ÏWH Chirurgien-Dentiste Specialiste, a l'honneur d'inxormer 1'honorable public qira Ia demande de sa nombreuse clientèle, it sera a consul ter trois jours de la seinai- ne, les LUNDI, JEUDI et SAMED1, de 9 a 4 1)2- heures de relevée, Chez Mms Veuve VAN KEMMEL, Grand'Place, Ypres, n° 5. PHOTOGUAPHI BON PiAN m m COURTRAI, Rve s>e Mouscbon, COl KTRAl, HETLBBOECK, mile ¥aa Aerde, POISSQIIERIE la SM Mii wikkm i nil GUSTlifE MASLLiARO, €/3 o3 LU rue de Boesinghe, 11, rnftWiW^ Aux malheureux $11! TOUSBENT. CIVIL ET MILITAIRE C/3 o I— -cö p Hue de I'Etoile, 9, Ypres, Photographic Artistique et Industrielle. Phototypie. Procédés nouvcaux instantanés Exposition Internationale de Photographic. LOUVAHY 1888. DIPLOME D'HONNEUlt. Excellente Occasion A VEflfD&E RAÏNY - PAUWELS, YPRES Vêtemenls imperméables O eS O H '3 m (ANC1ENNE MAIS Q JN H. GERAHD-WATREMEZ.) Reproductions-Agrandissements au charbon inaltérables. 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Jacques et Hélène allèrent en Espagne et lis y restèrent trois mois, un rêve lis avaient quitté le maus- sade printemps de bourrasques et de neige fondue qui est la regie en Bclgique, et après deux jours, ils se promenaient parmi les oran- gers de la cöte hispanique oriëntale, et les palmiers d'Elcbe, ce coin d'Afrique que les Maures ont négligé d'emporter en se retirant la, sous les midis ardents, miirissent les porn- ines d'or. Dans fair sans brise, le soir, les essences lourdes lombaient des branches chargées de (leurs et d'oranges, les dernières, les plus savoureuses, dont on achevait la cueillette. Le soleil, comrae un grand disque rouge sans rayons, se osait sur le cöteau parmi les oliviers poudrèux, cinglant les arbres, rasant le sol de sa lumière horizontale. Jacques et Hélène, se tenant par Ie bras, bien prés, l'un contre l'aulre, marchaient le long des sentiers vertset dans cette tiède atmosphère, respi- iant l'énervement des aTrómes, ils se laissaient rouler en un parfait engourdissement des ames. Ailleurs, ce furent des promenades au bord de la mer, sur les grèves de sable doux en des lointains lumineux et profonds blanchis- saient les voiles des bateaux de pêche plus prés, des bandes de dauphins prenaient leurs ébals, sautaient en rond, relombaient, eomme de gros poissons de fer blanc verni, a ressort des hommes alignés tiraienl en cadence, pen dant des heures, le gigantesque filet flottant qui ramène au rivage des tas d'ablettes. Jac ques et Hélène, la main dans la main, regar- daient pendant des heures aussi, sans penser a rien, se laissant vivre, tespirant les langueurs de l'air, s'imprégnant de la chaleur et" de la lumière du soleil. Les azurs lents de la Médi- terranée venaicnl mourir a leurs pieds, paci- fiants. Puis des séjours en des villes minuscules, toutes blanches, s'égrenant au liane des mon- tagnes oü nul ne s'inquiélait d'eux et leur bonheur tenait lé, immense en ccs coins ignores. Plus tard, ils se rappelèrent les moin- dres détails de ce bon temps et ils en causaient longuement entre eux. Le souvenir est souvent un charme plus grand que le voyage lui-même. Successivement ils visitèrent Honda la mys- térieuse cité des bohémiens, Cordoue et Gre nade, les superbes moresques, Seville que domine Ia Giralda puis ils remontèrent vers le nord, traversèrent Madrid, Burgos et termi- nèrent leur excursion par un long séjour dans les Asturies. Ces trois mois ne furent pas perdus pour l'ingénieuril entra en relations avec les directeurs des mines et des charbonnages qu'il visitait, avec les sociétés de cbemin de fer, avec les chantiers de constructions navales: de sorte que, rentrant a B., il apporta aux Laminoirs une command?, colossale, sur les bénéfices de laquelle il touchait, selon conven tions, son dividende. Et le voyage de noces se termina car se termine tout ce qui commence dans un bon heur calme mais profond. De Bordeaux a Paris, le tram le plus rapide du continent ramena Jacques et Hélène; ils prirenl enfin leur dernier billet de chemin de fer. Depuis plus de trente heures, ils roulaient sans s'ar- rêter, Delmas obligé d'entrer immédiatement en fonctions. A Maubeuge, la jeune femme qui s'élait endormie sur l'épaule de son mari, s'éveilla. Est-ce que nous n'arrivons pas encore dit-elle. Comme le monde est grand Jacques sourit. Je te montrerai, dit-il, la place de l'Es- pagne sur un globe terrestre. Que dirais-tu si nous alliens en Chine Tu crois que je n'ai pas étudié la géo- grapliie a i'école répondi't-elle avec une petite moue ravissante. C'est paree que je sais, que je déclare le monde trés, trés grand. A B. ils s'installèrent. Une maison avait été louée non loin de l'usine, sur ie cöteau qui force la rivière a se courber. C'était l'endroit ie moins noir de ce pays industriel on pouvait y avoir un jardin que les fumées des fours et la poussière des liouilles n'atleignaient pas, une oasis de verdure dans la ferraille. La, ils se firent un nid charmant, non pour paraitre, ne comptant pas recevoir beaucoup de monde, maïs pour vivre heureux ensemblede jolies cbambres, pas trop grandes, furent habillées de couleurs claires quelques plantes fleuries, quelques photographies rapportées des lumi- Pastilles Pastilles i asliili s Pastilles Pastilles Pastilles la stilt es Pastilles Pastilles Pastilles t 'ast i Hes Pastilles Mnran il ora a Uuraii Mora ti Moram Mora o Mo ran iYIoran Moran Mora o Morast VI ora n ll'g-3 a 5 5"^ -= 3 H? 2 1 fr. 2b dans toutes les bonnes pharmacies. Dépot a Ypres, chez M. SOCQUET, pharmac". M LIBOTTE, pbarmacien, Marché au Beurre, n" 29. Md TAI LLEU R HUE M 1MXIUDE, 33, YPBES. GRAND CHÜIX DE sur mesure, pour Hommes, Dames et Enfants. Capotes d'ofiiciers réglementaires, Capotes de cochers Pélerines de chasse, Jambières et Guêtres. A des conditions particulièrement avan- taqeuses. j O ca o K c/) H U O gj @9 o 1ïft o, neux pays qu'ils venaient de parcourir, souve nirs savoureux et dorés, ornèrent fenêtres et murailles. Qa et la, dans les coins libres de leur jardin, ils plantèrent des lilas, qui marquent en Bel- gique le commencement des beaux jours plus tard, les arbres a fruits et les légnmes souffri- rent bien un peu des ombres projetées et des racines voraces que les intrus allongeaient impitoyablementmais si gracieux en fleurs, on les laissa s'étendre, et Jacques parlant desa maison disait les Lilas. L'ingénieur prit immédiatement la direction de l'usine on l'attendait. 11 eut son bureau au centre même de son champ de bataille dessi- nateurs, chimiste, chefs de fabrication portée de main. De suite il con?ut devastes réformes, voulant metlre les Laminoirs a la hauteur de la science moderne, que son prédécesseur, ancien ouvrier non dipiomé, un peu vieux et craignant les innovations, avait complètement négligée. II rédigea les projets, dressa les plans et les soumit au conseil d'administrationAinsi chargé d'occupations et de soins, dès le début, il ne rentrait guère qu'une heure pour diner, et le soir il restait souvent a son bureau, ter- minant la correspondance, trés lard. Pour la réussite industrielle de son voyage en Espagne, il avait recu les félicitations des membres du conseil et on lui avait promis d'augmenter prochainement sa part de bénéfices. Enfin je vis 1 disait-il a Hélène. Je de- viens utile a moi-même d'abord, a l'usine ensuite, aux ouvriers, au village entier. Te voilé, et je suis joyeux imprimene de LAMB1N-MATHEE, rue au Beurre, 20, Ypres Bapaoa 2ESS!KBSS38SKSSg ES FACE DE LA RUE DE l'ÉtOILE msmmmsssmssasm^s^as^SEBBSSSsm^ PAR SUITE. Q- O Ct> 3- uj co - O O t— Cj ct>. z: 2. cd co 25 =5 CD 20 13 O- O - CD 2. C/3 r— CD t t/ip O sg co -•O - S Er =2 M 2 c *0 CD 2 a> CD <3 CD CD O 3 C CD I C/3 CTQ cd 5= Sr CD» CD C/3 2 CD a. N s. X* a U» u - 3 3 2 tS' s SS.» Cfi ss .^0 CD: CL OQ 5- S c* c; B as SO- tr. Ct •a CS CD CD' I C=3 S ST a 5 t! O B S. aï' m O Ci PD' S S O CD 5S O -o c/3 i ae -a =3 C3 aÖC ill Ms! DC 03 P co .cc 03 ^3 LA SUITE AU PR0CHAIN NUMÉRO.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 4