LA MATERNELLE CINEMAS THE 4 RHYTHM - ACES RUE AUX LAINES, 23, BRUGES MAISON D E M A N Etat-Civil de Bruges MERCREDI 6 MARS 1940 COURTRAI MOUSCRON OSTENDE BRUGES YPRES PETITE REVUE ECONOMIQUE DE LA SEMAINE Téléphone n° 10 DE CEINTURES POST-OPERATOIRES, CEINTURES DE GROSSESSE ET PTOSES GENERALES APPLICATION JUDICIEUSE LONGUE EXPERIENCE Ses spécialités: Nœuds de Bruges Pains d'amandes Pains d'épices, etc., etc. A 20 HEURES au Théâtre de Bruges le fameux quatuor vocal Hollandais m Willy VERVOORT, du Théâtre Scala de La Haye Jef DE WINTER, du Théâtre Carré d'Amsterdam Renaat GRASSIN, Jon SCHAERS Olga LUXY, de I N I R Le Black and White Jazz-band Comité de la Flandre Occidentale de l'Œuvre Nationale d'Aide aux Familles des Militaires Places de 4 20 francs. Location au Théâtre. 5. LA PATRIE DU 24-2-40. LA TOUTE PREMIERE MAISON POUR LE CHOIX BREIDELSTRAAT, 14, RUE DE LA BRIDE BRUGES LE TOURISME A la séance de la Chambre de Mercredi dernier, M. Geûens est intervenu dans la discussion sur le budget des communica tions, en faveur du tourisme, dans les ter mes suivants En ma qualité de représentant d'une vil le touristique, je désire dire quelques mots du tourisme. Le gouvernement doit mettre tout en œuvre pour favoriser le tourisme. Nous devons suivre l'exemple de l'Améri que et de l'Italie qui consacrent des som mes considérables la propagande touris tique. En raison des circonstances actuelles, nous ne pouvons probablement compter que sur la Hollande cette année. Dans ces conditions, il faut supprimer les passeports pour faciliter l'entrée de notre pays. Cette mesure favoriserait surtout la ville de Bru ges et le littoral. Le conseil supérieur du tourisme doit mettre tout en œuvre pour que nous soyons prêts après la guerre. Il faut surtout faire ressortir les beautés de notre pays. Notre industrie hôtelière doit répondre également aux exigences de notre époque. Notre in dustrie nôtelière est actuellement dans la détresse. Nul ne l'ignore. Le gouvernement doit rechercher les remèdes adéquats. Qu'on n'oublie pas que cette industrie est grevée d'hypothèques concurrence de 225 millions de francs. De nombreux hôteliers se demandent comment ils parviendront payer les inté rêts. En Suisse, il existe une banque spéciale pour l'industrie hôtelière. Nous n'avons au cun organisme de ce genre. Les hôteliers réclament, juste titre, une réduction du taux de l'intérêt. Ensuite, il serait souhaitable d'examiner la possi bilité d'ajouter les intérêts au capital. Le fisc, lui aussi, doit se montrer raison nable. Alors, on aura fait quelque chose pour lie salut de 'industrie hôtelière. D'a bord, il faut que celle-ci puisse vivre ensuite, on pourra envisager des mesures d'importance secondaire la suppression du belga la simplification des forma- ités en vue de l'obtention d'un passeport, etc. Nous espérons que vous contribuerez lésondre cette question angoissante. NAISSANCES. Du 17 février. André De Lodder, rue Est du Marais. Daniel Houtteman, rue Est du Marais. John Corbeel, rue Est du Marais. Jacques Cantaert, Groeninghe. Christia- ne Deleye, rue de l'Incendie. Du 18 février. Herman Van Maele, rue Est du Marais. CHristiane Tas, rue Est du Marais. Raphaël Vandekerkhove, rue Est du Marais. Ivan Saelens, Quai Ste Anne. Wilfrid Vermote, Quai Ste Anne. Cécile Gailliaert, Quai de la Poterie. Godelieve ^anwalleghem, Quai Ste Anne. Richard De Schepper, Quai Ste Anne. Du 20 février. Guido Maenhout, rue Est du Marais. Annettc Verté, rue Est du Ma- ra's- Remi Bousson, rue Est du Marais. Hélène Gobrecht, rue Est du Marais. Mia Bellaer*, rue Est du Marais. Paul Bonté, rue des Carmes. 21 Février. Hubert Verhaeghe, Petit Sac. -Jean Leerman, rue Est du Marais. Diana Willems, idem. Jacques Decloed:, idem. Jean De Weerdt, idem. Achille Hynderickx, rue Courte des Ménétriers. Hubert Tamsyn, rue Est du Marais. Syl vain Bouûaert, idem. Jeanne Beuckels, idem. Roland Maene, Quai Ste Anne. - Gilbert Despriet, idem. 22 Février. Godelieve Maréchal, rue Porte de Gand. Eric Loose, rue Est du Ma rais. Suzanne Vernammen, rue des Che valiers. DECES. Du 17 février. Albeeric Vincent, fer mier, 64 ans, veuve de Irma Devolder, rue Notre Dame. Marie Hollevoet, 71 ans, veu ve de Léopold Renty, id. Evariste De Laen- der, boulanger, 54 ans, ép. de Valer.tine Le Comte, id. Du 18 février. Charles Lams. religieux, 72 ans, rue de la Bouverie. Henri Moer- man menuisier, 53 ans, veuve de Augusta Vansteene, rue de la Grange. Odette De- cloedt, 8 mois, rue Pannebeke. 21 Février. Renilde Bouvy, 47 ans, ép. Victor Vanbelle, rue Notre-Dame. -Maria Vanheerswyngels 86 ans, rue du Marécage. Maria Rummens, 26 ans, ép. Pierre Roe- lants, rue Notre-Dame. Simone Pin^elon, 3 m., rue de la Barrière.' Rorând Hoste, 1 an, rue Frères Fonteine. 22 Février. Firmin Caliauw, 61 ans, cél. rue Albert Rodenbach. Edmond Laroche, 74 ans, religieux, rue des Aiguilles. MARIAGES. Du 17 février. Médard Deprest, verrier, rue des Dockers avec Rachel Carpels. s. pr. Chaussée de Coolkerke. PUBLICATIONS. Du 17 février. Frans Hilderson, empl. avec Marie Vanmoerbeke, institutrice. Mau rice Bostyn, débardeur avec Marcelline Hoste, ouvr. Gustave Wenes, ingénieur avec Mar celle Selschotter, s. pr. Emile De Rous, nickeleur avec Marie Martens, demoiselle de megasin. DU 22 AU 29 FEVRIER 1940 avec les COMEDIAN HARMONISTS et les MILLS BROTHERS. Ce GALA FLAMAND est donné au profit du FEESTPALEIS Alerte en Méditerran- née avec Pierre Fresnay. TOUS. ROYAL CINEMA Un homme de trop bord avec Annie Ducaux et Th. Bourdelle. AD. Les aventures d'un écossais. INCONNU. GOUDEN LANTEERN Au soleil de Marseille avec Festerat et Charpin. AD. RES. Ville de Lumière avec Madeleine Robinson et Daniel Lecourtois. AD. RES. SUPER SCALA L'Insaisissable avec Roger Pryor et Thurston Hall. TOUS. Le dernier négrier avec Warner Baxter et Wallace Beery. ADULTES. REX Nuit de Décembre. ADULT. L'empreinte du Loup solitaire avec Warren William et Virginia Weidler. ADULTES. FAMILIA pour TOUS. Les mentions en CAPITALES ORDI NAIRES sont les directives de la D O G I P. CINEMA DES FAMILLES Inter mezzo avec Hilde Sessak et Henry Loren- zen. ADULT. La fille de la Madelon avec Henry Garat et Ninon Vallin. TOUS. EDISON Le crime vaincu avec Ches- ter Morris et Helen Mack. AD. Espion ne par vengeance avec Sally Eilers et Allan Lane. TOUS. VIEUX-BRUGES Le récif de corail avec Jean Gabin et Michèle Morgan. AD. RES. Voix du cœur avec Brigitte Hor- mey et Willy Birdel. AD. RES. CROSLY PALACE Marie Waleivska avec Greta Garbo et Charles Boyer. AD. RES. La belle de Mexico avec Ray Mil- land et Dorothy Lamour. AD. RES. NOVA CINEO Le drapeau rouge avec Hans Atbers, Olga Tchechowa. IN CONNU. Attente d'amour avec Irène Dunn et Charles Boyer. AD. RES. K. VOLKSBOND De Witfe. TOUS. SAINT JEAN Maman. TOUS. RIALTO Le roi des gueux. TOUS. Boulou, idole de la jungle. TOUS. OPEX Le roi et la figurante. AD. RES. PALACE Le déserteur. AD. RES. Règlement de compte. AD. RES. FORUM L'étrange nuit de Noël. AD. RES. Chérie. TOUS. CAMEO Tobbewu hindou. AD. RES. CINEMA FLORA Menaces sur lu ville avec Georges Brent et Gloria Dick son. AD. RES. Belle Etoile avec Jean- Pierre Aumont et Meg Lemonnier. AD. VIEIL YPRES Mariage double avec William Powell et Myrna Loy. AD. RES. - Maître chat Père Noël (Dessin animé en couleurs) Sur scène Les deux clowns musicaux Fernando et Yardy. t L'étude fort copieuse, que le Ministre des Affaires Economiques a fait parvenir cette semaine au Sénat, nous fournit des in dications objectives et réconfortantes sur quelques aspects de la politique économi que pratiquée par le Gouvernement, depuis le début des hostilités en Europe. Et tout d abord sur la politique des prix. La guerre pouvait avoir des conséquences fort graves sur les prix intérieurs, en rai son notamment de l'épuisement de certains stocks, des achats inconsidérés, des diffi cultés de transport maritime, de la spécula tion. Le moyen radical d'empêcher toute hausse des prix aurait été de diriger d'auto rité tout le commerce. Mais le Gouverne ment n'a pas voulu s'engager dans cette voie périlleuse. 11 a préféré exercer plutôt le rôle de modérateur et de conseil. Par l'obligation de déclaration des stocks, par la fixation d une échelle de prix maxima, par une organisation rationnelle de la po lice du commerce et par des contacts fré quents avec les représentants des impor tateurs et des distributeurs, il est ainsi par venu freiner une hausse en elle-même iné vitable et empêcher les abus spéculatifs. On a souvent dénoncé, et avec raison, le danger d'une hausse exagérée du coût de a vie en Belgique. Des comparaisons faites par les auteurs des documents analysés, il résulte et on peut s'en féliciter que la hausse jusqu'ici maintenue chez nous dans les mêmes limites que dans d'autres pays neutres, placés devant les difficultés peu près identiques. L év olution comparée de 1 index des prix de détail et de l'index du coût de la vie, en Belgique, révèle par ailleurs que ce dernier a monté moins vite que le pre mier. Ceci provient de 1 influence exa gérée, sur l'index des prix de détail, de' certains produits exotiques devenus rares par suite des circonstances exceptionnel les du début du conflit. Si on tient compte d'autre part qu'en Belgique l'évolution des salaires suit les mouvements de cet index des prix de détail, on pourrait en tirer la conclusion que la hausse des sa laires a été trop rapide et plus forte qu'elle n'aurait dû être normalement. C'est la raison pour laquelle la Conféren ce Nationale du Travail, tenue au mois de décembre, a eu soin de préconiser une stabilisation temporaire des salaires. On ne sait pas encore quel taux l'in dex des prix de détail sera fixé pour le mois de février. Il semble toutefois qu'on puisse prévoir une hausse légère, en rai son de la température exceptionnellement rigoureuse que nous subissons depuis près de deux mois. Ce qui renversera certaines prévisions, puisque l'index a l'habitude de baisser en février, par suite des in fluences saisonnières. Cette hausse ne se ra cependant pas assez forte pour provo quer une nouvelle modification des sa laires, suivant la résolution de la Con férence Nationale du Travail. Il est remarquer d'ailleurs que l'ex pansion de notre commerce extérieur exi ge que le prix de revient de notre produc tion ne soit pas aggravé, sous peine de rencontrer des difficultés dans nos rela tions commerciales avec l'étranger. Après avoir subi fortement le choc provoqué par la guerre, nos importations et nos expor tations ont marqué une forte tendance au redressement c est ainsi que, comme 1 écrit 1 auteur de l'étude, par rapport aux mois correspondants de 1930, le recul de nos exportations, qui atteignait et viron 20 en septembre, ne s'élève plus qu'à 12 pendant le quatrième trimestre. De meme pour les importations, le recul Pi^S 50 a été réduit moins de 30 Autre constatation fort encourageante et sur laquelle on peut insister avec satis faction Ja valeur unitaire moyenne de nos importations s'est maintenue, pen-

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Le Sud (1934-1939) | 1940 | | pagina 5