sub- sis.e dans le monde mdus.r.el, propos de la question du charbon. Nous avons d.t, il y a huit jours, combien lourdemen se fanait sen ir l'msuttisance de la produc tion chaibonnière. Les industries sidérur giques éprouvent des difficu.tes dans leur approvisionnement. Les cokenes soni obli gées de consommer des peti s cnlnes et u acheter des fines coke en Angleterre. Aussi souhaite-t-on que le gouvernem.nl pu.sse trouver et me tre en applica ion, dans un très proche avenir, la solution at- t„i due par tous. La semaine cernière, nous avons annonce la décision prise par le gouvernement fran çais d'enlever des ouvriers aux mines de fer pour les affecter aux mines de char bon. Aous apprenons qu un deuxième con- tirgent changera d'or.en ation le qu.nze janvier. Cet.e nouvelle décision doit ou vrir les yeux aux Belges, car elle fait prévoir une réduc ion de nos exporta.ions de charbon vers la France et une réduction de nos importations de minerai de 1er, soil un manque gagner pour les charbonnages i et pour les industries métallurgiques. Il faut remarquer que le charbon fait défaut dans toutes œs ca.égories, les classes maigres ayant trouvé des ache.eurs em pressés cause du froid. Dans ces condi tions, il fau. prévoir que les prochains re levés officiels feront apparaître un nou veau prélèvement aux stocks, qui s ame nuisent dangereusement. On sait que l'entente internationale des cokes est disoute, mais que les producteurs belges resent unis. Les événements rôer" nationaux ont de même fait mourir 1 en- ten e internationale de 1 acier. Mais le groupement be.ge subsiste et continue a entretenir des relations avec le groupement luxembourgeois. No ons que les lois de mines seront plu tôt rares et chers cet hiver. Les coupes de bois indigènes ont trouvé acheteurs des prix en hausse, tandis que les bois du nord ne sont pas très abondants. Le nombre de wagons chargés dans la j semaine du 2 au 6 janvier, indique une amélioration de la situation sur 1 an dei- nier. L'augmentation des wagons chargés de charbon a été de 5,5 et d'au res mar chandises de 1,8 Pour le mois de dé cembre 1939, l'augmentation a été de 7.2 sur décembre 1938. Dans ce.te chronique économique, nous croyons utile de faire une large place l'agriculture, qui est une des activités les plus importantes de notre pays. Nous pouvons ce propos nous faire l l'écho des desiderata des agriculteurs, qui souhaitent de ra traper dès le printemps, le retard causé aux cultures par la mobilisa tion et le mauvais temps. Il serait utile par conséquent que 1 armée envisage la possibilité de procéder, et tout en tenant compte des exigences de la défense du pays ce moment, tou es les mises en congé indispensables. Il serait bon aussi qu'elle rende au plus tôt l'agriculture les chevaux, qu'il faudra réformer de tou te manière, et qu'elle paie très rapidement les autres. De cette manière, les cuLiva- leurs pourront disposer en temps voulu, de chevaux habitués au travail de la ter re. Comme on le sait, les événements inter nationaux ont provoqué une hausse sensi ble de tous les végétaux. Il n'en a pas été de même des produits animaux. C est ainsi que, si le beurre a atteint un prix rentable depuis quelques semaines, les agri culteurs ont tendance jeter beaucoup de bovidés et de porcins sur le marché. 11 serait cependant utile que cesse ce gaspil lage de viande, parce qu'il nous fait cou rir le risque d'entamer notre cheptel. 11 serait possible aux éleveurs de garder leur bétail, puisque nous avons pu assurer no tre approvisionnement en produits alimen taires pour le bétail, fourrage et lourteaux. Toutefois ,nous avons dû les payer des prix influencés par la hausse mondiale et par le coût des frets. Dans ces conditions, pour que l'élevage res e une opération in téressante, il faudrai obtenir une hausse du bétail sur pied, sans que les ménagères se plaignent d'une hausse du coût de la vian de. L écart entre les prix de gros e les prix (Voir suite, en bas de la colonne précédente) 21 JANVIER 1940 Mes frères, ne savez-vous pns que par mi les coureu s du stade tous courent, mais qu'un seul r mporte le prix Courez donc de façon le remporter (Septuagêsime, Epître) Voici une invitation nette, précise entrer énergiquement en lutte. Contre qui Contre nous-même. Je sens deux hommes en moi gémi» l'Imitation. Ce sont ces deux hom mes existant en chacun de nous qui entrent en lice aujourd'hui pour un combat sans mer ci. On les nomme souvent la chair et l'es prit Pendant ce temps de préparation au Carême, il s'agit pour l'espri» de bien connaî tre son adversaire la chair ensuite de pré parer son plan d'attaque tout en renforçant ses points faibles enfin, de procéder un entraî nement graduel pour pouvoir donner son plein rendement d'effor»s dès le Mercredi des Cen dres. Pour nous faire connaître l'adversaire, l'Egli se nous fait ouvrir la Bib'e la toute première page. C'est la Genèse, Livre écrit par Moïse. Nous y revoyons la création, suivie bientôt de la chute originelle, puis comment Dieu punit cette première faute tout en laissant entrevoir une promepse de rédemption. Or, précisément, nous entrons aujourd'hui dans le cycle pascal qui nous fait revivre le Mystère de la Rédemp tion. Nous ne pouvons être rachetés que si nous reconnaissons être ces pauvres pécheurs auxquels Dieu a promis un Rédempteur. Fils d'Adam, nous héritons de lui non seu lement le péché originel mais encore toutes ses conséquences. Ce sont là les points faibles. Une fois ces grandes vérités remises en mémoire, nous pouvons préparer un pian d'a'taque en connaissance de cause. L'Evangile de ce Di manche nous apprend que la première phase de ce plan consiste bannir l'oisiveté, cette mère de tous les vices Il ne s'agit pas de faire ce qui nous plaît mais de travaillerla Vigne du Père de famille c'est-à-dire d'ac complir avec diligence ce que Dieu demande de nous notre devoir d'état. Et il ne s'agit pas non plus de le faire pour n'importe quel motif mais par obéissance filiale envers Dieu afin de revenir par le labeur de l'obéissance Ce lui dont t'avait éloigné l'oisive lâcheté de la désobéissance (St Benoît). Ce sera en même temps le premier exercice d'en*raînement auquel nous nous livrerons gé néreusement cette semaine. Obéissance promp te, joyeuse, persévérante. La liturgie devien», elle aussi, progressive ment plus austère on n'entendra plus le chant de l'Alleluia avant la nuit pascale Matines, on ne dit plus le Te Deum qu'aux jours de fêtes aux Messes du Temps, il n'y a plus de Gloria Vite Missa est est remplacé par !e Benedicamus Domino que le Prêtre chante tourné vers l'autel (ces trois chants vont tou jours de pair dans la IFurgie) VAlléluia qui suit le Graduel est remplacé par le Trait, prière très humble et pleine de confiance. Car la confiance domine tou.ours Il est bon de louer le Seigeur et d - chanter votre Nom, Très-Haut (Offertoire) Que votre face illumine votre serviteur, et sau vez-moi dans votre miséricorde Seigneur, puisque je vous ai invoqué, faites que je ne sois pas confondu (Communion). Faisons bien attention Il ne s'agit pas là do quelque chose de facultatif. L'Eglise décrète aujourd'hui la mobilisation générale de tous les chrétiens pour la guerre contre le péché et ses conséquences. EN AVANT A LA SUITE DU CHRIST-ROI. NOTRE CHEF F. E. LE 20 JANVIER 1940 SAINT SEBASTIEN, MARTYR Saint Sébastien était chef de la première cohorte. Il aidait de ses services et de ses biens les chrétiens dont il p'ofessait la foi. Il réconfortait ceux qu'il voyait trembler de vant la violence des tourments. Diocletien s fforça, par tous les artifices de le détourner de la foi du Christ. Mais devant l'inutilité de ses menaces il le fit percer de flèches. Tout le monde le croyait mo t, une samte femm1 Irène, fit enlever son corps pendant la nuit mais elle le trouva vivant encore. Quelque temps après, comme il avait recou vré la santé, il rencontra Diocletien, auquel il rep ocha plus librement encore son impié té. A sa vue l'Empereur fut d'abord frappé d'étonnement, mais bi ntôt les reproches sé vères qu'il encourait enflammèrent tellement sa colère, qu'il le fit battre de verges jus qu'à ce qu'il rendit son âme Dieu. (Suite). ridiques, qui servent garantir la loyal, et fidèle application des conventions et en cas de besoin reconnu, les revoir a corriger, est d'une importance décisiv, pour une honorable acceptation d'un rait4 de paix et pour éviter d'arbitraires et uni- la érales atteintes et interprétations en c« qui regarde les conditions des irai.és euj. mêmes. 4° Il est un point, en par iculier, SBr lequel il faudrait être spécialement atten tif, si l'on veut une me.heure organ.satio» de l'Eruope c est celui qui concerne les vrais besoins et les jus.es requêtes des na tions et des peup,es, comme aussi des mino- ri.és e hniques. Si elles ne suffisent pas toujours fonder un droit strict, quand se trouvent en vigueur des traités reconi us on sanctionnés ou d autres titres juridiques qui s'y opposent, ces requê.es méritent tout®, fois un bienveillant examen, pour ai.er au-devant d elles par des voies pacifiques et même, là où cela apparaît nécessa re, par le moyen d'une équitable, sage e con cordante révision des traités. En rétablis sant ainsi un véritable équilibre entre les nations, et en reconstituant les bases d uns mutuelle confiance, on éloignerait ainsi beaucoup de désirs de recourir la violen ce. 5" En ou're, ces règlements meilleurs et plus complets seraien pourtant imparfaite et condamnés en définitive i'insu.cès, si ceux qui dirigent les destinées des peuples, et les peuples eux-mêmes, ne se laissaient toujours plus pénétrer de cet esprit, qui seul peut donner vie, au.orité et fores d'obligation la lettre morte des paragra phes dans les réglemen s internationaux de ce sentiment d'intime et vive responsa bilité, qui pèse et mesure les constitutions humaines selon les saintes et inébranlables normes du droit divin de cette faim et soif de justice, proclamée béatitude dans le Sermon sur la montagne, e. qui a com me présupposé naturel la justice morale; de cet amour universel, qui est le résuma et le terme le plus élevé de l'idéal chrétien, et qui par là jette un pont même ver» ceux qui n'ont pas le bonheur de partici per notre foi. Nous ne méconnaissons pas les grava difficultés, qui s'opposent la réalisation des buts, dont Nous venons de Iracer le» grandes lignes, pour fonder, mettre en ac te et conserver une juste paix internationa le. Mais s'il fut jamais un objet digne du concours de toutes les âmes nobles et gé néreuses, et qui pût susci er un élan da croisade spirituelle, où résonrât réelle ment de nouveau le cri de Dieu le veut c'est en vérité ce très noble objet, cette croisade, cette lutte des cœurs purs et ma gnanimes, pour tirer les peuples des eaux troubles des intérê s matériels et égoretes et les reconduire aux sources vives du droit divin, lequel seul peut conférer cette mora- lité, cette grandeur, cette stabilité don. l' °P et trop longtemps en a sen'i la carence el le besoin pour le plus grar.d dommag» des nations et de l'humanité. La guerre N a pas encor touché mon petit coin d [terre- Le soir, Craintive, je regarde une longue n°® [choir- Chaque matin, Je retrouve, en tremblant, le paisible cl» [miA Le sourire du iour, la jeunesse qui P3^1 Les oiseaux confiants s'éveillant dans a [pace- Le soir, Mon cœur se serre Et mon âme l'endort d une douce prie La guerre N'a pas encor louché mon petit coin [terre- Francine Foi®®*"

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Le Sud (1934-1939) | 1940 | | pagina 2