Doornik en Ieperen. Remerciments. Jules Gerste. Une manifestation de polissons. Viens dans ma nacelle Gonseil communal d'Ypres. Elections provinciales. Nous ne pouvons d'ailleurs pas espé- rer que cette legon profitera aux cléri- caux De briefwisselaar derRèforme schrijft dat de kiezing van Doornik waarschijn lijk vernietigd zal worden. Ziehier één der feiten De klerikalen richtten in hun patronages en andere gestichten loterijenspelen zon der inzet waar schoone prijzen uitgedeeld werden aan de winners en aangename ver rassingen aan de verliezenden. Dit gebeurde gedurende de kiezing. Maar te Iep eren. Te Ieperen richt men dergelijke spe len zonder inzet in Men begint nu om er ons aan te ge wennen hetDoornikschesijstemaalhier binnen kort te laten bezig zijn. In ons laatste nummer wezen wij er op hoe men in de Pauwelszaal kan ge weten hebben voor welke partij zekere kiezers gestemd hebben. Dat is een oud sijsteem waarschijn lijk, oud zooals dat van Ronse. Het nieuwe komt van Doornik. Er zijn nog rechters te... Ieperen. Pier. Nons remercions sincèrement nos confrères de la Rèformede la Chronique et du Progrès I Ypres qui ont sympa- thiquement annoncé notre premier nu méro. Par suite de l'abondance des matières les articles en réponse au Journal ddY- pres ne pourront être insérés que dans notre prochain numéro. 11 en est de même pour notre feuille ton Au Convent. En séance du Conseil communal de Samedi dernier, M. Brunfaut a deman- dé des explications a M. Ie bourgmestre au sujet de la mort de Jules Gerste. M.Surmont a daigné répondre qu'un individu, ivre mort, ramassé le soir sur la voie publiqua, placé dans une cel luie au commissariat de police, avait été trouvé mort le lendemain vers 7 heures. Nous serait-il permis de demander si la police peut laisser pendant toute une nuitvoire même pendant tout un jour un individu, en état d'ivresse, dans une celluie oü il n'y a ni air, ni lu- mière et qui n'a que 90 centimètres de largeur II nous semble que le devoir de la police était de transporter Gerste a l'höpital de la Bourse. Mais il était moins fatiguant pour les deux agents de service de ne pas se déplacer. Quand, dans une caserne, un homme rentre ivre mort, il est défendu de le mettre en cellule. On le place sur un lit et on le surveille. Au bureau de police d'Ypres, on se gêne moins Ce n'est pas digne d'une administra tion communale de trailer de la sorte les malheureux. Riches et pauvres, heureux et misé- rable8, tous ont droit a Pair pur et a la lumière Tout un chacun peut constater la défectuosité de ces fameuses cellules construites a grands frais. Le premier individu qui y a été mis est parvenu a s'évaderen voici un autre qui y trouve la mort Nous demandons une enquête sur la disposition des cellules du commissa riat de police et sur la conduite des deux agents qui se prélassaient dans un dolce far niente pendant que Jules Gerste rendait le dernier soupir. (Style clerical, incident Ducorney.) II y a quelque temps, un enterrement se rendait au cimetière. Rue de Menin, il fut hué et sifflé par une bande de voyous calotins. Le comité du cercle catholique n'a pu empêcher ses membres de se livrer a leur manifestation. Est-ce défaut d'autorité sur ses mem bres Nous le croyons sans peine. Mais les faits qui se sont passés, rue de Menin, prouvent et que certains membres du cercle catholique sont des polissons, et que les chefs catholiques, s'ils ont ap- prouvé cette conduite, le sont égale- ment. On a signalé le fait a Popinion pu- blique et Popinion publique a répondu Nous n'insistons pas. (Aii' connu). Oü est-il le temps oü St-Pierre, sur l'ordre de Jésus, marchait sur les fiots agités de la rner de Galilée Hélas le doute ferait-il du ravage dans les raugs de ses successeurs On le croirait vraiment, quand on voit un prêtre douter de la puissance divine au point de craindre de périr dans l'accomplissementi de sa mission sacrée. Voici l'histoire dont on fait des gor ges chaudes a Comines et dans la ban- lieue. On colporte que M. le curé devait, pour célébrer lea saints mys- tères dans son église paroissiale, se confier dans une barquette aux fiots impétueux de Pinondation. Malgré les insistances réitérées et les prières ardentes de ses paroissiens, il se refusa a afironter un aussi graöd danger Certes, les anges du paradis ont dü se voiler la face c'était au grand jour de la Toussaint Les fidèles ont dü se contenter de la messe basse que le curé a dite au patronage et qu'il n'avait pas craint de faire annoncer par affiches Nous implorons pour lui la miséri- corde divine. N'est-ce pas le cas de répéter l'apos- trophe de Jésus a S'-Pierre Pourquoi avez-vous doutéhomme de peu cle foi Séance publique du 3 Novembre 1893. La séance est ouverte a 5 h. 5 m. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Echevins Brun faut, Gravet, Poupart, Vermeulen, Van Eeckhout, Breyne, Struye, Iweins, Boone,^ Begerem, Biebuyck, Conseil- lers Lorrissen, Secrétaire. AI- le Présidentavant d'aborder l'ordre du jour, fait connaitre qu'au- cun accident ne s'est produit a Ypres pendant la grande crue d'eau qui vient de se produire. II cite la vigilance de l'architecte de la ville et de l'adminis- tration des ponts et chaussées qui ont mis tout en oeuvre pour prévenir les dommages. 1/écoulemeut des eaux par le Wieltje a été contrarié par un éboulement a l'entrée de l'aqueduc. On pourra répa- rer promptement. II est regrettable que les conduites de décharge du bas sin de natation aient des dimensions trop restreintes. L'inondation de quel- ques caves a été due a l'élévation du niveau de la nappe souterraine. II y aura lieu de pratiquer deux décharges a l'étang de Dickebusch aux extrémités nord et sud de la berge l'écoulement d'eau étant insuffisant par le ruisseau qui n'a été crééque pour l'alimentation de la ville. M. Vermeulen constate que les eaux qui doivent servir a l'alimentation de la ville, sont détestables. II voudrait savoir oü en est la ques tion des eaux quand on mettra la main a, l'oeuvre M.le qui viennent rité supérieure, seront approuvés a bref délai. AI. Brunfaut désire avoir une expli cation au sujet d'un décès qui a eu lieu au bureau de police. AI. le Président réplique que ce fait ne regarde pas le Conseil et que toute assemblée délibérante doit rester dans le cercle de ses attributions légales. AI. Brunfaut déclare qu'il n'entend cntiquer personne, mais qu'il peut y avoir intérêt pour le public et pour le Conseil communal a être au courant d'un fait qui s'est passé. i Président espère que les dossiers mnent d'être expédiés a l'auto- L'honorable Conseiller croit qu'une personne arrêtée par la police pour ivresse peut dans certams cas avoir besoin de surveillance particuliere. M. le Président répond qu'une per sonne ivre morte avait été mise au bureau de police le soir La police relache les pochards après deux heu res sauf quand il leur est impossible après ce temps de rentrer chez eux. Tel fut le cas. La personne en question a été mise en celluie, la tête enveloppée de son habit et le corps enveloppé d'une couverture. L'agent de service l'avait entendue vers six heures du matin et quand il a ouvert la porte de la cellule vers sept heures, il l'a trou- vée couchée prés de la porte Un mé- decin appelé a l'instant a constaté la mort. Quoique personne ne soit en faute, des recommandatious spéciales seront faites au commissaire de police. Le Conseil émet un avis favorable sur les budgets de l'église de Saint Nicolas et de l'église de Saint Martin. Le Conseil approuve la construction d'un trottoir Marché au Bétail. II reste cependant a s'entendre avec l'au- torité militaire pour la partie qui longe la caserne Ste Bar be. M. le Président fait connaitre que, par suite de l'usage de la glacé, les dimensions de la glacière de la ville ne permettent plus d'en faire une pro vision assez grande. Le Collége croit qu'il y aurait lieu de construire une nouvelle glacière dans les parages de celle qui existe. Le produit de la vente de glacé fournira les intéréts et amor- tirala somuie dépensée. Af. Vermeulen. On conservera l'an- cienne glacière AI. Colaert. Certainement, la nou velle sera une succursale. Le Conseil vote la construction d'une nouvelle glacière. Af. le Président fait part au Conseil que le nouveau règlement sur le tarif des inhumations a souievé des obser vations de la part du ministre. Quel- ques-unes d'entr'elles réclament une nouvelle décision du Conseil. Le Conseil maintient la taxe pour les invitations, pour le transport a bras sauf les exceptions a décider par le Collége. Le Conseil adjoint aux cinq classes, déja définies dans l'ancien règlement, une sixième classe sous la rubrique enterrements gratuits. Le Conseil maintient encore la taxe sur les cercueils en zinc et supprime la taxe sur les croix en fer et les pierres tombales dont le placement est auto- risé pour quelques années. AI. le Président fait connaitre l'ur- gence de Tétablissement d'un nouveau cimetière. Piusieurs terrains ont été examinés. Le seul qui paraisse réaliser les conditions voulues est situé entre le hameau Pauwtjeshoek et la Potise, a gauche du pavé de Zonnebeke. Un jardin maraicher prés desDrieZotten est trop humide. Une pature apparte- nant a Monsieur du Pare, prés de la Bryke, exigerait des travaux de terras- sement trop dispendieux. Le Collége soumet la question a l'étude des conseillers. AI. Iweins observe que le terrain qui semble le mieux convenir par sa nature est a proximité de deux hameaux po- puleux. Af. le Président. II est a 40 mètres des habitations done plus qu'a la dis tance légale. AI. Vermeulen pense qu'on pourrait agrandir le cimetière actuel et le drainer. Les eaux de drainage pour- raient être conduites vers l'Yperlée. Af. le Président ne partage pas la manière de voir de M. Vermeulen et croit devoir faire des réserves quant aux eaux de drainage d'un cimetière. AIVermeulen. Ces eaux sont bon nes quand le drainage est fait a la profondeur voulue. AI. le Président pense que M.Vermeu len ne voudrait pas s'en servir pour son usage personnel. Le Collége ne fait pas de proposi tions, il laisse la question a l'examen du Conseil. Le Conseil approuve l'amélioration du chemin vicinal de la Potise a la route de Menin. Le Conseil avise favorablement sur une demande des Hospices tendant a l'acquisition d'un terrain sis sur la rive gauche du ruisseau de Dickebusch. Le Conseil, après avoir admis l'ur- gence, émet un avis favorable sur une demande de l'Administration des Hos pices concernant l'exploitation en régie de la maison des aliénés, ce sous réserve des moyens d'exécution et des dépen- ses a faire qui seront fixées ultérieure- ment. AI. Iweins désire savoir s'il est vrai que des élèves de l'école communale, conduits par un professeur, ont hué des élèves de l'école Saint Michel, qu'ils rencontraient rue au Beurre. Af. Colaertqui avait pris la prési- dence par suite du départ de M. le Bourgmestre, confirme le fait. Ces élèves étaient accompagnés de M. Ducorney, qui n'a pu faire valoir son autorité. AI. Iweins se retire. Af. Colaert soumet les budgets des écoles primaires. Une demande d'aug- mentation de traitement d'un profes seur sera examinée a huis-clos. Les crédits pour les lemons de musique des écoles de filles sont transférés a l'école de musique. Af. Brunfaut observe qu'il ne faut done plus de musique pour les filles elle est réservée aux gargons. Af. Colaert. Les filles auront pour maitresses de musique des institutrices qui doivent pouvoir l'enseigner. AI. Colaert propose d'augmenter le subside des écoles adoptées sur la de mande de M. Deneuville et de porter a 4,000 francs le subside de 1,000 fr. déja accordé. Si ces écoles n'existaient pas, il y aurait une grande dépense pour la ville qui aurait complètement a sa charge les nombreux élèves qui les fréquen- tent. Le subside de 4,000 francs est accor dé par le Conseil. MM.Berghman, Vermeulen, Breyne, Struye, Boone, Begerem, Biebuyck, Colaert, votent oui. MM. Brunfaut, Gravet, Poupart et Van Eeckhout, votent non. AI. Colaert soumet ensuite les bud gets pour 1895 des écoles gardiennes et de l'école ménagère. Une demande d'angmentation de traitement est remise a huis-clos. AT. Colaert dit que les budgets de l'é cole industrielle et de l'académie des beaux-arts ne peuvent être soumis paree que la Commission administra tive de ces établissements n'a pu se réunir pour les dresser. La séance est suspendue et le Conseil siège a huis-clos. A la reprise de la séance le Conseil approuve les budgets scolaires. La séance est levée a 6 h. 20. PASSCHENDAELE. L'élection provinciale de Passchendaele n'a pas eu l'heur de plaire aux matadors du parti clérical. Rien d'étonnant. M. Masscheleincatholique dissident, l'emporte sur son concurrent M. Ghes- quière, distangant ce dernier de huit cents voix. Ce résultat est un violent camouflet donné a nos sénateur et re- présentants qui patronaient la candi dature de M. Ghesquière il constitue également un blame éclatant infiigé par le corps électoral a l'adresse du clergé du canton de Passchendaele, qui dans cette élection a usé de tous moyens de pression pour faire passer son candidat M. Ghesquière. Le clergé a été remis a sa place par son propre parti nous nous en ré- j ouissons de tout coeur II est plus que temps de mettre un frein a la fougue de nos prêtres, qui semblent avoir re- noncé a leur mission toute spirituelle, pour se faire de véritables agents élec- toraux. MESSINES. Le résultat de l'élec tion de Messines était a prévoir la lutte n'y était point sérieuse Nous ne pouvons que déplorer l'ab- stention de nos amis, qui remettent entre les mains des cléricaux la direc tion d'un canton qui est foncièrement liberal. Nous avons l'espoir de voir les libéraux de Messines se réorganiser et reprendre leur place dans l'armée libé rale dont ils ont toujours été de vail- lants soldats. Un fait a relever dans le résultat de Messines, e'est que l'aristot Bruneel obtient trois cents voix de moins que son collègue M. Thevelin. II parait done que la pose ne sied guère plus aux Messinois qu'aux Courtrai- siens, oüM. Bruneel a été blackboulé comme candidat lieutenant-colonel de la Garde Civique. VÓÓR EN VOOR DE GEMEENTEKXEZINGEN. - "wvWYT\_AZVW\/\ ■•^■'WVUVlA/WWw

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 3