poPEimgaE.
Warnêton.
Cecilia
Speldeprikj es.
UN MONSIEUR
État-Civil d'Ypres,
CONSEIL COMMUNAL D'YPRES
l'usago des indigents, sont de très-
médiocre qualité.
Les Hospices ont-ils besoin de iaire
des économies
Serait-ce la un bienfait du gros héri-
tage Godschalck qui leur est échu cette
année-ci
Nous avons regu de M. Arthur Mer
ghelynck, la lettre suivante
Ypres, Ie 27 Novembre 1894.
Monsieur l'Editeur,
Je ne pouvais m'attendre a l'insigne hon-
neur de voir ma personne faire I objet d uit
article de votre journal et ce dès Ie quatrième
numéro. C'est un bonheur pour moi de consta-
ter que parmi vos rédacteurs, it y en a un au
moiris, qui semble prendre quelque intérêl a
la conservation de nos vieilles archives. En
effet, vos amis en général, de par leurs prin
cipes, ne professent pour ces vestiges.des abus
d'un autre age que le plus souverain mépris.
Voila certainement un bon point Suum
cuique. (2)
Quant a l'bomme expert, qui vous a lourni
les renseignements au sujet de l'état des an
ciennes archives communales, il s'est légère-
ment trompé. Pour commencer je vous ferai
remarquer que les locaux des archives pro-
prement dites ne se trouvent pas la, oil il Je
prétend,mais bien a l'Hötel de Vil le même. ('i)
II y a dans la salie de Ia tour des Halles
effectivemenl une certaine quantité de registces
et de papiers, méntant d'être conservés, maïs
ne présentant cependant qu'un intérêl secon
daire. Ces pièces doiverit avoir étéjugées telles
par les hommes compétents, car du temps oil
la ville possédait un archiviste et un adjoint
avec traitements etc il ne semble pas que
l'attention de ces Messieurs alt été particuliè-
rement attirée sur la nécessité de classer et
d'inventorier les documents en question. (4)
Je trouve avec vous. Monsieur l'Editeur,
qu'il serait désirable qu'un jour on puisse ca-
ser toutes ces paperasses dans un autre local,
par exemple dans une salie adjacente aux
compartiments actuels des archives. Mais
Rome n'a pas été batie en un jour
En attendant ce transfert possible, je puis
vous assurer, Monsieur l'Editeur, que les pa
piers, sur le sort desquels vous semblez si fort
vous apitoyer, se portent sensiblement mieux
que les milliers de kilogrammes de documents
de toute nature, qui ont été envoyés, sous l'Ad-
ministration précédente, a Gand pour y être
mis au pilon, et cela, parait-il, pour gagner
de la place et permettre le percement d'une
porte, tout-a-fait inopportune au point de vue
des archives et pouvant même offrir du danger
pour celles-ci. (SJ
Vous parlez également, Monsieur l'Editeur,
de vitres absentes des fenêtres, remplacées
par nos vieux manuscrits.
Cela n'est guère possible pour ce qui con-
cerne ladite salie du belfroi, oil les croisées
sont fermées a l'aide de volets en bois, ce que
tout le monde du reste peut constater de l'ex-
térieur. (6J
Puisque vous croyez, Monsieur l'Editeur,
dans votre article devoir secouer ma torpeur,
a mon tour je vous invite a prendre la peine
de lire mon rapport sur la situation de nos ar
chives durant 1893, inséré aux pages 39-41
du rapport sur ['Administration provinciale de
1894. Vous pourrez alors, mieux que mainte-
nant, si vous le voulez bien, me juger en eon-
naissance de cause et vous verrez que ce ne
sont pas toujours les plus grands esbrouffeurs
et pourfendeurs, qui font ie plus. (1)
(1) Tout l'honneur est pour nous.
(2) Au contraire, nous tenons a conserve!'
religieusement et en bon élat les vestiges des
abus d'un autre age pour en garder le souve
nir et en éviter le retour. Ainsi nous tenons
particulièrement aux arrêtés de nos magistrals
déclurant publiquement les buIles papales.
f31 Pardon, Monsieur, nous ne nous trom-
pions pas, nous n'avons parléque des archives
non classées.
(4) M. Merghelynck trouve que ces registres
et papiers méritent d'être conservés (ne füt-ce
que pour faire une étude toponvmique
d'Ypres, impossible a faire sans ces papiers)
il tombe done d'accord avec nous sur ce point
qui étaft la raison d'être de l'article Olié Nous
en sommes heureux Mais comment peut-il
savoir quel intérêl, quelle valeur ils possèdent
s'il ne les a compulsésEt seconde contra
diction II affirme que ses prédécesseurs out
jugé aussi ces pièces d'imérèt secondaire alors
qu'ils ne les auraient pas même inventiorées,
done pas examinées. 11 faut croire que les ar-
cliivrstes en général ont une singulière méthode
pour se rendre compte de la valeur des vieux
papiers.
fbj Transmis a M. Diegerick, actuellement
archiviste a Gand.
(6) L'affirmation de M. Merghelynck au su
jet des fenêtres de la salie en question est pnr-
faitement exacte pour celles qui regai'dent la
rue de Liile mais la (enêtre du N. qui
a vue vers S' Martin, devrait être fermée
au bas par des vitres a l'absence desquelles on
a suppléé par des manuscrits. Si M. l'archivis-
te veut aller faire un tour dans la salie et con-
firmer notre renseigneraent, nous le ferons par-
ticiper aux bénéfices de notre journal.
(1) Nous lirons ce rapport, M. l'archiviste.
REMARQUE.
Nous croyons savoir qu'un dépot d'archives
de l'Etat va être créé a Anvers. Nos 3 députés
et nos 2 sénateurs ne pourraieut-ils obtenir
qu'on en crée un ici k Ypres II y en a bien a
Arlon, a Hasselt, ctc.
Je vous pne, Monsieur l'Editeur, d'être as-
sez aimable de bien vouloir insérer la préseute
dans votre plus proclia.in numéro et d'agréer
l'expression de mes sentiments distingués.
A. MERGHELYNCK,
Archiviste effeclif a litre honorifique
de la ville d'Ypres.
A Monsieur l'Editeur du journal La Lutte-De
Strijd, Ypres.
Notre fameuse sucrerie, au capital
de 800,000 francs que nos pontiles clé-
ricaux avaient annoncée avec tant de
fracas, comme devant être une so iree
de prospérité pour notre .commune ne
nous a amené jusqu'ici que piaintes et
recriminations Nos cultivate urs se
dé'clarent dupés et nos ouvriers se li-
vrent depuis quelques jours a des ma
nifestations hostiles aux admimstra-
teurs de la fabrique.
Des renseignements que nous avons
pu obtenir il résulte en eftet
1° Que beaucoup de nos fermiers que
l'on avait engagés a cultiver des bette-
raves, n'en trouvent point l'écouleinent
et les votent pourrir sur leurs champs
que d'autres se voient refuser leurs
récolfes ou subissent des réductions
considérables sur le prix de leurs pro
duits que l'on déclare de médiocre qua
lité, que toutes les semences doivent
été fournies par la fabrique elle-même,
etc.
2° Que nos contribuables se plai-
gnent de voir que quantité d'objets,
pompe a incendie, échelles etc. appar-
tenant a la commune, servent a l'ex-
ploitation d'une industrie privée Que
l'éclairage de la fabrique se fait a l'aide
de lanternes de la ville dont les rues se
trouvent dans l'obscurité ia plus com
pléte, etc., etc.
Toutes ces protestations sont d'un
excellent augure pour nos élections
commuuales.
De heilige zangeres werd dit jaar
zooals vroeger schitterend in de l'hil-
harmonie gevierd.
'S Zondags is den uitgang van ons
overheerlijk muziek door de verschil-
lige straten der stad met een helder
zomer weder begunstigd geweest. Het
volksconcert welk ter dezer gelegen
heid op de Groote Markt door haar
werd gegeven had veel volk uitgelokt,
de mooie muziekstukjes werden met
aandacht aanhoord en verwierven veel
bijval. Menigen onder de toehoorders
drukten den spijt uit dat onze Groote
Markt niet meer dikwijls door muziek
of concerten wordt vergeestigd zulks
geschied immers in meest alle steden
en de onze is gewis onder muziekaal
oogpunt nergens ten achteren. "Wij be
zitten twee muziekmaatschappijen ter
wijl vele steden er maar eene hebben.
Doch de reden is daaraan niet toe te
schrijven; op onze Groote Markt zijn
nooit geene concerten gegeven omdat
het stadsrnuziek veeleerder het katho
liek muziek is die alhoewel het Goor
de centen van alle burgers onderhouden
wordt toch maar dient om den katho
lieken Cercle te vergeestigen ten an
deren menzou de Philharmonie daartoe
niet willen nog niet durven uitnoodigen
omdat zij het liberaal muziek is. Dat
is genoeg om de handelwijze onzer
stadshuisbazen deesaangaande te doen
begrijpen. Het is niet van eenen ge
meenteraad zooals den onze dat wij
mogen verwachten de stad te zien ver
geestigen, doch laat ons op de toe
komst verhopen en weerom op S4 Ceci
lia terug komen.
Om 1 ure schaarden zich rond de 200
confraters in de zaal der Philharmonie
om aan het banket deel te nemen. Ter
dezer gelegenheid was de ruime zaal
feestelijk versierd met prachtige sie-
raadplanten uit de serren van deu
achtbaren Voorzitter J. Van Merris en
die eenieders bewondering opwekten.
De spijskaart was goed opgesteld
en elk dischgenoot wist eer te doen
aan de lekkere spijzen en wijnen.
Bij het nagerecht werd door den heer
Onder-Voorzitter Ch.Dhont de gezond
heid van den waarde heer Voorzitter
Van Merris voorgedragen in eenige
welgepaste woorden wist hij de dien
sten van M. Van Merris aan de Phil
harmonie te doen uitschijnen en druk
te vervolgens de hoop uit hem nog
lange jaren aan het hoofd der Philhar
monie te bewaren. Daarop antwoorde
M. Van Merris met veel a propos dat
hij zich immer aan het hoofd der Phil
harmonie gelukkig achte, en geene op
offering zou besparen om haren bloei
en vooruitgang meer en meer te ver
wezenlijken, doch het spijte hem uit
gezondheidsreden genoodzaakt te zijn
van het hoofdbestuur der Maatschap
pij voor eenigen tijd te moeten afzien
en zijn ambt aan den heer Onder-Voor
zitter te moeten overgeven, Onnoo-
dig bij te voegen dat deze verklaring
veel opschudding in de talrijke ver
gadering te weeg bracht en met veel
spijt werd vernomen doch M. Van
Merris blijft immer het wezentlijk
hoofd der prachtige muziekmaatschap
pij welk hij nu drie-en-twintig jaren
geleden alhier stichte en die sedert
dien tot roem vau Poperinghe in den
vreemde overal wordt gekend, dank
aan zijn kundig bestuur, dank aan
zijne onuitputbare mildadigheid.
De vlaamsche vertooning welke den
Maandag door de artisten van het Ne-
derlandsch Tooneel van Gent werd
gegeven is onder alle opzichten wel
gelukt. Een overgroot publiek zooals
men er zelden in de feesten der Phil
harmonie heeft gezien was opgekomen;
het programma allezijns zeer aantrek
kelijk bestond uit het vermaard drama
Paljasvoorafgegaan van het mooi
operetje. Och mat is de liefde Beiden
werden door de 24 gentsche artisten op
meesterlijke wijze gespeeld. Doch eene
bijzondere melding komt den heer Van
Havermaete toe, waarlijk die knappe
tooneelspeler vordert nog jaarlijks ra
de tooneelkunst, hij weet altijd zijn
publiek te bevallen. Voor wat het
muziekaal gedeelte van het avondfeest
betreft, verdienen de heeren uitvoe
rende leden en leerlingen welke zijn
opgekomen, vollen lof alsook den heer
Van Elslande, hunnen kundigen be
stuurder.
Den Dijnsdag hebben aan het bol-
spel een legertje van zoowat vier hon
derd bevallige dames en juffers deel
genomen. De eerste prijs werd behaald
door vrouw E. Lobeau en bestond uit
een overschoone schouwgarnituur door
den heer J. Van Merris geschonken.
Verder waren nog vijf of zes schoone
prijzen, doch de overigen waren niet
zeer belangrijk; de maatschappij dien
de onder dit oogpunt wat mildiger te
zijn ten opzichte der dames.
Het bal welk dit j aar de Ceciliafeesten
heeft gesloten, is een der beste geweest
welk sedert jaren ra de Philharmonie
plaats hebben. Volk en geestdrift was
er ra overvloed zoodanig dat om 1 1/2
ure 's morgens iedereen nog spijt was
te moeten ophouden.
Wanneer we nu bestatigen dat die
honderden personen die de feesten in
onze liberale Philharmonie bijwoonden
toch geen kwezels noch jappers zijn
dan zijn we overtuigd dat de vrijge-
zinde partij in Poperinghe sterker is
dan velen wel denken.
Mochten nu maar de aanstaande ge-
meentekiezingen het nog beter beves
tigen
Eedafleg'g'ing-.
Onder de 85 volksvertegenwoordi
gers van het Vlaamsche land, waren er
72 die den eed in het Nederlandsch
aflegden en slechts 13 het Judasgetal
in eene hun vreemde taal, het
Fransch Onder die 13 felle kleppers
bevonden zich, volgens het Beknopt
verslag, de drie hoogvliegers, die het
arrondissement leperen in de Kamer
vertegenwoordigenMM. Colaert,
lweins en Berten.
't Is een kaakslag aan de duizenden
Vlaamsche kiezers van het arrondisse
ment, die geen woord Fransch ver
staan zoo groot als onze Halletoren en
door wier stem hoogervermelde heeren
nochtans op de kussens geraakt zijn.
Dat is nu de bedanking onzer kamer-
heeren aan de goedzakkige snullen van
den buiten.
En van den anderen kant mogen onze
drie. klerikale vertegenwoordigers stil-
lekens zwijgen, als er voortaan nog
van Vlaamschgezindheid zal spraak
zijn want zij hebben, om zoo te zeg
gen, de eenige gelegenheid daartoe
laten voorbijgaan. Inderdaad, Berten
en Henritje zullen zwijgen in alle talen,
terwijl Colaert zal voortgaan met la
langue poperinglioise te radbraken.
Kiesbedrog-.
De kiezing van Aalst is verbroken
geworden, om het kolossaal bedrog,
dat er gepleegd werd. Wie er,/van den
kant der kierikalen, daarover het
meest meêgesproken hebben, tijdens
de kamerdebatten, zijn M. Surmont,
in den Senaat en M. Colaert in de
Laagkamer.
Zoo, zoo Qa m'fait rêverzou de
Franschman zeggen
Voor Colaert was dat nog min of
meer begrijpelijk, want de man was
verslaggever over de betwiste kiezing
van Aalst en maakte als dusdanig een
zeer treurig figuur in de bespreking
maar ik vraag mij af, waarom Surmont
moest tusschenkomen in die lange dis
cussie over kiesbedrog
En waarom heeft Henrietje dan ook
niet een beetje geholpen, in de discus
sie over het kiesbedrog van Aalst,
welke somtijds heel verward dooreen
liep Hijmet het licht van zijn lumi
neus verstand, ging dadelijk al zijne
kollega's overtuigd hebben
J usticiepaleis -
Ons J usticiepaleis wordt op 65,000 fr.
geschat en de kierikalen willen het aan
do Provincie opsolferen voor 50,000 fr.
Doch,gelijk in'tliedje, wil de Provincie
van geene liefde weten en is doof
op dat oor. Dan heeft de stad den weer
wolf gespeeld en gezegeld papier aan
de Provincie gestuurd, welke er meê
gelachen heeft. Dat is een bewijs, dat
men de Iepersche kierikalen voor niet-
ernstig houdt in den provincialen raad,
want verleden Dinsdag, toen de zaak
van het j usticiepaleis er te berde
kwam, klapten Berghman en Fraeys te
vergeefshunne voorstellen werden
met klank verworpen door de klerikale
meerderheid Ook die heeren hebben
daar geen invloed, zooals men ziet
Hanske van Tichelen.
Séance puhlique
du Samedi 71' Dècembre 4894,
a 5 heures du soir.
1. Communications.
2. Académie des Beaux-Arts bud
get 1895.
3. Ecole industrielle budget 1895.
4. Construction d'un égout rue Ste
Godelieve plan, etc.
5. Construction d'une glacièretplan,
etc.
6. Eglise S4 Pierre alienation d'un
titre de rente.
7. Eglise Sf- Pierre budget 1895.
connaitre a. tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec-
zémas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi-
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hermes, un moyen rafaillible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souffert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
du 23 au 30 Noveaibre 1894.
Naissances: Sexe rnasculin, 5, id. féminin, 2.
Manages
Cremers, Franqois, pharmacien, et
Lapierre, Valentine, sans profession.
Petry, Auguste, boulanger, et Pac-
queur, Valérie, servante. Bryxis,
Itené, facteur des postes, et Joos, Ma
rie, servante. Autem, Clément, sans
profession, et Vanbrabant, Emma,
tailleuse.
Bécès
De Jaegher, Thérèse, 57 ans, sans
profession, épouse de Bendel,Francois,
rue S4 Jean, Claerbout, Léonie, 64
ans, cultivatrice, veuve de Nuytten,
Charles, S4 Jacques extra-muros.
Boudry, Pierre, 81 ans, sans profession,
veuf de Meesdom, Cathérine, Marché
au Bétail.
Enfants au-dessous de, 7 ans
Sexe raasculin, 3id. féminin, 1.
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ORDRE DU JOUR