VANDAMME
ANNONCES
NOTARIALES
AUX ANCIENS PRIX
GERARD VERBOVEN
LES ECHECS
«DNS BROOD
LOTERIE COLONIALE
PETITE REVUE
ECONOMIQUE DE LA
SEMAINE
J. et P.
1940
TOESLAG Woensdog 13 Maart
1940
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jaar boven lasten, zonder pacht.
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Notaris Henri VAN CAILLIE,
te BRUGGE, Moerstraat, 54.
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te BRUGGE, Spanjaardstraat, van
JABBEKE, Oude dreve en Zomerstraat.
in 4 koopen. Gebruiker Charles Algoet mits
1819 Fr. 's jaars. Vrij 1 Oct. 1940.
Samen afzonderlijk ingesteld 80.000 Fr.
Samen afzonderlijk ingesteld 33.000 Fr.
Ingesteld 20.000 Fr.
Plakbrief met plan op aanvraag.
(5827)
STAD BRUGGE
Op Dinsdag, 19 Maart 1940, te 11
uur, in de zittingzaal van het Schepencol-
lege, ten Stadhuize, Burg, te Brugge
Lot 1 te BRUGGE borgtocht 5.000
Frank.
Lot 2 te ZEEBRUGGE borgtocht:
2.000 Frank.
Prijs van het lastenbo?k 20 Frank.
Het lastenboek ligt ter inzage van een-
ieder in het Secretariaat van den Dienst der
Werken, Hoogstraat, 6, te Brugge, waar
het mits voorafgaande betaling van 20 fr.,
ofwel mits voorafgaande storting of over-
schrijving eener som van 20 Fr. naar de
postcheckrekening No 4595.03, van het
Secretariaat van den Dienst der Werken,
Hoogstraat, 6, te Brugge, kan bekomen
worden.
(5833)
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petite merveille L'autre Beau pro
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Cornet d'Or Place Simon Stévin
Bruges
se trouvant le long de la route Vijfwege-
Jabbeke.
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(5834)
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Gewone Algemeene vergadering op
MAANDAG 11 MAART 1940, te 15 u.
te Brugge, Oude Burg, 19.
D a g o r d e
1° Verslag van den beheerraad en commis-
sarissen
2° Goedkeuring balans en winst- en ver-
liesrekening op 31 December 1939
3° Ontlasting aan den Beheerraad
4° Kiezing van twee beheerders en twee
commissarissen.
(5832)
encore 800 lots de 2.500 Francs,
encore 200 lots de 10.000 Francs
encore 64 lots de 20.000 Francs,
40.000 et 100.000 Francs,
encore 44.000 lots de 100 et 250 Francs
et toujours le GROS LOT
UN MILLION
TIRAGE EN MARS
Au cours d'une récente intervention au
Sénat, le Ministre des Finances a annoncé
que 1 Emprunt de 1 Indépendance avait rap
porté jusqu maintenant p,us de 900 mil
lions ae irancs. il ne lait aucun doute que
nous avons maintenant atteint de très près
le milliard. Lette information, jointe
cette autre du renouvellement pour qua
torze mois de 000 millions de bons du
trésor venant échéance le 1er mais pro
chain, montre combien sont encore fortes
la position économique de la Belgique et
sa confiance dans ses destmées. Surtout
quand on fait la comparaison avec d au
tres pays neutres, piaces dans une situation
semblable la nôtre et obligés de recourir
une forme d emprunt forcé.
En fait la situation de la Belgique re
vêt des aspects assez encourageants. Nous
avons dit déjà que les récents accords con
clus avec ta France et 1 Angleterre assu
rent nos approvisionnements alimentaires
et industriels, comme iis nous permettent
de continuer un commerce normal, même
avec tous les pays belligérants. Notre pays
doit ces avantages son souci de prati
quer une politique de stricte neutralité.
C'est pourquoi il lui a été permis encore
d'acquérir une importante flotte améri
caine. Plusieurs pays neutres avaient vou
lu réaliser l'opération avant nous. Grâce
1 esprit d'initiative de nos industriels et
1 appui total qu'ils ont trouvé auprès de
nos dirigeams, ils ont pu réussir une opé
ration difficile. Comme le ministre des
communication le déclarait, nous avons
pu ainsi combler les vides cfeusés dans
notre tonnage maritime, depuis 1 ouver
ture des hostilités, et aller même au
delà. Et tout ceia, sans qu'il en coû
te un centime l'Etat et sans que les
finances publiques courent aucun risque.
Mais il sera nécessaire de persévérer dans
cette politique d'achat ou de location de
bateaux étrangers, si nous voulons assu
rer nos transports maritimes.
Sans doute nos chantiers navals peu
vent sortir des unités de commerce im
portantes. Mais avant qu'elles soient con
struites, il faut attendre un temps que les
événements ne nous permettent pas de to
lérer. Cependant, il est intéressant de no
ter que nos chantiers navals connaissent
actuellement une belle activité. Les chan
tiers Cockerill, Hoboken, travaillent en
effet la construction de deux navires de
4.000 tonnes et de cinq autres de 8.300
tonnes les chantiers Boel construisent
deux bateaux de 2.800 tonnes et un de
1.500 tonnes, tandis que les chantiers Bé-
liard, Ostende, vont sortir deux petites
unités pour le service dans les ports.
A un autre point de vue, la semaine a
été marquée par une série d'événements
notables, tant au point de vue économique
que social. Comme on le sait, une deuxiè
me session de la Conférence Nationale du
Travail a été ouverte lundi, par un dis
cours du Ministre du Travail. Celui-ci a
rappelé ses auditeurs les résultats ac
quis au cours de la première session de
1939. Il leur a démontré aussi le devoir
de collaboration qui s'impose tous les
facteurs de la production, sous les dures
nécessités de la guerre. Nous avons *dit
déjà quel est le programme de cette nou
velle session.
On a appris de même avec plaisir
qu'une première réunion avait eu lieu de
la Commission mixte des mines. Cette
commission ne s'était plus réunie depuis
le mois de décembre, la suite de la déci
sion prise par les délégués des patrons de
ne plus assister aux réunions. Cette attitu
de mettait en darger l'existence de la
Convention collective du travail dans les
mires et risquait d'ouvrir une nouvelle ère
de difficultés dans l'industrie du charbon.
Aussi est-il heureux qu'on soit parvenu
redonner vie cette commission, qui est
presque le type de la commission paritai
re. A l'occasion de la première réunion de
cette année, qui s'est tenue jeudi, le Mi
nistre a fait apoel l'esprit de collabo
ration de ses auditeurs, oui ont étudié la
mise en application, dans l'industrie char
bonnière. des recommandations de la Con
férence Nationale du Travail concernant
les salaires. Ils re sont pas encore parve
nus se mettre d'accord. Mais on p°ut
espérer un résultat prochain, peut-être
pour la réunion qui a lieu ce jeudi 29
février.
Il est grand temps d'ailleurs que Je
calme regne dans 1 industrie charbonniè
re et que 1 on s y mette résolument au tra
vail. t,n effet, au cours des semâmes ue
froid intense, que nous venons de iraver
ser, le pays a manqué de charbon, ii
rait injuste den rendre responsable lit
production seule. Amsi qu if lesrnte dune
note omciene ou fvimistere des Allante
Economiques, îi laut en effet faire porter
la responsabilité ou manque ae cliainui
sur le froid lui-meme, qui a apporte ues
entraves considérâmes aux nanspoiu
C'est ainsi que les charbonnages au îniu-
bourg nom pu disposer de tous tes wa
gons de chemin ae ter qu'us auraient
vouiu, pour suppieer aux transports par
eau, dont lis ont 1 habitude. U autre part
une des raisons du manque de chaînon
doit être trouvée dans la réduction de nos
importations, qui sont tombées, pour J
mois de janvier 19aO, Io9.20i tonnes,
contre 64/.760 tonnes, pour le mois uë
janvier 1909. Cependant, on ne peut p.;,
ser sous snence la chute de noue extrac]
tion. La production des trois dernier-
mois, soit donc novembre et décembr
1939 et janvier 1940, est tombée 7 mil
lions 5J1.340 tonnes, contre 7 millier
761.090 tonnes pour les mois correspon
dants de 1938 et 1939. Les chiffres ci
dessus n ont toutefois pas une vaieur pé|
remptoire parce que, pendant ces mo
nous avons eu plusieurs grèves dans 1
mines. 11 faudra donc attendre les résul
tats d un mois normal et de lq remise e
activité des charbonnages du Flénu, pou:
apprécier les effets des nouvelles mesur
prises en vue de l'augmentation de 1
production et pour envisager éventueli
ment la nécessité de prendre des mesur
complémentaires, l'instar des autr
pays producteurs, qui ont porté le temp
de travail bien au delà de huit heures.
Il n empêche que la politique économi
que actuelle de la Belgique doit être o
rientée nettement vers une augmentatio;
de toutes les productions possibles. Nou
avons en effet couvrir des dépenses e:
traordinaires cause de la guerre. Nou]
devons aussi compenser, par un surcro
d'activité dars les industries qui ma
chent, les difficultés rencontrées par toj
tes les industries, dont l'activité normal
est entravée complètement par les hostj
lités. L'économie de la Belgique dans 1
guerre est soumise des obligations no
velles. Nous ne sommes pas libres de 1
négliger. Nous devons au contraire en t
nir compte et y conformer notre condu
te.
Nous devons notamment veiller a
maintien et au développement de nos d
bouchés l'exportation. Et ce prop«
nous croyons devoir signaler l'intérêt qu'
y a pour nos industriels et nos exporte
teurs se mettre en rapnort avea le se
vice du Commerce Extérieur au Ministè
des Affaires Etrangères. Ce service poss
de des renseignements et des propositio
d'affaires auxquels on n'attache général
ment pas assez d'attention. Nous avo
appris ainsi récemment que notre repr
sentant commercial Capetown avait
gnalé, en six mois, 140 propositions d a
faires portant sur un nombre triple d'à
ticles. Les industriels bel ares ne s'en
sruèro inmiiétés. Il y a là une ignoran
ou une négligence regrettables.
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