PAGE DELA FEMME
LE COIN DES
PHILATELISTES
RECETTES DE
TANTE MIMIE
QUE DE FOIS
«PHILATELIE»
QUELQUES PENSEES
TRICOT
quelques bonnes recettes de
poisson pour le careme
dorade perdue.
merlan a la mariniere.
escalopes de colin sauce
bearnaise
harengs marines
a la normande.
INFORMATIONS
NOUVELLES
belgique.
ET
france.
grande bretagne.
surinam.
yougoslavie.
la poste a la foire interna
tionale de bruxelles
les echanges
TIMBRES-POSTE
m
MAISON
17, rue philipstock, 17
9. LA PATRIE DU 2-3-40.
Prenez une dorade d'une livre environ,
écaillez-la avec soin, enlevez la tête, faites-
la cuire un quart d'heure l'eau salée.
Egouttez, enlevez les arêtes et pilez le
poisson. Pour faire la farce, ajoutez gros
comme le poing de mie de pain rassis
trempée dans du l'ait et égouttée), du per
sil, des ciboules hachées, deux jaunes
'œufs et deux blancs battus en neige, sa
lez et poivrez le mélange, ajoutez quelques
cuillerées de vin blanc, mettez la composi
tion dans un plat garni de graisse, sau
poudrez de chapelure eit d'herbes hachées,
passez au four pendant cinq minutes. Ser
vez avec sauce tomate ou béchamelle.
Un gros merlan ou quatre petits beur
re, vin blanc, sel, poivre, un jaune d'œuf,
i citron, un litre de moules.
Ecaillez le merlan, ratissez-le légèrement
avec un couteau coupez le bout de la
queue et les nageoires videz, lavez et es
suyez. Placez le merlan, posez-le sur un
plat et tenez au chaud versez la cuisson
dans un sautoir faites-la réduire de moi
tié, épaississez avec du roux blond, liez d un
jaune d œuf, ajoutez jus de citron et un
morceau de beurre. D'autre part, faites
cuire des moules après les avoir retirées
de leur coquille, dressez-les autour du mer-
an. Couvrez le tont avec la sauce, passez
four quelques instants et servez chaud.
(Quatre tranches de colin, trois jaunes
œufs, mie de pain, beurre et huile, deux
cuillerées de farine, un verre d'eau, sel,
poivre, une forte pincée de cerfeuil et d'es
tragon hachés très fin, quelques gouttes de
vinaigre, une échalote hachée, trempez les
escalopes de colin dans un jaune d'œuf et
dans la mie de pain.
Faites-les cuire doucement la poêle
dans du beurre et de l'huile mélangés, puis
servez-les avec une sauce béarnaise ainsi
(réparée faites fondre un morceau de
beurre, gros comme un œuf, ajoutez-y deux
cuillerées de farine et mouillez avec un
grand verre d'eau, salez et ajoutez deux
jaunes d'œufs, un seul bouillon surtout
et retirez aussitôt du feu. Cette sauce doit
être assez épaisse ajoutez-y, au moment
e servir, une forte pincée de cerfeuil et
d'estragon hachés très fin et quelques gout
tes de vinaigre que vous avez fait cuire
avec une échalote hachée. Voilà un plat
économique et très relevé.
Choisir des harengs verts laités et œu-
*és très frais, les nettoyer et les ranger par
couche sur une claie dans une terri-
"e, en les alternant de sel et finir par
<®e couche de sel les y laisser vingt-
quatre heures. Les dégager du sel. Mettre
fans une terrine de terre allant au feu une
orte couche de condiments, jusqu'à ce que
a terrine soit pleine. Verser sur les harengs
fa vinaigre l'estragon bouillant, de façon
a les submerger. Mettre la terrine sur le
au, faire donner un bouillon et la reti-
er après quarante-huit heures, on peut
as utiliser. Il faut avoir soin de les retirer
ec un service la salade et ne jamais y
iettre les doigts si la terrine doit rester
1 vidange. Ils peuvent se conserver deux
"(ois.
L. t**
Que de fois, se fatiguant la tâche, l'on
entrevoit soudain 1 injuste appréciation
dont sera gratitié l'effort accompli.
Que de bonnes intentions, durement,
niées que de beaux sentiments méconnus.
Que de rudes, que d humiliantes exigen
ces vitales que de poids bien lourds, lor-
cément, soulevés.
Que de conseils reçus avec gratitude,
pourtant, ne pouvant être suivis que de
blâmes alors, que d abandons immérités.
Que de fois, espérant un bienveillant ac
cueil, quélques phrases amènes, un sourire
affectueux, l'on est désillusionné par des
paroles indifférentes, un regard glacial.
Que de reproches inattendus froissent la
sensibilité, l'instant même où le cœur a
vraiment besoin d'un réconfort.
Que de fois la souffrance morale se joint
inopportunément la souffrance physique.
Que de fois en travaillant, que de fois
pendant une conversation, durant une réu
nion mondaine, que de fois au cours d'une
maladie, les paupières secourent l'amour-
propre, font refouler les pleurs.
Que de larmes retenues le jour, coulent
la nuit.
Que de fois, en quelques heures, la terre
aiguise les rugosités de son sol pénitentiai
re
Et qu'il serait doux de sentir toujours...
toujours... la compréhension d'une âme ai
mée, d'une âme pleinement clairvoyante
La compréhension totale, la perception
exacte de l'affection éprouvée, des fibres les
plus intimes qui l'acèrent, de l'énergie dé
ployée pour reprendre courage la com
préhension compatissante.
Plus doux encore... la compréhension
unie l'aDDrobation sincère du moindre
reste extérieur ou intérieur.
Ce serait comme un baume puissant anni
hilant le mal un baume suave répandu sur
la plaie.
C'est impossible...
Aucune créature ne possède ce raffine
ment de conception.
Nous sommes tous des frères hélas
des frères inconnus l'un de l'autre.
Inconsciemment, nous nous blessons
nous nous déprimons mutuellement.
Nous infligeons un jugement sévère au
chagrin pur, au vrai chagrin digne de pi
tié, tandis que nous plaignons un être lâ
che.
Nous demeurons insensibles devant la
douleur profonde, savamment, héroïque
ment voilée nous nous empressons autour
d'une contrariété superficielle.
C'est impossible
Les yeux humains se croient si grands
ouverts et sont peine entr'ouverts, sou
vent clos, sur les misères d'autruit.
Nos déchirements secrets sont ils, donc
réellement incompris
Non.
Si chaque fois que nous sommes brisés
par les hommes, levant les yeux vers la
Croix, vers le Ciel, vers le Tabernacle, se
lon que nous nous trouvons chez nous, sur
la route, réfugiés dans l'Eglise nous racon
tons notre mal Celui qui écoute, écoute
encore, écoute patiemment la longue plain
te terrestre, ou, d'un soupir, nous Lui tra
duisons nos tristes pensers, ou, trop las
pour prier, nous nous voilons simplement
le visage des deux mains, afin d'échapper
aux regards gênants, afin de n'être plus
vus que de Lui... nous sentons cette com
préhension parfaite laquelle nous aspi
rons sans cesse, celle du Cœur adoré de
Jésus.
Mais quel sublime soutien si, po
sant chaque acte de la vie, grave ou mini
me, conformément la loi du bien, de la
justice, de la charité, la loi du Sauveur
si, agissant dans la tribulation-comme dans
la joie, dans l'ombre comme dans la lu
mière, dans la solitude comme au sein du
monde, avec soumission entière la voix
de la conscience si, ne quittant jamais
le droit, tout droit chemin tracé par le
Christ, nous sentons l'approbation Suprême
jointe la compassion Divine...
Sous le souffle consolateur du Bon
Dieu, notre peine se transforme en une
bienheureuse extase.
Francine Forges.
Il paraît que nous aurons sous peu de
nouveaux timbres en Belgique. Il serait
question d'une émission au profit des Œu
vres de la Reine Elisabeth. En ce moment
des données officielles nous manquent en
core et de ce fait nous ne possédons pas de
plus amples informations quant au nombre
de timbres ou leur valeur faciale, pas plus
que nous ne savons ce qu'ils représenteront.
D'autre part nous estimons que le stock
des petits timbres au type Sceau de l'Etat
sera épuisé avant longtemps. Nous nous ba
sons sur le fait que les émissions précédentes
l'ont été dans un laps de temps analogue.
Le type bois héraldique fut émis en 1929
et remplacé par la série Belgique récoltan
te en 1932, donc déjà après trois ans.
Cette dernière émission fut épuisée en 1936,
soit après quatre ans. Verrons-nous une
nouvelle série en 1940 Cela ne nous éton
nerait guère.
Le 15 février-deux timbres Pour nos
soldats ont été émis. L'un, un bleu-vert,
valeur faciale 1 fr. 4- 50 c., représente un
soldat montant la garde aux colonies. Il
nous paraît que ce guerrier a plutôt l'allu
re d'un touriste fatigué, se reposant dans
l'ombre bienfaisante de quelque palmier.
L'autre timbre, couleur lilas-brun, 60
c. 40 c., nous montre un soldat au front
franco-allemand, dans une attitude plus mi
litaire.
De notre humble avis ces deux vignettes
ne peuvent soutenir la comparaison avec les
deux timbres émis il y a deux ans au profit
du monument la gloire de l'Infanterie
française.
Nous lisons dans L'Echo de h Timbro-
logie que le postmaster général a décidé de
ne pas émettre les timbres qui devaient, en
Mai prochain, commémorer le centenaire du
penny black. Cette décision a été accueillie
avec regret en Angleterre, et tant dans la
presse philatélique que dans les journaux
quotidiens on peut lire de nombreux arti
cles demandant qu'elle soit rapportée
Le Times ajoute L'Echo, suggè
re que l'on devrait faire d'une pierre deux
coups, et étudier une série qui, tout en cé
lébrant le mémorable centenaire, pourrait
être vendu avec une surtaxe au profit des
œuvres de guerre
Une jolie série de quatre timbres de
bienfaisance, émise au profit de différentes
œuvres, a paru fin janvier. Les vignettes
sont des reproductions de portraits de fem
mes indigènes. La valeur faciale totale de la
série est de 30 cents.
Ce pays a commémoré le 5e anniversai
re de la mort dramatique de son roi Alexan
dre 1er par l'émission d'une série de quatre
timbres surtaxe, notamment 1 d. 4- 50 p.
rouge, 1 d. 50 1 d. rose-rouge, 2 d. 4-
1.50 d. brun-lilas, 3 d. 4- 2 d. bleu.
Enfin une nouvelle série de bienfaisance
a vu le jour elle est vendue au profit des
employés des P. T. T. et comprend cinq
valeurs avec surtaxe 50 p. 4- 50 p. jau
ne-brun et brun 1 d. 1 d. vert et vert-
noir 1 d. 50 1 d. 50 carmin et brun:
i d. 4- 2 d. lilas-rose et brun-lilas 4 d.
4- 4 d. bleu et bleu-noir.
Imprimée en doubles-tons, cette série est
aussi jolie que ses devancières des trois an
nées précédentes.
Vraiment la Yougoslavie ne traîne pas au
labeur en moins de trois ans elle a émis
dix séries de timbres surtaxe
A l'occasion de la Foire Internationale
de Bruxelles, qui aura lieu au Heysel, du
6 au 17 mars 1940, il sera mis en service
au stand de propagande des P. T. T. (Pa
lais No 4) un timbre date spécial, pour
l'oblitération des valeurs d'affranchisse
ment en cours.
Le public est cordialement invité visi
ter ce stand où sera installé un comptoir de
vente de timbres pour collections.
Afin de faciliter les échanges entre nos
lecteurs, nous présentons cette rubrique en
numérotant les offres.
1. Demande un bel exemplaire du 40
centimes médaillon Léopold I, filigramme
LL encadré. Offre en échange un 2 frs.
casqué neuf.
2. Demande timbre exposition Bor-
gerhout ou Charleroi 1936. Offre l'er
reur BELGIQUF, de la série Inondations
1926, en bloc de 4 neuf.
3. Demande timbres France neufs de
1929 1939. Offre timbres neufs de
France de 1921 1926.
4. Demande 5 fr. neuf série Antitu
berculeux 1931, Reine Elisabeth. Offre
en échange série complète en blocs de qua
tre de la série Antituberculeux 1926.
5. J'offre le catalogue Yvert 1939
en très bon état, en échange de tim
bres de France (grand format, émis
sions de 1938-1940, jusqu'à 5 exempl. du
même, pour 150 fr. de cote Yvert 1940.
Ecrire au bureau du journal. W. v. H.
pour COLLECTIONS
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BRUGES
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BRUGES ET ENVIRONS.
Le bonheur est un état durable dans le
quel le plaisir surpasse la peine.
De Saint-Lambert.
Le bonheur est un état tel qu'on en dé
sire la durée sans changement.
Fontenelle.
Il y a infiniment peu de mauvaises
chances dans le monde si l'on fait la pârt
de celles qu'on aurait pu éviter.
Beethoven.
N'accusez pas les autres de vos insuc
cès cherchez la cause de vos malheurs en
vous-même, et si vous n'êtes pas aveuglé
par la vanité, vous la trouverez et vous ap
prendrez ainsi éviter le mal. Le remède
vos malheurs est en vous-même.
Tolstoï.
Une lectrice nous a demandé un modèle
pour tricoter des chaussettes pour un en
fant de 8 10 ans. Nous tâcherons d'en
faire paraître un la semaine prochaine dans
notre Page de la Femme.
Nous nous ferons un plaisir de répondre
toute demande de nos lectrices, concer
nant les tricots. Qu'on s'adresse au bureau
du journal.