PAGE DE LA FEMME Chronique Espérantiste COSTUMES TAILLEURS NOS TRICOTS RECETTES DE TANTE MIMIE ELLE PLEURE EDUCATION FAMILIALE ROBE POUR BEBE SAVARIN DE FAMILLE OMELETTE AUX MOULES CHICOREE DE BRUXELLES A LA HOLLANDAISE LES ROCHERS CONGOLAIS RAMEQUINS AUX ROGNONS. 9. LA PATRIE DU 10-2-40. Le tapis de neige s'étant transformé en nn véritable cloaque, et la température ayant remonté de façon appréciable, nous avons brusquement renoncé notre accoutrement d'hiver. Seuls les bottes et le capulet imper méable ont encore notre faveur, pour nous préserver de l'eau dans laquelle nous patan- geons, et de celle qui nous tombe du ciel, ('improviste. Nous avons trop chaud, quelle ironie, avec nos gros manteaux d'hiver. Mous étouffons dans nos capuchons de four rure. C'est, que nous avons été rudement aguerris par ces six semaines de froid intense. Pour la première fois cette année nous avons vu quelques apparitions très timides de costumes tailleurs et de suite nous avons songé celui que nous portions l'an der nier. Une écharpe bien chaude, et quelque garniture de fourrure feront l'affaire. Si la jupe est défraîchie, peut-<ëtre y aurait-ili moyen de faire un nouvel ensemble en ache tant un tissu rayure s'harmonisant avec la veste, ou quelque écossais très sobre de colo ris. Un peu d'ingéniosité et de goût, et nous parviendrons combiner un ensemble qui paraîtra neuf. Si les frimas de l'hiver se représentaient nouveau, hypothèse très vraisemblable, nous laisserons le tailleur l'aspect nouveau re poser un peu dans l'armoire et nous serons très heureuses de le trouver prêt met tre an premier beau jour. Fournitures. Laine ciel 3 fils 100 gr., laine rose angora, 10 gr.. laine blanche angora, 10 gr., soie végétale ciel. 100 gr. Aiguilles N* 3 ]/i Hauteur 36 cm. La laine bleue se travaille avec un fil de soie. Monter 100 m. bleues laine et soie), 14 rangs jarretière prendre l'angora rose, 4 r. jersey, 8 r. jarretière bleus tricoter alors 18 cm. en jersey bleu. Au dernier rang, faire 31 diminutions dans le cours du rang il teste 69 m., 4 r. jarretière bleus, 2 r. jersey angora rose, 4 r. jarretière bleus (ceintu- te). Pour le corsage cotes de 2 m. endroit, 1 m. envers. En faire 28 rangs. Ne travail ler que sur 12 cm. pour 1 épaule, abandon ner le reste, faire 2 r. sur ces 12 m. abandon ner les 12 m. Reprendre les autres rabattre 35 m. pour l'encolure 2 r. sur les 12 der nières mailles. Tricoter ces 12 m. Monter 45 m. pour l'autre encolure, remonter la suite les 12 m. abandonnées. Faire le 2e côté dt la robe comme le 1er, en sens inverse. Manche. Monter 48 m. en bleu, 6 rangs jarretière, puis 2 r. jersey en angora rose, 4 r. jarretière bleus. A partir de ces 4 derniers rangs, rabattre 3 m. au commence ment de chaque rang tricoter 6 cm. de jer sey bleu (toujours en rab. 3 m. au début). Rab. les m. restantes. Les pois blancs et roses se brodent après coup au point de mailles. Au lOme rang jersey bleu (après la bor dure jarretière)faire 1 rang de pois blancs, comme suit chaque pois se compose de 2 m., 4 m., 6 m.. 6 m., 4 m., 2 m. Faites le 1er pois 7 mail, du bord de droite, les Pois suivants 23 m. les uns des autres. Après ce rang blanc, un rang rose, 1 mail le au-dessus le 1er pois 14 m. du bord de droite et les pois suivants, 23 m. les uns des autres. Passez 12 rangs bleus et faites les 2 mê mes rangées de pois. Aux manches, 2 pois blancs et 1 pois rose. Faites les coutures et montez les man ches. Un rang de br. au crochet 1 enco lure, avec 2 brides pour la fermeture. Quelques pensées. Le bonheur est incertain et passager, le devoir... seul est certain et éternel. X... Le travail est une école de dévouement aussi bien que de justice. Pour vivre, il Lut que l'homme soit utile autrui. X... Le savarin est un gâteau exquis, mais fort difficile réussir, et d'une longue manipula tion. Faites blondir au four de la mie de pain rassis. Lorsque cette mie est devenue très sè che et très friable, écrasez-la au pilon pour en former une fine chapelure, bien égale. Mettez dans un saladier trois bonnes cuil lerées soupe de cette chapelure et trois cuil lerées de sucre en poudre, puis trois jaunes d'oeufs bien frais. Travaillez soigneusement ce mélange l'aide d'une cuiller de bois. Battez en neige ferme, au frais, les trois blancs d'oeufs, ajoutez-les au mélange; amal gamez bien le tout et versez dans un moule savarin (les moules savarin sont unis, en forme de couronne) bien beurré et saupou dré de farine sur la couche de beurre. Mettez four doux environ trois quarts d'heure. Démoulez chaud et mettez l'offi ce jusqu'au lendemain. Une heure avant de servir, faites sur le feu un bon sirop épais avec cinq cuillerées de sucre et deux cuillerées d'eau. Lorsque ce si rop est assez épais, retirez-le du feu, parfu mez-le avec un peu de bon rhum, et, lors qu'il est froid, au moment de servir le sava rin, arrosez-le copieusement avec cette sau ce. S. L. Battez les oeufs blanc et jaune, comme pour une omelette ordinaire. Faites cuire dans un répipient des moules, sans ajouter d'eau, mais en assaisonnant avec du sel, du poivre et un bouqet garni. Quand les mou les sont cuites, retirez-les de leurs coquilles. Faites cuire l'omelette, comme l'ordinaire, versez les moules dessus et repliez-la en deux. 1 kg. de chicorée de Bruxelles. 1 50 grammes de jambon. 100 grammes de Présent vieux râpé ou de Hollande vieux râpé. Yi litre de lait. 40 grammes (2 cuillerées soupe) de beurre. 40 grammes (4 cuillerées soupe) de fa rine. un peu de sel. Cuisez la chicorée comme d'habitude et faites-la bien égoutter. Entourez chaque chi- con d'un morceau de jambon et disposez-les dans un plat gratin. La sauce se prépare pendant la cuisson du légume. Faites un roux blanc en incorporant la farine au beurre ramolli et en ajoutant le lait, laissez cuire quelques instants et ajou tez la presque totalité du fromage (sauf une cuillerée soupe) et le sel. Recouvrez les chicorées de la sauce, sau poudrez avec le fromage restant, mélangé une cuillerée de chapelure et parsemez de noisettes de beurre. Faites gratiner au four. Travaillez dans une terrine, deux cent cinquante grammes de noix de coco râpée, sept cent cinquante grammes de sucre cris tallisé et un quart de litre de blancs d'oeufs, soit 7 8 blancs. Mettez la terrine sur le côté du fourneau pendant que vous travail lez la pâte, pour chauffer légèrement celle- ci. Beurrez légèrement une platine saupou drez d'un nuage de farine et, l'aide d'une cuiller, faites cuire, au four doux, et laissez sécher l'étuve. Hacher finement V-j rognon de veau. Laissez prendre couleur dans 30 gr. de beurre ajouter poivre, sel et le jus d'un demi-citron couvrir la casserole et laisser étuver pendant V2 heure. Lier le jus avec un peu de fécule, dé layée dans une cuillerée soupe de Madè re. Découper des rondelles de pain, comme indiqué ci-dessus les frire ensuite dans la poêle avec 30 gr. de beurre et 20 gr. de graisse. Recouvrir chaque croûton d'une cou che de hachis passer avec le pinceau du blanc d'oeufs sur le hachis pour qu'il ad hère bien au croûton. Glisser au four doux pendant 5 minutes. Dresser sur un plat, sur une serviette pliée et servir bien chaud. J'ai compris ta misère, Compris ta muette prière... Défiant, de Janvier, les cinglants météores, Mes doigts ont dévêtu la terre J'ai semé du pain Tu vécus jusqu'au lendemain... Voici venir de plus douces aurores Encor, je sème un peu de pain Et tu reviens le lendemain. Si je te rends Au printemps, Chanteras-tu Petit oiseau, berceras-tu La terre Francine FORGES. QUELQUES CONSEILS PRATIQUES D'EDUCATION 1Comment rendre les enfants sincères. Pour réussir dans le travail de l'éduca tion c.-à-d. pour cultiver les bonnes dispo sitions et extirper les mauvaises tendances de l'âme de l'enfant, il est évident qu'il faut, de toute nécessité, connaître ces dispositions et ces tendances. Si l'enfant est hypocrite et menteur, la difficulté de les connaître devient extrêmement grande. Voilà pourquoi nous devons avant tout nous efforcer de rendre les enfants sincères. A cette fin, ne donnons jamais l'exem ple du mensonge, car le mauvais exemple des parents est, pour les enfants, le plus élo quent appel au mal. Arrière donc l'hypocri sie, le mensonge et la ruse Ne soyons pas d'une sévérité excessive en mettant l'enfant dans l'alternative de mentir son avantage, ou de dire la vérité et d'être puni. Ne laissons pas supposer l'enfant qu'il pourrait mentir en lui disant Je croit que tu mens Disons plutôt Je suis certain que tu diras la vérité Ne lais sons pas germer en lui l'idée de la possibilité du mensonge car l'idée incline l'acte Ne vantons pas l'habileté de l'enfant qui aurait pu, grâce au mensonge, se tirer d'un mauvais pas ce serait l'encourager la récidive, d'où naîtrait l'habitude du men songe. N'arrachons jamais l'aveu d'une faute par une promesse de pardon, surtout si l'on ne doit pas tenir cette promesse. Et surtout n'encourageons pas les en fants au mensonge (ce conseil n'est pas inutile). Certains parents recommandent ex pressément leurs enfants de tromper leur instituteur sur le motif d'une absence ou de tricher au cours d'un examen. - Au contraire Donnons nos enfants l'exemple de la franchise la plus entière dans nos paroles et dans nos actes. Exaltons et récompensons leur fran chise courageuse en pardonnant, par exem ple, une faute avouée. Croyons-les aussi longtemps que nous ne pouvons contrôler leurs dires cela leur donne une haute idée de la vertu de fran chise. Mais punissons sévèrement les menson ges volontaires, surtout les premiers. Distin guons toutefois et châtions d'une manière différente nos enfants mentent par timidi té, par peur, par suggestion, par méchanceté parfois mais on en a vus qui mentaient par charité par exemple, pour 'sauver un coupa ble. Abstenons-nous de questionner un en fant coupable de certaines fautes qu'il lui ré pugne trop d'avouer. Une allusion claire et un redoublement de surveillance s'imposent dans ce cas. Invoquons le précepte divin Tu ne mentiras point Et faisons voir les consé quences du mensonge qui tôt ou tard se pro duisent et sont toujours funestes. La komitatanoj kaj la membroj vivas en harmonio sub la sankta signo de L'Es- pero Bruga grupo estu beno por Rega Belga Ligo Esperantista kaj por Internacia Esperanto-Ligo Alten ni tenu la verdan standardon Portu ni ciam la verdan ste- lon Parolu ni Esperanton MORALA RAPORTO de la FREZI- DANTINO Prezentita, la 23an de januaro, je lajaia Generala Kunsido de Rega Societo Bruga Grupo Esperantista En la jaro 1891, Dro Zamenhof skribis en La Esperantisto La graveco de nia afero estas nia fera sildo kaj laborado. konstanteco kaj pacienco, pacienco, kon- stanteco kaj laborado, konstanteco, labo rado kaj pacienco estas fortoj, per kiuj ni devas venki. Pri tiu ci difino, mi de- ziras komenci mian raporton gi estas pravigo de nia konduto ekde 1902, kon- firmo de cio, kion ni plenumis dum la jaro 1939, instigilo al daùrigo de nia sintenado. Neniam mi sufice rediros al vi ke, se ni volas sukeese propagandi por Espéranto, ni devas tion fari laù la konsiloj, la ekzem- plo, la vivo, la verko kaj la Espéranto de Zamenhof mem. Ni estu pioniroj, ni estu apostoloj, ni disvastigu kun respekte- go la Zamenhof an ideon Vere, Espéran to estas cies proprajo, tamen al ni ne estas permesite tusi al gi por gin difekti ni ne adaptu Esperanton al ni, sed ni submetigu al la ideo, al la idealo de Zamenhof, ling- vo-kreanto. Kie ni povas trovi resumon de tio, kio estas necesa por venki Ciuj el ni tion scias Ciuj el ni tion neniam for- gesos Estas en la teksto de nia himno esperantista La Espero Estas en tiu himno ke ni cerpis la forton kaj l'a volon per kiuj ni konservis la vivon de nia kara grupo. Kiel floris tiu nova sento en nia grupo Per sankta harmonio dank'al pacaj batalantoj inter kiuj re gis sankta amo kaj kiuj formis ron- don familian per laboro paca por eterna beno Tiele, en Brugo, nia gru po venkas Cu vi komprenas kial mi insistas por ke, ciumarde, ni kantu Roce nian himnon Tiu himno ekflamigas nian ardon al batalo Gi konservas nian celon, al la venko sur la rekta vojo Kial Es péranto gis nun ne venkis cie Cu post tiu ci milito gi fiaskos Espéranto gis nun ne venkis le) car multaj, multaj esperantistoj ne sekvis la vojon montritan de Zamenhof, ili ne legis lian verkon, ili ec ne kantis nian himnon 2e) car pacigilo inter popoloj ne povis dissaltigi la obstinajn barojn en turmenti- ta Eùropo de 1918 gis 1939 Se nenio nek neniu kapablis savi la pacon, kial oni po vus postuli tian miraklon de Espéranto 3e) car multaj kleruloj timas lingvon internacian, kiu ne estante esprimilo de iu civilizeco, povus helpi al la invado de la bolsevismo. Cu Espéranto fiaskos post la nuna mi lito NE... se Francujo kaj Britujo opinias ke Espéranto estas la slosilo, kiu helpos ordigi kaj unuigi la novajn statojn de Eùropo. Kion ni, esperantistoj, devas fari por konvinki ilin pri la taùgeco kaj utileco de Espéranto. èNi ja scias ke en vivas.)Kion ni devas fari por akeeli la ven- kon Kiel esperantistoj daùrigi nian sintenadon, kiel mi al vi klarigis en la komenco de tiu ci raporto. Kiel Belgoj resti ciam fidelaj al nia Rego, Honora Pre- zidanto de Rega Belga Ligo Esperantis ta al nia lando, Belgujo, al nia trikolo- ra standardo, al nia moto Unueco donas fortecon Kiel Bruganoj ami nian grupon, ion oferi por gia ekzistado, vizit- adi la kunvenojn, partopreni en la festoj... helpi Ni memoru ke oni jugos Esperan ton laù la personoj, kiuj gin parolas kaj disvastiges. Tial, malcedeme ni esprimu, en ciuj cirkonstancoj, nian amon al nia Rego, simbolo de nia patrolando Za menhof estu nia modelo en nia grupo, ni estu modelaj Belgoj en nia lando Nia grupo, en tute verdeco, estas 37 jara, sen- lace kaj senhalte gi instruas kaj propagan- das ne forgesante la fundamentajn prin- cipojn de siaj Honoraj Prezidintoj Sroj Witteryck kaj Botwood kaj de sia Honora Prizidanto Sro Dtervaux. La grupo apar tenas al ciuj membroj, ciuj zorgu pri gi suite en bas de la colonne précédente

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Le Sud (1934-1939) | 1940 | | pagina 9