P U B L I C I T Y
EDUCATION
FAMILIALE
BIBLIOGRAPHIE
UNE GRANDE EXPOSITION
PROFESSION RELIGIEUSE
HEUREUSE NAISSANCE
LE MONT DES OLIVIERS (suite)
26-28 rue Longue des Pierres
COURTRAI
LE MARCHE... SANS VIANDE
LES MARCHES A COURTRAI
LA POPULATION DES COMMUNES
DE L'ARRONDISSEMENT DE
COURTRAI
POUR NOS MOBILISES
LE TOURING-CLUB DE COURTRAI
L'AUTORITE DANS LA FAMILLE
QUELQUES NOTES SUR LES
ORIGINES ET L'HISTOIRE DE LA
PEINTURE FLAMANDE (suite)
8. LA PATRIE DU 4-5-40.
COURTRAI
I
M. Baels, gouverneur de la Flandre oc
cidentale, a pris l'initiative d'aider les ar
tistes nécessiteux de sa province. A cette oc
casion il a inauguré une belle exposition de
peintures et de sculptures au théâtre com
munal de Courtrai. L'on remarquait parmi
les personnalités MM. R. Gillon, prési
dent du Sénat Tahon, député; Claeys, sé
nateur le bourgmestre, M. Mayeur les
échevins, le doyen Camerlinck et plusieurs
artistes exposants.
Dans son discours d'inauguration, M. le
gouverneur Baels remercia les artistes dont
le renom a depuis longtemps dépassé nos
frontières, pour leur aide généreuse l'œu
vre de soutien de leurs collègues moins heu
reux dont plusieurs connaissent dans les
temps difficiles que nous traversons, la
vraie misère. Il ne faut pas que des talents
réels disparaissent dans cette époque trou
blée c'est pour cela que cette exposition
a été organisée.
Ces paroles furent longuement applau
dies. Les visiteurs firent ensuite le tour de
la salle.
L'exposition restera ouverte jusqu'au 15
mai.
L'on annonce de Hérent-lez-Louvain que
la Rév. Sœur Marie-Louise de Montfort de
la Congrégation des Sœurs Blanches d'Afri
que a prononcé en la chapelle du Noviciat
ses vœux perpétuels.
La Rév. Professe n'est pas une inconnue
pour les organismes de Jeunesse Coutrai-
sienne. Fille aînée de Mr et de Mme Ed
mond Vercruysse, elle s'était fort dévouée
durant sa jeunesse aux œuvres d'apostolat
et principalement son œuvre de prédilec
tion, le Patro des Godelieves, où elle a
laissé par sa charmante simplicité, sa géné
rosité d'âme et sa bonne humeur inaltérable
un souvenir durable et reconnaissant.
La Rév. professe se prépare, après avoir
terminé ses études, partir pour les Mis
sions Africaines du Congo-Belge et se re
commande au souvenir pieux de ses ancien
nes amies.
Mr et Mme Maurice Vanneste-Sebruyns
font part de l'heureuse naissance de leur
premier-né, qui a reçu au baptême le nom
de Etienne
En dessous de la Coupole, qui remplace
actuellement l'ancienne ouverture laissée en
mémoire de l'Ascension au sommet du
Sanctuaire dans la basilique de St Hélène,
on montre le rocher calcaire et dur dans le
quel Jésus laissa, d'après une tradition qui
n'est pas de foi, l'empreinte du pied gauche
en 'montant du ciel. Saint Jérôme et Saint
Cyrille de Jérusalem disent avoir vu même
l'empreinte des deux pieds.
On rencontre dans le voisinage de la mos
quée la grotte de Sainte Pélagie c'est
ici, qu'au 5me siècle, la comédienne Mar
guerite, célèbre par sa beauté, ses richesses
et ses désordres, fort connue Antioche et
convertie par Saint Nonne, évêque d'Edes-
se, vint sous le nom de Pélagie, mener une
vie pénitente pour expier dans les larmes et
les prières sa vie licencieuse. Elle y mou
rut et y fut ensevelie.
Le quatrième sommet est le Mont du
Scandale ainsi appelé parce que le même
Salomon, qui avait bâti le temple de Jé-
hovah, fit élever ici un temple d'idoles
pour ses femmes païennes. En allant du
3me au 4me sommet, on passe l'endroit
où le Sauveur, se promenant avec les Apô
tres, leur enseigna le Pater
En 1869 la princesse de la Tour d'Au
vergne y fit déblayer les ruines d'une an
cienne église dédiée Saint Marc et élever
un couvent magnifique pour les Carmélites:
une aile, large et carrée, est ornée de 32
grandes plaques de marbre, dont chacune
reproduit dans une langue différente, la
Prière Dominicale Jugez de ma joie,
quand si loin de ma patrie, je vis briller
cette belle prière dans ma langue maternel
le
En sortant de l'église, on visite dans le
couvent la grotte souteraine où d'après la
tradition, les Apôtres composaient le «Cre
do ou Symbole de la Foi sur l'au
tel on voit douze statuettes représentant les
Apôtres chacun d'eux porte en main une
banderolle sur laquelle est imprimé l'article
que la tradition lui attribue. Nous re
nouvelons ici avec plaisir notre profession
de foi.
(A suivreLe Vieux pèlerin.
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n'oubliez pas de vous adresser
Le marché de Courtrai n'avait pas son
aspect coutumier lundi dernier. Les bou
chers dont les échopes occupent ordinaire
ment une si large place, n'avaient pas étalé
d'appétissants gigots. et pour cause. Le
récent arrêté royal interdisant la vente de
viandes fraîches le lundi entrait en applica
tion. Comme Courtrai ce jour coïncide
avec le marché, les bouchers chômèrent
Ils chômèrent, forcément, mais ils
étaient là quand même et ils se sont réunis
pour examiner la situation
Et si nous sommes bien informés, les
marchands-bouchers solliciteront de l'ad
ministration communale l'alutorisation de
présenter leurs marchandises un autre jour
de la semaine.
Voici les prix pratiqués aux marchés
hebdomadaires de Courtrai beurre 20 fr.
œufs 0.50 et 0.55 frs.
Volailles, gibier etc. Lapins 7.50 le
kilo poulets 20 fr. le kilo poules 9.50
10 fr. pièce pigeons 3.50 pièce ca
nards 15 fr. pièce oies 30 fr. pièce.
Légumes et fruits. Carottes 1.25 le
kilo chicorée de Bruxelles 1.50 2 fr. le
kilo, choux 0.50-0.60 pièce choux fleurs
3.50 pièce céleris 1.00 poireaux 1.50.
Voici, d'après le relevé officiel, le chif
fre de la population au 31 décembre 1939,
dans les principales communes de l'arron
dissement de Courtrai
Aelbeke 2.442 Avelghem 5.001 Bel-
legem 3.243 Dottignies 6.174 Espier-
res 986 Harelbeke 12.227 Helchin
1.053 Herseaux 7.018 Heule 7.647
Courtrai 41.320 Cuerne 7.589 Lauwe
6.814 Luingne 3.228 Marke 3.923
Menin 21.681 Moen 2.353 Mouscron
35.418; Reckem 4.388; Rollegem 2.529;
Saint-Genois 2.841 Tieghem 1.787
Vichte 2.241 Waereghem 12.034 We-
velghem 12.036 Zweveghem 7.940.
La population totale de tout l'arrondis
sement de Courtrai est de 268.376 habi
tants.
Dans le reste de la province, la popula
tion est répartie comme suit par arrondis
sement
Bruges 191.371 Dixmude 47.251
Ypres 120.746 Ostende 106.657 Rou-
lers 120.324 Tielt 72.654 Furnes
43.316.
La province de Flandre Occidentale
comptait donc 970.695 habitants au 31
décembre 1939, soit une augmentation de
4.785 âmes sur l'année précédente.
Répondant une demande des troupes
cantonnées Courtrai, Mr L. Vincx, Vice-
Président du Photo-Club Courtraisien, of
frit aux soldats une intéressante conférence
agrémentée de belles projections lumineu
ses dans laquelle il donna un aperçu des mo
numents remarquables de la ville avec ses
trésors d'art, ses coins pittoresques, ses ex
pressions folkloriques, récentes visites roya
les, etc. Ce défilé sur l'écran avec sa note si
variée obtint beaucoup de succès auprès
des nombreux soldats qui se pressaient dans
la vaste salle du local Excelsior Le
conférencier fut vivement félicité par les
autorités militaires présentes. Etant donné
la belle réussite de cette réunion, le Photo-
Club a décidé d'en Organiser d'autres régu
lièrement.
Nous donnons la suite du programme
des Cyclo-Tours organisés par la Sec
tion de Courtrai.
14 JUILLET Dép. 7 h. Tournai,
Antoing, Péruwelz, Bonsecours, Blaton,
Belœil, Leuze, Tournai.
21 JUILLET Dép. 7 h. Thielt, Mal-
degem, Aardenburg, Sluis (Siska), West-
capelle, Dudzeele, Bruges.
28 JUILLET Dép. 7 h. Ypres, Wul-
veringhem, Houthem (Yser), Roesbrug-
ghe, Poperinghe, Ypres.
18 AOUT Dép. 8 h. Sentier de Tour
nai, Escanaffles, Celles, St Hubert, Tour
nai.
20 AOUT Dép. 8 h. Berchem, Quarp-
mont, Renaix, Flobecq, Ellezelles, Frasnes.
I SEPT. Dép. 9 h. Mont de l'Enclus.
8 SEPT. Dép. 13 h. Heule, Gulle-
ghem, Winckél-St-Eloi, Rumbeke (Châ
teau). Retour par le Canal d'Ingelmunster,
Desselghem.
13 SEPT. Dép. 8,30 h. Desselghem'.
Waereghem (American Monument), Anse-
ghem, Caster, Tieghem.
L'autorité, pour le détenteur d'une for
ce morale, est le devoir de commander et de
se faire obéir.
Les éducateurs, les parents s'émeuvent de
la crise de l'autorité. Cette crise sévit par
tout on laisse aller, on discute avec les
subordonnés, on fait des concessions le
mal n'épargne même pas la famille.
Si après avoir reconnu le mal nous en
cherchons les causes, en vue de trouver le
remède, nous constaterons que bien souvent
le commandement est en défaut bien plus
que l'obéissance.
II est impossible de signaler toutes les
causes de l'amoindrissement de l'autorité.
Bornons-nous en étudier les plus certaines
concernant spécialement la famille.
1) L'affection inconsidérée des parents
pour leurs enfants.
Les parents recherchent les qualités de
leurs enfants et ferment les yeux sur leurs
défauts, ils veulent leur éviter tout effort
ils les consultent propos de tout et peu
peu ce sont les enfants qui commandent et
exigent. Pour la paix les parents cèdent, re
viennent même sur des décisions prises. La
puissance morale supérieure s'incline et ab
dique devant ceux qui devraient obéir.
L'autorité qui discute n'est plus l'au
torité
2) Certaines théories d'éducation préco
nisées.
Il faut dit-on «raisonner l'enfant».
En soi cette théorie n'est pas mauvaise
mais elle suppose de la part des parents des
qualités bien rares de tact et de clairvoyan
ce, et de la part de l'enfant une bonne dose
de raison, de sorte que l'on peut conclure
que la théorie n'est pas d'application géné
rale. Que l'on cherche attirer l'attention
de l'enfant sur le pourquoi des choses, sur
la prévoyance de l'autorité, sur sa volonté
d'obtenir le bien et d'éviter le mal, cela
peut être utile et augmenter la confiance.
(A suivre)
Il se fit aider de ses élèves et de ses colla
borateurs. Tantôt il exécutait lui même
toute l'œuvre, tantôt il peignait une esquis
se qui était ensuite reportée, ou bien l'é
bauche était faite par les élèves et il inter
venait pour remanier, marquer les accents,
etc.
Ceux qui le secondaient étaient eux-
mêmes des artistes, tels que Van Dyck,
Snyders, etc. L'intérêt de l'œuvre s'en
trouve renforcée et la patte du maître a
suffi pour y imprimer sa griffe éternel-
le (Lucien Solvay).
En 1626 il perdit sa femme lui laissant
deux fils et une fille. Quatre ans plus tard
il se remaria avec Hélène Fourment qui lui,
donna encore quatre enfants.
Aucun artiste n'a mêlé, comme lui, les
joies de la vie de famille la conception de
ses œuvres. Non seulement il a peint de
nombreux portraits où il se représente lui-
même avec son épouse et ses enfânts, mais
ses Vierges, ses déesses, ses nymphes ont le
visage et le corps d'Isabelle Brant ou d'Hé-
iène Fourment. Ses anges, ce sont ses en
fants. Ses amis sont faciles retrouver dans
certaines de ses compositions. Ses chevaux
et ses chiens figurent comme acteurs dans
les combats ou les chasses.
Ses toiles radieuses peuplaient bientôt les
églises et les couvents les cours étrangères
se faisaient un honneur de posséder de ses
œuvres. Presque tous les musées d'Europe
en possèdent.
Pierre-Paul Rubens meurt le 30 mai
1640 âgé de soixante-trois ans.
Ses œuvres principales sont
La Descente de Croix l'Erection de la
Croix. (Eglise Notre-Dame d'Anvers)
L'Adoration des Mages Le Coup de
lance La Communion de St François.
(Musée d'Anvers).
Le Jugement dernier -La chute des an
ges Portraits de Rubens et d'Isabelle
Brant. (Pinacothèque de Munich).
Le Calvaire Le Martyre de Saint Lié-
vin. (Musée de Bruxelles)
La Galerie de Médicis. (Louvre, Paris;
La Kermesse flamande. (Louvre, Paris)
Les Guerriers scythes et la reine Thomy-
ris. (Collection de Darnley, Angleterre)
Les Chasses. (Dresde et Berlin).
Etcetc
(A suivreAd. L.
Dans la nouvelle collection Bijou
Vient de paraître
LA LUTTE FINALE par Pierre Mauri
ce.
Dans ce roman, Pierre Maurice reprend
une question d'actualité brillante, celle du
communisme, en ayant soin de distinguer
entre l'homme et la doctrine, entre le mené
et le meneur. Son personnage principal,
le jeune et ardent curé du bourg où se dé
roule l'action, veut être le prêtre de tous.
Il sait que sous une écorce fruste, plus d'un
travailleur, embrigadé parmi les révoltés,
conserve dans un repli caché de son cœur,
cette aspiration vers une Justice et une
Bonté suprêmes.
Mais son apostolat se heurte un clan de
pharisiens modernes, catholiques de faça
de, qii prétendent lui dicter sa conduite.
L'action qui comporte des épisodes dra
matiques et pose d'intéressants problèmes
est vigoureusement menée.
Roman très vivant dont le style entraî
nant pousse sans désemparer le lecteur jus
qu'au dénouement.
Un volume 18 x 10, 224 pages, couver
ture illustrée en couleurs. Prix 4 fr. 50
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Du même auteur, au même prix Di
vorcée. Le forçat. Les abandonnées.
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mois un roman passionnant. 128 pages,
couverture illustrée.
Vient de paraître dans la sollection Arc
en Ciel.
QUAND GITANE DANSA par Paul Ma-
zurk.
Chassés de leur tribu, le vieux gitan
Barsali et sa petite-fille Ondolaya parcou
rent les routes. Ils vont aux Saintes-Maries
de la Mer, le grand pèlerinage des romani
chels, où Barsali tente vainement de se faire
réintégrer dans ses droits par le roi des
gitans et le Conseil des Anciens. Il doit
continuer sa route solitaire.
Ondolaya qui, sans le savoir, a fait la
conquête du jeune roi des gitans, Breda-
Iano, erre aussi de tribu en tribu.
Un montreur d'ours, Zoggour, s'éprend
d'elle et va l'enlever quand survient Iano
qui la sauve et l'éipouse dans la crypte des
Saintes-Maries de la Mer.
Cette histoire présente une étude extrê
mement intéressante des romanichels. Elle
est pleine de couleur, de vie, et abonde en
tableaux pittoresques et pathétiques.
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