Het antwoord vail le Journal d'Ypres. Les nouvelles fabriques. S ^Cécile. Pour les pauvres Sl Cecilia. Les concessions qu'un restant d'hon- nêteté vous a oblige de nous faire en matière de propriété, ne s'étendent ni a la familie ui a la religion. Nous sommes restés les adversaires de la familie Vous oubliez cependant de nous dire en quoi Encore une tois vous vous esquivez par la tangente, en nous demandant, si nous pensons com- me les socialistes que les enfants ne sont pas et ne doivent pas être a leurs parents? lei, cher confrère, veuillez nous excuser nous sommes obligés de vous dire que vous mentez Les socia listes n'ont jamais prétendu cela Au contraire, ils veulent si bien rendre les enfants a leurs parents, que leurs re- présentants viennent d'appuyer un projet de ioi tendant a la recherche de la paternité, ce qui vous ennuie peut- être En matière de religion Ah ici vous êtes plus explicite Nous le regrettons pour vous car votre argumentation est loin de vous f'aire honneur. 1° Nous sommes, dites-vous, les en- nemis de la religion parce que nous ne pratiquonspas! Et d'abord,qu'en savez vous? Ensuite, tussiez-vous même dans le vrai, nous pourrions vous le concéder vol on tiers, puisque nous au- rions mille raisons pour ne plus fré quenter vos églises La principale, mais e'est celle que vous nous avez suggérée vous même De votre propre aveu les temples catholiques sont deve- nus des assemblées politiques, oil l'on calomnie impunément les gens au noin du principe aimez votre prochain comme vous même Au reste tout cela ne prouve rien. Ce que vous auriez dü démontrer e'est que l'indiflérence et l'abstention pais sent constituer de l'hostilité 2° Nous sommes encore ennemL de la religion, parce que nous sommes parti sans de i'enseignernent neutre, qui, d'après vous, est anti-religieux Chef confrère, avouez qu'en cette matière votre compétence n'est pas bien gran de Connaissez-vous l'école neutre? L'avez-vous fréquentée Tout nous porte a croire que non, car s'il en était autrement, vous n'iriez point dérai- sonner comme vous le faites Sachez done qu'a Técole neutre l'en- seignement est essentieilement scienti- tique, qu'il n'est pas, comme celui qui est prof'essó dans vos écoles, purement confessionnel et subordonné a de con- stantes préoccupations politiques 3° Nous sommes encore hostiles a la religion parce que nous sommes parti sans de i'égalité, de tous les citoyens devant le service militaire 1 Franchemeut l'argument nous dé- passe et nous renongons a le combattre Le curé sac au dos, comme en Fran ce. a Quel crime Quelle horreur De grace, cher confrère, n'iusistez pas vous finiriez par nous rallier a votre maxime Pour les curès, rien que des droits, plus de devoirs Et maintenant, Journal d'Ypres, re- merciez-nous, car votre article ne valait pas une réponse. Het klerikaal blad heeft ons geant woord op onze uitdaging. Och arme 't Is armzalig. Lezers, oordeelt Yóór de kiezing, klonk het Familie Godsdienst Eigendom Nu... zijn wij de vijanden van den ei gendom niet meer. Dus hebt gij de buiten lieden be drogen Dus hebt gij oneerlijke middelen tegen over ons gebruikt 't Is walgelijk En de mensch welke 't klerikaal blad opstelt en schermt met woorden op ism, welke over socialism enkel het artikel van Yandervelde in le Gourrier de Bruxelles heeft gelezen, vraagt on- noozel of wij ook het communism aan kleven. Daarop antwoorden wij dat wij van het communism uwer 'kloosters niet willen. Tweede punt. "Wij zijn nog altijd vijanden van... (raad het, lezer...) van... de familie! Hoe dat zegt hij niet. Dat was nochtans het bijzonderste. De arme schrijvelaar, welke ons waarachtig medelijden inboezemt, vraagt of wij, gelijk de socialisten, de kinderen aan hun ouders willen ont trekken. Zulke beestigheden, confrater, staan in den antisocialistischen almanak van Gen! En wat uw aantijging over de socia listen aangaat, beste, weet dat je vier kantig liegt. De socialisten, integendeel, onder steunen het wetvoorstei over 't onder zoek van 't vaderschap. Een vraag op onze beurt. Verveelt u zulk een onderzoek Derde punt. Wij zijn tegen den godsdienst... 1° (Zegt le Journalomdat we niet naar de kerk gaan. a) Wat weet ge daarvan b) Indien we er kennen die niet gaan, (we kennen zulke klerikalen) dat is dat zij tot de R. K. met betiooren. c) Indien we er kennen die niet gaaQ, dat gebeurd het om duizend redenen, waarvan de schoonste is dat uwe kerken politieke vergaderingen zijn, waar bravo lieden belasterd worden in naam van het princiep Bemin uwen evenaaste als u zelf. d) Er valt nog te bewijzen dat on verschilligheid en onthouding... vij andschap uitmaken. Dat bewijzen, is moeilijk. Maar wijwij zullen bewijzen dat de vijanden van den zedelij ken godsdienst zijn de klerikalen en degenenzij wezen of leeken of priesterswelke met de klerika len heulen. Dat zullen wij bewijzen. Wacht eeni- ge dagen. En om u eventjes aan de gang te hel pen, dagen we uit in het Journalb. v., de commentaren der 10 geboden Gods van den 11. Liguori, stichter der Jesuieten, over te drukken, of, b. v., een brok (Disp. 13, par. 4 n. 169) uit de Crisis theologica van K. Ant. Casnedi, Soc. Jes Dat zal aantrekkelijk zijn, zoo 'n klerikale zedeleer Ten andere, zoo we die teksten niet vinden in le Jour nal,zullen onze lezers ze hier wel eens vinden. 2° Het onzijdig onderwijs... is on godsdienstig. Dus zijn de Amerikaansche katho lieken... liberalen Het is om te lachen Kent gij het onzijdig onderwijs Werdt gij in dit onderwijs opgevoed? Wat is er ongodsdienstig in te leeren dat 1 +2=3 is Wilt ge spreken over zedeleer Durft ge met ons een redekaveling houden over klerikale officieele zedeleer Wij zijn bereid. Neemt gij aan 3° Wij zijn vijanden van den gods dienst... omdat we aanklevers zijn van de gelijkheid voor den soldatendienst. Ga dat eens bij onze werklieden en buiten lieden vertellen... Bij zulke bewijsredenen blijven wij stom. En nu, confrater, bedank ons want uw artikel was geen antwoord waard. Après quatre années de domination cléricale il n'est pas sans intérêt de re- lire les promesses que faisaient les can- didats cléricaux avant les élections de 1890. La population de la ville, disaient- ils, au lieu d'augmenter sans cesse comme partout ailleurs dans le pays, ne fait que décroitre. L'industrie lan- guit et menace de disparaitre. Avec M. Colaert nous disons Industrie,commerce,travaux publics Depuis lors nous atfendons toujours! Industrie nous n'en avon3 pas plus qu'avant CommerceII est resté statiónnaire Travaux publics Ils sont toujours a l état de projet, malgré les éco'nomies réalisées sur I'enseignernent et la vente de presque toutes les propriétés de la ville Mais nos maitres qui, en toutes cir- constances, se font un plaisir de berner les Yprois par de fallacieuses promes ses, ont trouvé plus avantageux de tourner toute leur soilicitudeversWar- nêton En effet, Wamêton est doté depuis le 2 Décembre 1893 d'une nou velle sucrerie au capital de 800,000 f'r. Parmiles actionnaires nous trouvons MM. Henri Iweins d'Eeckhouttedé- puté, conseiller communal a Ypres, 10,000 francs; Ernest Fraeys, conseiller provincial a Ypres, 20,000 francs; Aloïse Struye, frère de notre conseiller communal, 50,000 francs Ernest Thi- bault de Boesinghe, conseiller provin cial a Ypres, 10,000 francs Par contre ces Messieurs ont doté la ville d'Ypres d'une fabrique d'église qui coüte annuellement a notre caisse communale pas mal de milliers de francs. Si e'est ainsi que nos maitres enten- dent favoriser l'industrie Yproise, nous les engageons a aller briguer un man dat politique a Warnêton Décidément il faut croire que nos chefs cléricaux ne sont pas plus en odeur de sainteté auprès du Très-Haut qu'auprès de son représentant ici-bas Du Pape,i!s doivent empocher affronts sur affronts et le ciel ne leur réserve que des manifestations désagréables, telles que pluies persistantes, inonda- tions désastreuses pour reconnaitre gracieusement leurs succès aux derniè- res élections législatives. Et voici maintenant que les saints sen mêlent Pauvres cléricaux d'Y pres Comme on" voit bien que le Seigneur renie les pharisiens catholi ques qui tachent de faire de sa religion un objet de dérision et de ses temples des clubs électoraux. Ste Cécile elle-même tourne casaque Malgré la messe, généreusement oc- troyée a la patronne des musiciens, celle-ci écoeurée de l'hypocrisie du parti prêtre a pris franchement position pour le parti tolérant, loyal et hon- nête *- En effet, le succès de la journée de Ste Cécile est revenu entièrement a la musique libérale des Anciens Pom piers. Tandis que les malheureuses fanfares déambulaient de par la ville suivies d'un cortège formé du quinque- teux Iweins d'Eeckhoutte, de ses trois satellites de la Gommission et d'une douzaine de gens a solde, toute la po pulation valide dWpres se massait autour de l'harmonie libérale. D'oü l'on peut conclure, grace a Ste Cécile, que les mécréants ne sont pas ceux qu'un vain clérical pense Et dire que certains matadors cléri caux avaient Paudace de nous défier de faire sortir notre musique au même jour et a la même heuré que la leur Leur humiliation n'en est que plus méritée Pourtant ils n'ont négligé aucun moyen pour faire assurer a leurs grrrrrrrrandes fanfares un succès con- sidérable. A preuve la circulaire encore une de M. Henri Iweins du 22 Novem- bre, répandue a profusion, dont voici la teneur Mijn (1) Achtbare Heer, Zondag na de misse van ten 11 en half (2) zal het (3) muziek eene wandeling doen door stad (4). Wij hebben de eer U en uwe vrienden te verzoeken het (5) muziek te willen verge zellen. Wij geven hieronder den wegwijzer (6) die zal gevolgd worden. (1) On dit en Ikimand Achtbare lieer ou Wel Achtbare Heer ou Mijnheer. (2) On dit correctementhalf-twaalf. (3) Le mot muzieken flamand, est féminin. Done, de muziek et non het muziek. (4) On ditdoor de stad (mais on dit bien door stad en dorp). (5) Voir n° 3. (6) Wegwijzer signifie poteau indicateur itinéraire, dans la phrase de la circulaire, se traduirait simplement par weg. Wij geven hieronder den wegwijzer vent dire Nous indiquons ci-dessous le poteau in dicateur. Cela ne peul être que le président-signataire, M. bveins d'Eeckhoutte, avec sa lumière. Le voilk réverbère. Leed, Elverdiugstraat, Luikstraat, de Stuersstraat, Boterstraat, Neermarkt, Rij- selstraat, Patteelstraat, Hondstraat, Dix- muidestraat, Cartonstraat, Kauwkijnstraat, Meerieastraat, Klierstraat, Iwuinszaal. Steunende op uwe genegenheid voor de Groote Fanfaren, wij bieden U, (7) Mijn heer, de uitdrukking onzer hoogachting. De Voorzitter, Iweins d'Eeckhoutte. De Schrijver - Schatbewaarder, Callewaert-Demeulenaere. II f'aut croire que les élucubrations savantes de M. Henri sont aussi gou- tées que ses conseils. Les moral ités a tirer de ces faits, ressortent évidents 1° L'ouvrier d'Ypres est aussi libéral que le bourgeois. Du moment que le parti réactionuaire n'emploie pas des moyeus de coërcition des menaces, etc., les ouvriers le délaissent a coeur- joie. Oü étaient done Dimanche passé les 900 ouvriers du Volkshuis Que ne suivaient-ils les grandes fanfares Liberté de conscience et mystère 2Ó La justesse denos prévisions pour les élections communales futures est confirmée une fois de plus. La bourgeoisie et la classe ouvrière étant libérales, du moment que le sys- tême électoral communal ne soit pas inique, nous obtiendrons au minimum 500 voix de majorité. 3° MM. Colaert et Iweins peuvent se dire les représentants de la campagne maïs ne pourront jamais se prétendre les élus de la bonne ville libérale d'Ypres. Merci, Ste Cécile Onze Lieve Heer is kwaad op de kle rikalen. De overstroomingen. De tele gram van den Paus. Nu beginnen de Heiligen. Sl Cecilia heeft op haar naamfeest al den bijval verleend aan de Oud-Pom piers, terwijl achter de klerikale muziek Hendrikus Iweiu-Sus,'n drietal bestuur leden en 'n twaalftal bezoldigden enkel nagesleept kwamen. En zeggen dat zij ons uitdaagden te zelfder tijd als zij uit te trekken Nochtans had Hendrikuseen omzend brief rond gestuurd. De vlaamsche lezer welke nog niet weet dat een ezel een wegwijzer (met licht), ons, een straatlantaren kan wor den, overzie hierboven gedrukt stuk. Nu, hoe kan zoo iemand anders dan tegen het openbaar onderwijs zijn Onderwijs? Verkwisting. Zedeles 1° De Iepersche werkman, wanneer hij vrij kan handelt, geeft den buis voor 't klerikalism. Waar waren inder daad de 900 werklieden uit het zooge naamd Volkshuis 2° Een rechtvaardig kiesstelsel smijt de klerikalen aan de deur. Dat weten zij goed dat ze in het Journal reeds anti-volksgezinde gemeentekiesstelsels vooruitzetten. 3° Dat de stad liberaal is (en zoo we willen en zoo we wenscken volgt ons de buiten). Dank, Sk Ceciliatje L'hiver est proche les hospices ont commencé a faire leurs emplettes, étof- fes, vêtements, etc., pour venir en aide aux indigents. Anciennement du temps des libéraux, l'administration des hospices obligeait les fonruisseurs Yprois a livrer des marchandisos de lr choix. Aujourd'hui l'Administration des Hospices, en majorité cléricale, fournit les étoffes elle-même a ceux qui sont chargés de les confectionner et il nous a été dit que les toiles notamment, a (7) La syntaxe nxigeSteunende op uwe genegenheid... bieden wij U et non wij bie den u. Nous donnons cette legon d'ortho- graphe gratuitement. GROOTE FANFAREN Ner> den 22 November 1894. YPER. -A.\TA/l/VJ \T>JWWv

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1894 | | pagina 2