POUR LA FEMME
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Nous avons donné là semaine dernière
Ire explications pour tricoter un élégant
pullover sport. Nous donnons ci-dessous la
façon de terminer ce tricot.
Il faut découper dans ces carrés de tricot
achevés, l'encolure et les enmanchures.
Pour le dos les enmanchures doivent être
découpées sur 18 cm. de haut et 6 points
de large. Le haut du dos et des épaules res
tent droit. Par devant découpez l'encolure
aur 6 cm. de profondeur et sur 26 p s.
de large, (13 pts. endr. et 13 pts. envers)
ensuite découpez une fente sur 14 cm. de
profondeur. Les épaules, devant, restent
également droites. Pour les manches, cou
dre les petits coins tricotés, de la façon
suivante au côté gauche et au côté droit
de la manche, se cousent deux coins (un
de chaque côté) 9 cm. du bas de la man
«he. Le haut de la manche doit re décou
pé partir du haut du coin préalablement
cousu la manche le haut de la manche
peste droit sur 13 cm. de large (au milieu
du haut de la manche). Pour monter la
■anche au corsage faire deux petites pin-
;es sur la manche, de chaque côté de la
couture d épaule.
Les différentes parties du tricot devront
être assemblées par de solides coutures
la machine.
L'ouverture du devant se fermera de pré
férence par une tirette, que l'on trouve fa
cilement dans le commerce.
On peut se procurer le patron de ce pull-
«ver, au prix de 6 francs chez Mr GOLD-
BERG-DAUPHIN, 72, av. Eugène Plasky,
Bruxelles. Tous renseignements peuvent
être obtenus la même adresse
Les lectrices qui désireraient voir paraî
tre dans notre Page de la Femme l'un
«u l'autre modèle, peuvent nous en faire
la demande, au bureau du journal.
deux carottes, un oignon piqué de deux
flous de girofle, une feuille de laurier,
une branche de thym, une gousse d'ail,
deux verres de vin blanc et une cuillerée
de vinaigre faites cuire petit feu quatre
a cinq heures.
Lorsque la viande se détache facilement
des os, découpez-la en filets ou en mor
ceaux, mettez-la dans un saladier avec quel
ques tranches de cornichons ou des châ
taignes bouillies. Passez le bouillon tra
vers une passoire et versez-le par-dessus
j" viande. Quand le liquide est pris en ge
lée, retournez le saladier sur un plat et
garnissez avec du persil en branches. Ce
nets peut se conserver pendant plus de
quinze jours.
SOMMES A LA GELEE
Choisir des pommes de grosseur moyen-
ce les vider au vide-pommes et les peler
epees mettre un peu de beurre et de
*utre dans chaque pomme les disposer
s uue poêle ou une casserole plate
ajouter 30 gr. de beurre pour 1 kilogr. de
pommes et 1 cuillerée de vinaigre laisser
•uire four doux.
Retirer les pommes quand elles sont
pu'nt les dresser sur plat, arroser avec le
JUs de cuisson et garnir les ouvertures de
*e ee de pommes ou de groseilles en-
j^rei pommes d'une guirlande de ge-
^EAU AUX MARRONS
aites cuire l'eau cinquante beaux
narrons. Pelez et passez au tamis fin pen-
1U Us sont bien chauds. Ajoutez de
"e Un quart de beurre, 100 grammes
sucre parfumé la vanille, quatre jau-
r s ®ufs battus en neige. Mélangez bien
dans un moule profond bien beur-
lssez cuire four doux une heure
Ton. Renversez le gâteau sur un com-
j. r' glacez-le avec du chocolat fondu
ti„?S 1111 Peu d'eau et entourez-le d'une
r°nne de crème Chantilly.
TIMBALES DE CREVETTES
Rincer les crevettes et les hacher menu.
Préparer une Béchamel au fromage,
laquelle on ajou'e 1 jaune d'œuf, 2 blancs
d œufs battus en neige. Remuer légèrement
la sauce en y ajoutant les crevettes.
Remplir, au moyen de cet appareil, de
petites timbales en porcelaine feu; met
tre au bain-marie et couvrir celui-ci lais
ser cuire pendant 15 minutes. Retirer en
suite le couvercle et glisser le tout au four
pendant 5 minutes.
Dresser les timbales, sur serviette, sur
un plat et servir vivement.
FRITOT DE POITRINE DE MOUTON
Une livre de poitrine de mouton, farine,
sel, poivre, mie de pain, deux œufs, beurre,
épices, sauce toma e.
Ficelez votre morceau de poitrine de
mouton. Mettez-le cuire dans la marmite
avec le pot-au-feu. Il faut trois heures de
cuisson. Retirez, déficelez et coupez le
morceau en petits carrés séparément et pas
sez-les ensuite la mie de pain.
Dix minutes avant de servir, cassez
deux œufs dans une terrine, ajoutez-y un
peu de beurre fondu, du sel, du poivre et
une petite pincée d épices. Trempez dedans
vos morceaux de poitrine déjà panés et
panez-les nouveau par-dessus. Faites fri
re les petits carrés de belle couleur gran
de friture bien chaude. Servez tel quel a-
près avoir ajouté une légère pointe de sel,
ou avec du persil frit. On peut servir une
sauce tomate part dans une saucière.
COQUILLES DE CERVELLES
t Quatre cervelles, eau vinaigrée, persil,
échalote, sel, poivre, un jus de citron, cha
pelure, un bon morceau de beurre ou une
sauce Béchamel, quatre coquilles Saint-
Jacques.
Fai.es dégorger les cervelles l'eau
froide, après avoir enlevé la peau, placez-
les entières dans de l'eau vinaigrée et sa
lée et faites donner un bouillon. Retirez-
les vivement et plongez-les dans de l'eau
froide jusqu'à ce qu'elles soient devenues
tout fait fermes.
Coupez les cervelles en morceaux, ajou
tez-y du persil et une échalote hachée, sel,
poivre et un peu de jus de citron.
Prenez les coquilles Saint-Jacques vides,
beurrez l'intérieur, remplissez-les l'aide
de vos cervelles préparées, que vous arro
sez copieusement de beurre fondu. Couvrez
de chapelure, mettez un bon morceau de
beurre pardessus et passez au four pour
faire prendre couleur.
Ce qui est encore meilleur, c'est de mé
langer la préparation une belle sauce
Béchamel faite avec de la crème avant de
verser le tout dans les coquilles. C'est
moins sec et plus fin.
FILETS DE HARENGS MARIETTE
D'une part, couper en petits dés des
filets de harengs saurs débarrassés de leurs
arêtes et faire macérer dans de 1 huile.
D'autre part, piler une ou deux laitances
et autant d'œufs de hareng et mêler bien
ensemble ajou'er alors une cuillerée de
moutarde, du poivre et de l'huile, peu
peu, en travaillant avec la fourchette. E-
claircir cette crème trop épaisse avec un
filet de vinaigre. Retirer les filets coupés de
l'huile, les essorer entre deux linges
cette opération les dessallera e les
ranger dans un ravier recouvrir avec la
sauce de telle sorte qu'elle pénètre bien
partout. Saupoudrer d'un hachis de fines
herbes et de jaune d'œuf dur écrasé.
GELEE DE PORC
Proportions pour un saladier de deux li
tres moitié d'une tête de porc, deux pieds,
deux verres de vin blanc, sel, oignon, ca
rottes, persil, ail.
Détachez l'oreille, fendez la tête en mor
ceaux et partagez les pieds en deux. Lavez
la viande grande eau et mettez-la au sel
pendant deux ou trois jours. Après ce
temps, lavez-la encore et placez-la dans
une marmite avec beaucoup d'eau froide.
Laissez cuire et écumez ajoutez alors
Voir suite colonne précédence).
En silence, ta chute ouate les chemins
Sur les seuils,
Tu déposes des blancs coussins.
Est-ce pour dérober l'indigente na'ure,
Pour voiler au soleil, du monde, la torture?
Est-ce pour engloutir l'effroya.Te chaos
Neige.
Est-ce pour conserver, dans de chastes cer-
[cueils,
iLe beau sang répandu, tout le sang des
[héros
Non, c'est pour étouffer les échos de la
[veille,
Pour qu au pied du berceau, la femme, en
[paix, sommeille...
Ne touchez pas aux blancs coussins
De neige.
'rancine Forges.
Pour bien élever un enfant, il faut s'en donner
la peine
Lorsque nous rencontrons, en famille,
chez des amis, un enfant bien élevé, nous
disons en admirant son amabilité, sa poli
tesse, son obéissance
Voilà des parents qui ont de la chan
ce Et nous ne pouvons nous défendre
d'un peu d'envie pour ces parents privilégiés.
Mais n'oublions pas que cet honneur et
cette joie sont le fruit d'un travail long et
persévérant.
La mère est et restera toujours la prin
cipale éducatrice. Il ne suffit pas, pour bien
élever son enfant, qu'elle ait ce dévouement
naturel rarement absent du cœur des mères.
La vertu s'acquiert, même celle qui semble
la plus naturelle aux femmes l'abnégation.
Cette vertu est essentielle la mère qui veut
élever son enfant comme elle le doit, c'est-à-
dire pour lui et non pour elle.
L'amour maternel, purement instinc,
tif, peut être d'autant plus faible qu'il est
plus tendu. Et c'est toujours ce sentimen:
qu'obéissent les mères qui gâtent leurs en
fants. Elles ne songent point les élever
pour la vie, en faire des hommes, des fem
mes, elles ne veulent que leur faire plaisir,
leur éviter toute peine. Elles commencent dès
le berceau en accourant dès que bébé pleure;
elles continuent enfaisant toutes les volontés
du petit être qui grandit et devient ce petit
monsre d'égoïsme qu'est l'enfant gâté.
Ces mères n'aiment pas vraiment leurs
enfants, elles ne cherchent pas leur véritable
bien, car elles ne préparent pas leur bonheur
futur et ne leur donnent pas même de bon
heur présent. Elles ont plus de sensibilité que
de réelle tendresse, elles ne dominent pas la
faiblesse de leur amour maternel, elles man
quent d'abnégation. Les enfants eux-mêmes
ne s'y tromperont pas; ils ne sauront nul gré
leur mère de toutes ces gâteries, ils ne l'ai
meront point.
Cette extrême faiblesse de l'amour ma
ternel est assez rare mais il y a beaucoup
de mères qui n'ont qu'une fermeté intermit
tente elles ont la bonne volonté de bien
élever leurs enfants, mais elles n'ont pas as
sez d'énergie pour continuer sans défaillance
cette tâche assez rude. Elles suivent en cela
leur humeur du moment, trop sévères par
fois, trop indulgentes d'autres instants.
Il est fort difficile de garder une hu
meur égale, il faut cependant, ici encore, que
les mères s'efforcent d'être parfaites L'édu
cation est chose trop grave pour qu'on la
laisse aller aux vents du caprice il faut
l'entreprendre et puis la continuer tous les
instants et dans toutes les circonstances,
quoi qu'il en coûte. C'est pourquoi l'abné
gation est pour la mère une vertu indispen
sable qu'il faut savoir pratiquer avec sagesse
et prudence pour le plus grand bien de l'en
fant.
tre rapidaj komunikiloj el la centro oni
atingas gin dum nur 8 minutoj la kvar-
talo kiu akeeptos la Ekspozicion estos la
ideala kunigpunkto de ciu moderna akti-
veco, la granda proksimeco al la Lido, la
mirinda fono de la Albanaj montetoj, la
harmonio de la stratoj kaj de la konstrua
joj, la brilo de la statuoj, kiuj ornamas
gin, la grandiozaj fontanoj tiel tradiciaj
en Romo, konsistigos unikan kaj nesupere-
blan komplekson, vere indan je jarmilaj
historio kaj arto.
Radioturismo Roma.
9. LA PATRIE DU 27-1-40.
- - v r s--! 3ÎSTA9 A l - 01
ROMO
LA KVARTALO de la EKSPOZIO
1942a.
En la regiono de Tre l'ontane (Tri
Fontoj), kie en 1942a oni celebros la
Olimpiadon de la Civilizo, la nova monu-
menta kvartalo de Romo jam komenciga*
nete siluetigi en siaj largaj stratoj, en siaj
grandiozaj aleoj, en siaj imponaj kons rua-
joj.
La laboroj estis komencataj en tiu jaro
1936a, kiu vidis la kreadon de la Imperio
kaj la firmigon de la nova itala potenco
kaj nun illi estas grade pliigantaj sian rit-
mon, ju pli oni alproksimigas al la fiksita
dato, des pli la bildo havas sian propran
sugestian imponon. Cie kaj en ciu horo.
tage kaj nokte, la gigantaj fosmasinoj ple-
nigas, per sia bruego la tutan regionon, kiu
iam estis oazo de silen!o. Pluraj milionoj
da tunoj el tero estas renversataj kaj for-
portataj per sennombraj vagonetoj kiuj
sencese alternas en sia kurado kaj cie
estas orda agitigo de miloj da laboristoj,
kiuj en sia peza laboro uzas tiun atenton
kaj tiun ekstreman lertecon, karakterizajn
de la itala laboristo.
Tre zorga preparo estis la bazo nepre
necesa por tiu ci kolosa entrepreno. Per la
antaùzorgo kaj la diligenta flegado, kiuj
karakterizas la direktivojn de la Fasismo
koncerne la laboristojn, antaù cio oni pen
sis pri la vivo kaj la bonstato de tiu labo-
ranta amaso. Tiel oni kreis, dum nur kvin
mona'oj, la Vilagon, vastan kaj grandspa-
ean, kie la laboristoj trovas logejon kaj
nutrajon je prezo tre modéra, kiu ebligas
al ili sendi la pli grandan parton de la
salajro al la malproksimaj familioj. Sed
apud la zorgoj kaj flegadoj je materia ka-
raktero, oni atentas ec tiujn rimedojn kaj
tiujn distrojn, kiuj povas doni konsolon
kaj grandan gojon al la laboristoj, post la
laboro kaj tio estas zorgo tipe fasis a, kiu
ricevas karakteron de kora familiareco.
Tiel naskigas la nova urbo. La arango
de la regiono postulis pezan penadon, kon-
sistantan el ebenigo de altajetoj kaj mal-
grandaj montetoj, plenigo de kavarnetoj
kaj de fosajoj, generala nivelado por doni
ebenan kaj regulan bazon al la naskiganta
kvartalo. Kaj cio tio estas koinplikigita kaj
malfaciligita de la oftaj galerietoj kaj sub
teraj kavajoj por la eltirado de pozolano,
kiujn ec de la tempoj de la romaj imperie-
strij gis la 18a jarcento oni fosis sen iu ajn
logika kriterio.
Nun la terfosado estas plenumita. Dekoj
da konstruajoj naskigas cie la martele
goj funkciantaj je vaporo frapas sencese
la gruoj plenumas senhalte sian laboron
trankvilan kaj sisteman. Jam la Palaco de
la Itala Civilizo vidigas sian potencan ma-
son, kiu similigas gin, kiel diras la labo
ristoj al kvadrata Koloseo konstruajo
vere roma, kun siaj cambregej, kiuj memo-
rigas la antikvajn varmbanejojn, siaj lu
maj logioj, siaj masivaj arkadoj. Kun sep
etagoj gi levigas gis 70 metroj kaj de tie
supre estas videbla, en sia tuta vasteco de
Kongresoj, de la Etnografia Ekspozicio, de
la Ekspozicio de 1942a.
Jam kvin estas la konstruajoj baldaù fî-
notaj la Palaco de la Oficejoj, tiu de la
Kongresoj, de la etnografia Ekspozicio, de
l'Arto Antikva kaj de l'Arto Moderna.
Krome, la Pregejo, relegia centro de la
nova urbo. Gi prezentas la triumfon de la
travertino, kiu tegas la murojn kaj baldaù
akiros tiun tonon blondan kaj fortan, kiu
estas karakteriza de ciu roma monumento.
La aleoj jam longigas kun eksterordina-
ra rapideco. Gigantaj magnolioj fiere mon
tras sian foliaron brilan kaj malhelan la
eùkaliptoj, plantitaj, pasintan jarcenton,
de la Monanoj Trapistoj, estos arangataj
en publikaj parkoj kaj donos specialan fi-
zionomion al la tuta regiono. Samtempe la
gardenoj ekmontras siajn flordesegnojn.
Sendube ci tiu nova kvartalo estos la
plej alta realigo de la arkitekturo kaj de
la urba konstruarto de la fasis'a epoko.
Sintezo kaj esprimo de nia civilizo prezen-
tos monumentan aspekton sen rivaloj kaj
digne kunligos la arton de la antikva
Romo, kun ti tute moderna.
Kunligita al la antikva urba centro per
suite en bas de la colonne précédente