AVIS DE DECES
VIEUX BRUGES
CINEMAS
BRUGES
PETIT ELOGE DES
ORDRES MILITAIRES
Etat-Civil de Bruges
On nous prie d'annoncer la mort de
MONSIEUR
Julien - Jean VAN POTTELBERGHE
né Bruges, le 6 avril 1886 et y pieuse
ment décédé, le 18 mars 1940.
Les absoutes, suivies de l'inhumation
dans le caveau de famille au cimetière de la
ville, ont eu lieu le Vendredi-Saint, 3 h.
de relevée, en l'église paroissiale de Sainte
Walburge.
Un service solennel a eu lieu le mardi
j 16- mars dans la même église.
Les messes grégoriennes seront dites en
I église des RR. PP. Jésuites.
Les personnes qui n'auraient pas reçu de
faire-part sont priées de considérer le pré-
sctlt avis comme en tenant lieu,
l'Iace des Biscayens, 2.
(5846
JOURNEES DE FORMATION
EUCHARISTIQUt
l'ius do 550 personnes sont venues assis
ter aux journées de formation eucharis
tiques qui se sont tenues les 27 et 2o mars
1 Ecole Normale des Dames de Saint
André, sous la présidence du T. R. Chanoi
ne Mahieu.
Le thème général de ces journées fut
comment former l'assistance la Mes
se- -? -
Les différents conférenciers donnèrent
d utiles indications, des suggestions inté-
r -sautes. La. première journée fut marquée
par la contribution hautement appréciée
di-s religieuses de Y orselaere.
Personne n'ignore plus combien ces
Néurs ont travaillé et travaillent encore
un meilleur rendement de l'enseignement
de la religion l'école.
D'intéressantes conférences furent éga
lement données par l'Abbé Berquin de
l'Ecole Normale de Thourout. l'Abbé Van
tde'Velde. le R. P. Y'an Maele O. Prâem,
'Monsieur Van Eyek.
Son Excellence Mgr. Lamiroy daigna
apporter aux participants de ces deux bien-
1;usantes journées, sa bénédiction, ses en
couragements, son mot d'ordre. Il exprima
le désir que ces journées de formation
exeercent une influence profonde et dura
ble.
Programme du 29 mars au 4 avril 1940
LES HORIZONS PERDUS
avec Ronald COLM ANlsabcl
JEWELL et E. E. HORTON.
S O. S. VERTU
avec Miriam HOPKINS.
MILLAND et Wa/ter ABEL
Rau
OU 29 MARS AU 4 AVRIL 1940
Les mentions en CAPITALES ORDI
NAIRES sont les directives de la D O C I P.
CINEMA DES FAMILLES Musique
du Port avec Fritz Vaerewyck et Van
Lcemput. TOUS. Paganini avec Ivan
Pcfrovitch et Marie Belini. TOUS.
NOVA CINEO Lui et Elle avec Irè
ne Dunn et Charles Boyer. TOUS RES.
-i Oh, Mister Porter avec Will Hay et
Graham Moffatt. TOUS.
VIEUX-BRUGES Les horizons per
dus avec Ronald Colman et Isabel Jewell.
TOUS RES. S. O. S. vertu avec Miriam
Hopkins et Ray Milland. AD. RES.
CROSLY PALACE La revanche de
1 arzan avec Glen Morris et Eleanor Holm.
'YD. RES. La fugue de Mariette avec
Hddy Nelson et Jeannette Mac Donald.
AD. RES.
FILM SUR THERESE MARTIN
A LA GILDE
Des galas cinématographiques auront
lieu du 5 au 12 avril la Gilde, rue du
Vieux Bourg.
Au programme
1 I Le peintre de la madone, Hans Mem-
Hng.
2l Le génie de 1 Agneau de Dieu Jean
Van Eyck.
3) Thérèse Martin, film sur Sainte Thé
rèse de Lisieux.
Les séances auront lieu tous les jours du
5 au 12 avril 2 h. 5 h. 8 h.
La séance inaugurale aura lieu le 5 avril
5 h. en présence de S. Ex. Monsieur
Baels, gouverneur de la province.
Prix des places 5 4 3 et 2 frs.
Enfants admis.
A LA MINQUE DE ZEEBRUGGE
Durant la semaine du 20 au 26 mars il
a été vendu M lots de poisson pour frs.
302.045. La vente des crevettes a atteint
52.646 frs. 50 pour 8792 kilos des prix
variant de 3-70 9-40 le kilo.
PUBLICATIONS.
Du 8 mars. -Jean Joly, boulanger avec
Clara Van Biervliet, pr. Emile Ryelandt
avec Lucrèce Ruysschaert, s. pr. Benoni
Geldof, négoc. avec Irène Karelsen, demoisel
le de magasin. Jean Boey, dessinateur avec
Andrée De Vent, empl. Raymond Dupon*,
tapissier avec Irène Stevens, s. pr.— Gaspard
Driessens, sous-lieutenant avec Louise De Cock,
s. pr. François Baert, sous-off., avec Mar
guerite D'hollander, s. pr. Edmond Croes,
boucher avec Alice Vancanneyt,' s. pr.
MARIAGES.
Du 23 mars. Alphonse Spee, forgeron,
Assebrouck avec Camilla Van Renterghem, s.
pr., rue Snaggaard. Charles Tackoen, mar
brier, Forest, avec Jeanne Baete, s. pr. rue
de l'Affût. Alfred Jooris, gendarme, Quai
des Dominicains avec Mariette Pilaert, s. pr.
rue des Blanchisseurs.
Du 26 mars. Gustave Martens, employé,
Assebrouck avec Fernande Jansen, demoiselle
de magasin, rue de la Chapelle. Joseph
Pauwels, mécanicien, St André avec Marcellina
Vereecken, tailleuse, rue Nord St Pierre.
Rogier Vanderbruggen, garagiste, rue Longue
avec Alice De Hulsters, empl., rue Longue.
François Hilderson, empl. rue des Jacobines
avec Marie Vanmoerkerke. institutrice, rue des
Aiguilles. Jean De Cock, empl., d'hôtel,
Grand'Place avec Emma Kerrebroeck, servante,
id. René Vane, boucher, rue des Ciseaux,
avec Morie Vanden Berghe, s. pr. rue des Car
mes.
NAISSANCES.
Du 23 mars. Cécile Defloo, rue Est du
Marais. Jeannine Acke, rue Est du Marais.
Willy Stoens, rue Est du Marais. Eric
Van Loo, rue Est du Marais. Jules De
Roeck, rue Est du Marais. Frieda Dene-
weth, Quai Ste Anne. Charles Ramaon,
Quai Ste Anne. Christiane Depape, rue Ste
Claire.
Du 26 mars. Roland Verhaeghe, Petite
rue des Tonneliers. Marcel Loiseaux, rue
Longue. Marie De Coster, Quai Ste Anne.
Henri Claeys, rue des Ciseaux. Marie
Vanden Berghe, rue Bollaart. Oswald De- 1
cloedt, rue du Foin. Rita Huys, rue Ste
Catherine. Viviane Bruyer, rue Ste Catheri
ne. Eric Coppejans, rue Est du Marais.
Jeannine Maenhout, rue Est du Marais.
Noëlla Demuynck, rue Est du Marais. Annie
Van Ryckeghem, rue Est du Marais. Fran-
cine Smessaert, -rue Est du Marais. Maurice
Van Poucke, rue Est du Marais. Roland Van
Brabant, rue Est du Marais. Jean Lib-
brecht, Quai Long.
DECES.
Du 23 mars. Anna Ons, mén. 52 ans,
ép. de Léon Van Eenooghe, rue du Foin.
Charles Lingier, 76 ans, veuve de Judith Ra-
baey, rue Notre Dame. Firmin Rys, ouvr.,
35 ans, ép. de Madeleine Decuypere. id.
Marie Vandeputte ouvr., 20 ans, cél., id.
Mariette Wintein, 13 ans, rue du Commér-
ce.
Du 26 mars. Honoré Huyghe, 45 ans,
ouvr., ép. de Berthe Bulkens, rue Notre Da
me. Léon Verlinde, 10 ans, rue Est du Ma
rais. Marie Calier, 79 ans, veuve de Alphon
se Coucke, rue Nord du Sablon. Irma Du-
prez, 75 ans, religieuse, rue d'Argent. Ca
mille Vanhove, 60 ans, ép. de Victorine De-
visscher, rue Gheerwijn. Emma Gurdebeke
79 ans, ép. de Bernard De Witte, Quai de
la Poterie. Jacobus Huybrecht, ouvr., 39
ans ép. de Constance Driessens, rue du Persil.
Les tabacs A. DE NEVE sont appré
dés par les connaisseurs pour leur qualité
et doux arôme. (511)
envisageons, et n'ont aucune intention de
le faire. Il faut signaler pourtant que l'Or
dre Souverain de Malte recrute en Italie
nombre de personnes, qui appartenant la
noblesse, se consacrent au service des armes.
Durant la guerre d'Espagne, l'Ordre de
Malte a mis un train sanitaire la disposi
tion des blessés espagnols transportés de Li-
vourne Bologne pour y recevoir les soins
de l Hôpital espagnol de cette ville. Son
rôle n'est donc pas en Italie purement ho
norifique, et l'on peut espérer que les Che
valiers de Malte formeront dans l'armée
italienne le ferment d'une élite.
Qu'il s'agisse de la résurrection du Tem
ple, de l'adaptation ou de la création d'un
autre ordre de chevalerie, ce qui importe
c'est de renouer notre époque la tradition
de pur idéal chrétien du Moyen Age. Un
ordre conçu de la sorte permettrait de ren
dre le maximum de services que l'on peut
attendre d une Armée Chrétienne.
(s.) INGHAM.
5. LA PATRIE DU 3(43-40.
TRIBUNE LIBRE
Les événements internationaux qui une
fois de plus ont mis l'Europe en armes, in
vitent les chrétiens d'ardentes réflexions.
En quelques mois on a vu disparaître de la
carte d'Europe non seulement l'Autriche et
la rchéco-Slovaquie, mais aussi la Polo
gne. citadelle catholique de l'Europe Orien
tale qu'un quatrième partage restitue son
destin de pays martyr, et de martyr essen
tiellement chrétien puisqu'elle en ressuscite
ra spiritualisée par l'épreuve, l.es événe
ments de Finlande qui étonnent le monde
sont la promesse d'une revanche de la Jus
tice sur les spoliations violentes.
Après vingt ans d'efforts pour assurer la
paix, on se voit obligé reconnaître les la
cunes d'une tentative digne de succès plus
certains, et la dure nécessité des circonstan
ces oblige remettre en honneur certaines
vertus chrétiennes trop oubliées par nous.
Les pays que la tourmente a jusqu'à pré
sent épargnés, se voient tenus de redoubler
de vigilance, et la multitude d'hommes rap-
pellés sous les drapeaux met en relief ce
qu'il y a de noblesse et d'ascèse véritable au
service des armes.
Pour éviter la brutalité d'une exaltation
pàïenne de la force il n'est pas inutile de se
tourner vers l'exemple de courage militaire,
de noble détachement que nous ont four
ni les Chevaliers du Moyen Age. L'armée
est un immense champ d'apostolat chrétien
et social, notre pays peut se féliciter d'en
avoir compris l'importance. Le rôle de l'of
ficier, la discipline imposée aux corps et aux
âmes sont mis en évidence par l'âpreté des
événements, et pour la première fois peut
être dans notre pays, nous voyons pour
quoi ce fut un officier, le Comte de Mun
qui se trouva être l'initiateur du mouve
ment catholique social. Pour la première
fois nous saisissons autrement que par des
livres, comment un Psichari a pu trouver
dans l'Armée la voie de la vie chrétienne.
Les compétitions matérielles jettent une
ombre sur les meilleures causes, et l'on
peut regretter qu'il n'y ait plus comme au
temps des Croisades un idéal mis suffisant
ment en relief pour entraîner les enthou
siasmes. A voir les choses de près, la réalité
n'était pas au 12me siècle tellement diffé
rente de celle qui se déroule sous nos yeux.
Bien des médiocrités, bien des fautes ont
souillé les plus belles entreprises, et ce qui
nous manque sans doute, c'est l'idéalisme
qui empêchait les générations précédentes
de s'y attarder.
Pour enflammer cet idéal, pour donner
au service des armes un élan essentiellement
chrétien et militaire, le Moyen Age avait
créé les Ordres de Chevalerie celui de Mal
te, celui du Temple, d'autres encore, qui
ont écrit les plus belles pages de l'histoire.
Saint Bernard, l'illustre Abbé de Clairvaux,
rédigea de sa main une Louange de la Mi
lice Chrétienne, qui fut la Règle du Tem
ple. Après sept siècles elle semble écrite pour
nos contemporains. Véritable Ordre reli
gieux. le Temple imposait aux chevaliers
une vie chrétienne virile et exemplaire
l'austérité, la pauvreté, la prière formaient
la substance d'une Règle qui obligeait ses
membres ne lutter que pour une cause
juste, ne jamais abuser de leur force. Les
Templiers passaient le temps s'exercer
aux armes, s'entraîner la guerre tandis
qu'à d'autres heures ils se livraient la
prière et la récitation de l'Office divin.
Quelle force dans cette Règle adaptée
la vie des guerriers Sans doute ne peut on
notre époque ressusciter sous cette forme
les anciens ordres de Chevalerie il demeu
re que leur exemple puisse nous inspirer. Il
existe sans doute pour les laïcs officiers ou
civils bien des ressources spirituelles, mais
certaines de celles-ci comme les Fiers Or
dres ne paraissent pas adaptées la vie mi
litaire car il leur manque ce je ne sais quoi
qu'on ne pourrait trouver ailleurs que dans
un ordre de chevalerie adapté notre épo
que et qui intégrerait la vie militaire dans
l'idéal religieux. Que l'on s'imagine le si
mulant qu'offrirait aux âmes une milice dé
pouillée de toute fadeur et de toute bigote
rie.
Certains ordres, tel celui de Malte ont
subsisté jusqu'à nos jours, mais recrutés
uniquement dans la noblesse, ils ne sem
blent pas destinés remplir le rôle que nous
(suite en bas de la colonne précédente)